L'Algérie a enregistré des investissements directs étrangers d'une manière presque régulière en l'espace de huit années. Ainsi, on dénombre 634 millions dollars en 2003, 882 millions en 2004, 1.081 millions en 2005, 1.795 millions en 2006, 1.662 millions en 2007, 2.594 millions en 2008, 2.264 millions en 2010 et, enfin, 2.575 millions en 2011, selon un rapport de la CNUCED rendu public cette semaine. L'Algérie a enregistré des investissements directs étrangers d'une manière presque régulière en l'espace de huit années. Ainsi, on dénombre 634 millions dollars en 2003, 882 millions en 2004, 1.081 millions en 2005, 1.795 millions en 2006, 1.662 millions en 2007, 2.594 millions en 2008, 2.264 millions en 2010 et, enfin, 2.575 millions en 2011, selon un rapport de la CNUCED rendu public cette semaine. En 2011, les pays du Maghreb ont totalisé pas moins de 6.233 millions dollars tandis que les IDE des pays du Moyen-Orient se chiffrent à 5.459 millions dollars. Quant au total du montant des investissements directs étrangers de l'ensemble des pays arabes de la Méditerranée, il est de l'ordre de 38.942 millions dollars durant l'année 2011. La Conférence des Nations unies pour le commerce et développement (CNUCED), qui vient de publier son rapport mondial des investissements qui restitue les flux financiers d'investissement direct étranger (IDE) entre les pays du monde, estime que «malgré la crise économique, les IDE ont augmenté de 16% entre 2010 et 2011, pour atteindre 1.500 milliards, mais le rapport pronostique que le niveau des IDE devrait diminuer globalement en 2012, notamment au premier semestre. Espérons que ce ne sera pas le cas partout, et que les pays arabes de Méditerranée qui ont été chahutés par les révolutions viennent de toucher un point bas».Selon les experts de la CNUCED, «au total, les 10 pays du sud de la Méditerranée attirent en 2011 38,94 milliards dollars, soit 2,6% des IDE mondiaux, quand ils pèsent pour 4% de la population mondiale. Ce montant, qui représente presque 3 milliards de plus que l'an dernier, cache en réalité de telles disparités qu'il n'est pas possible cette année de parler de tendance homogène pour cette région : une légère baisse au Maghreb, imputable aux seules Tunisie et Libye ; une dégringolade très préoccupante en Egypte et en Syrie, le premier subissant une année de désinvestissement tandis que les autres pays du Mashrek limitent les dégâts et que la Palestine flirte avec ses meilleures années ; et des investissements qui doublent quasiment en Israël et en Turquie entre 2010 et 2011». Dans sa globalité, le continent africain est stable comparé à 2010 en ce qui concerne les IDE entrants (-0,9% pour 42,7 milliards dollars en 2011), les reculs des IDE en Egypte, Libye étant largement responsables de cette performance bien en dessous de la tendance mondiale, alors que l'Afrique du Sud bénéficie d'une multiplication par quatre de ses investissements sur un an, à 5,8 milliards dollars, ajoute la CNUCED. «A l'instar de l'inquiétude que nous manifestions dans notre Newsletter de juin, la CNUCED constate dans son rapport que du fait de la crise économique, de plus en plus de pays adoptent une approche restrictive par rapport aux investissements sortants, et mettent en place des stratégies pour rapatrier les investissements étrangers afin d'améliorer leur balance des paiements, de dynamiser leur création d'emploi et leur tissu industriel», souligne le rapport de la CNUCED. Comme chaque année, la CNUCED fait le point sur le nombre de traités commerciaux ou d'investissement signés entre pays, et note que de plus en plus d'accords incluent dorénavant un volet développement durable, ou lié à la responsabilité sociale des entreprises. La CNUCED cite l'exemple de l'Algérie et de la Turquie Cependant la CNUCED précise que «pour accompagner cette tendance, le rapport 2012 introduit cette année un nouveau classement, le "FDI Contribution Index", qui tente d'évaluer la contribution au développement économique des IDE implantés dans chaque pays. La CNUCED évalue, notamment, les critères de valeur ajoutée créée, d'emploi, d'exportation, de contribution fiscale, de salaire, de dépenses en recherche et développement et en capital. Avec des résultats parfois surprenants, les rédacteurs considérant, par exemple, que la Turquie ou l'Algérie, au même titre que la Grèce, Taiwan ou le Japon sont des pays qui sous-performent, tant au niveau du stock d'IDE rapporté au PIB qu'au niveau de la contribution de ces IDE au développement économique du pays». En 2011, les pays du Maghreb ont totalisé pas moins de 6.233 millions dollars tandis que les IDE des pays du Moyen-Orient se chiffrent à 5.459 millions dollars. Quant au total du montant des investissements directs étrangers de l'ensemble des pays arabes de la Méditerranée, il est de l'ordre de 38.942 millions dollars durant l'année 2011. La Conférence des Nations unies pour le commerce et développement (CNUCED), qui vient de publier son rapport mondial des investissements qui restitue les flux financiers d'investissement direct étranger (IDE) entre les pays du monde, estime que «malgré la crise économique, les IDE ont augmenté de 16% entre 2010 et 2011, pour atteindre 1.500 milliards, mais le rapport pronostique que le niveau des IDE devrait diminuer globalement en 2012, notamment au premier semestre. Espérons que ce ne sera pas le cas partout, et que les pays arabes de Méditerranée qui ont été chahutés par les révolutions viennent de toucher un point bas».Selon les experts de la CNUCED, «au total, les 10 pays du sud de la Méditerranée attirent en 2011 38,94 milliards dollars, soit 2,6% des IDE mondiaux, quand ils pèsent pour 4% de la population mondiale. Ce montant, qui représente presque 3 milliards de plus que l'an dernier, cache en réalité de telles disparités qu'il n'est pas possible cette année de parler de tendance homogène pour cette région : une légère baisse au Maghreb, imputable aux seules Tunisie et Libye ; une dégringolade très préoccupante en Egypte et en Syrie, le premier subissant une année de désinvestissement tandis que les autres pays du Mashrek limitent les dégâts et que la Palestine flirte avec ses meilleures années ; et des investissements qui doublent quasiment en Israël et en Turquie entre 2010 et 2011». Dans sa globalité, le continent africain est stable comparé à 2010 en ce qui concerne les IDE entrants (-0,9% pour 42,7 milliards dollars en 2011), les reculs des IDE en Egypte, Libye étant largement responsables de cette performance bien en dessous de la tendance mondiale, alors que l'Afrique du Sud bénéficie d'une multiplication par quatre de ses investissements sur un an, à 5,8 milliards dollars, ajoute la CNUCED. «A l'instar de l'inquiétude que nous manifestions dans notre Newsletter de juin, la CNUCED constate dans son rapport que du fait de la crise économique, de plus en plus de pays adoptent une approche restrictive par rapport aux investissements sortants, et mettent en place des stratégies pour rapatrier les investissements étrangers afin d'améliorer leur balance des paiements, de dynamiser leur création d'emploi et leur tissu industriel», souligne le rapport de la CNUCED. Comme chaque année, la CNUCED fait le point sur le nombre de traités commerciaux ou d'investissement signés entre pays, et note que de plus en plus d'accords incluent dorénavant un volet développement durable, ou lié à la responsabilité sociale des entreprises. La CNUCED cite l'exemple de l'Algérie et de la Turquie Cependant la CNUCED précise que «pour accompagner cette tendance, le rapport 2012 introduit cette année un nouveau classement, le "FDI Contribution Index", qui tente d'évaluer la contribution au développement économique des IDE implantés dans chaque pays. La CNUCED évalue, notamment, les critères de valeur ajoutée créée, d'emploi, d'exportation, de contribution fiscale, de salaire, de dépenses en recherche et développement et en capital. Avec des résultats parfois surprenants, les rédacteurs considérant, par exemple, que la Turquie ou l'Algérie, au même titre que la Grèce, Taiwan ou le Japon sont des pays qui sous-performent, tant au niveau du stock d'IDE rapporté au PIB qu'au niveau de la contribution de ces IDE au développement économique du pays».