Les hautes températures associées aux vents d'Est pourraient générer une tempête de pollution sur la ville de Londres. Les experts de la santé ont affirmé mercredi que le "smog" (sorte de brouillard de pollution) pourrait affecter les performances des athlètes lors de ces JO de Londres. Les hautes températures associées aux vents d'Est pourraient générer une tempête de pollution sur la ville de Londres. Les experts de la santé ont affirmé mercredi que le "smog" (sorte de brouillard de pollution) pourrait affecter les performances des athlètes lors de ces JO de Londres. Et si la pollution venait contrarier la pluie de records annoncée pour les Jeux Olympiques d'été de Londres ? Les météorologues britanniques annoncent, en effet, une persistance des hautes températures et des vents venus de l'Est jusqu'à hier, jour-J de l'ouverture des JO. Or, ce phénomène pourrait créer une "tempête parfaite" de pollution urbaine qui serait loin d'être sans risque, d'après les experts de la santé. Alertant l'opinion publique, ces derniers ont affirmé que les performances des athlètes pourraient en être affectées lors des premières épreuves. Plus sérieux encore, le "smog" estival pourrait causer des problèmes de respiration ou d'inflammation des voies respiratoires. "Les athlètes sont considérés comme étant particulièrement vulnérables aux effets de l'ozone troposphérique (au niveau du sol) et d'autres polluants de l'air parce qu'ils respirent de très grands volumes", a expliqué Gary Fuller au Guardian, un expert de la qualité de l'air au King's College de Londres. "C'est donc quelque chose qui pourrait affecter leur performance". Les athlètes pratiquant des sports d'endurance, tels que le marathon, le triathlon ou le cyclisme sur route pourraient alors être les plus touchés par la pollution. Le "smog", cette espèce de brume épaisse est composé de nombreux polluants de l'air parmi lesquels les particules fines mais aussi l'ozone troposphérique. Principal polluant mis en cause, celui-ci se forme lorsque la lumière du soleil déclenche une réaction entre l'oxygène dans l'air et les émissions telles que le dioxyde d'azote émis par les véhicules et les industries lourdes. Or, c'est justement ce qui se produit actuellement. La combinaison d'une lumière solaire puissante et d'un courant d'air circulatoire entre le sud de l'Angleterre et le continent pendant plusieurs jours provoque la formation d'un "smog" hyper concentré sur Londres. Une pollution de l'air qui atteint le niveau 6 Aujourd'hui, le département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) note l'indice de pollution de l'air sur une échelle allant de 1 à 10, du plus faible au plus élevé. Pour cela, il se base aussi bien sur les concentrations d'ozone troposphérique, de dioxyde d'azote, de dioxyde de souffre que celles des petites particules de suie appelées PM10 et PM2.5. Mercredi, les prévisions donnaient ainsi une pollution de l'air "modérée" pour l'agglomération londonienne, atteignant le niveau 6 dans le parc olympique. Néanmoins, si les niveaux d'ozone montent d'un autre niveau pour atteindre 7 sur l'échelle établie, le DEFRA publiera une alerte au smog, suggérant aux personnes atteintes de problèmes aux yeux, de toux, ou de maux de gorge, de réduire leur activité physique, en particulier en extérieur. "Malheureusement, nous avons une tempête parfaite de smog prévue pour cette semaine, avec un soleil éclatant, des vitesses de vent très faibles, des vents d'Est et la perspective d'un trafic très dense car les couloirs olympiques [ndlr. permettant aux athlètes de se rendre à temps sur les sites] sont fonctionnels depuis mercredi", commente Simon Birkett, de l'équipe de campagne pour un Air Propre à Londres. La deuxième semaine est également menacée L'agence météorologique prévoiyait des températures à Londres qui pourraient avoisiner les 28°C jeudi et chuter autour des 25-26 degrés Celsius vendredi. Mais "les vents vont venir du nord de l'Europe jusqu'à vendredi", précise l'agence. Aussi, le premier événement directement concerné se déroulera samedi lorsque tous les yeux seront tournés vers le sprinter britannique Mark Cavendish, pour la course de cyclisme sur route. Une épreuve de 250 kilomètres qui devrait prendre fin vers 16h. Les pics de pollution devraient eux se situer aux alentours de midi. Au delà de ces prévisions caniculaires pour les deux prochains jours, une température plus fraîche avec des averses isolées est attendue pour le début de la semaine suivante, avec des vents venant essentiellement d'Ouest. Ceux-ci devraient améliorer la qualité de l'air d'après les spécialistes. Par ailleurs, les matches de football se situant hors du centre-ville devraient moins souffrir de la pollution urbaine puisque les banlieues montrent des niveaux moins élevés. Les prévisions actuelles annoncent que les températures plus fraîches devraient se maintenir jusqu'au milieu de la semaine prochaine. Elles devraient ensuite remonter pour la deuxième semaine des Jeux Olympiques. La qualité de l'air dépendra alors de la direction des vents. Et si la pollution venait contrarier la pluie de records annoncée pour les Jeux Olympiques d'été de Londres ? Les météorologues britanniques annoncent, en effet, une persistance des hautes températures et des vents venus de l'Est jusqu'à hier, jour-J de l'ouverture des JO. Or, ce phénomène pourrait créer une "tempête parfaite" de pollution urbaine qui serait loin d'être sans risque, d'après les experts de la santé. Alertant l'opinion publique, ces derniers ont affirmé que les performances des athlètes pourraient en être affectées lors des premières épreuves. Plus sérieux encore, le "smog" estival pourrait causer des problèmes de respiration ou d'inflammation des voies respiratoires. "Les athlètes sont considérés comme étant particulièrement vulnérables aux effets de l'ozone troposphérique (au niveau du sol) et d'autres polluants de l'air parce qu'ils respirent de très grands volumes", a expliqué Gary Fuller au Guardian, un expert de la qualité de l'air au King's College de Londres. "C'est donc quelque chose qui pourrait affecter leur performance". Les athlètes pratiquant des sports d'endurance, tels que le marathon, le triathlon ou le cyclisme sur route pourraient alors être les plus touchés par la pollution. Le "smog", cette espèce de brume épaisse est composé de nombreux polluants de l'air parmi lesquels les particules fines mais aussi l'ozone troposphérique. Principal polluant mis en cause, celui-ci se forme lorsque la lumière du soleil déclenche une réaction entre l'oxygène dans l'air et les émissions telles que le dioxyde d'azote émis par les véhicules et les industries lourdes. Or, c'est justement ce qui se produit actuellement. La combinaison d'une lumière solaire puissante et d'un courant d'air circulatoire entre le sud de l'Angleterre et le continent pendant plusieurs jours provoque la formation d'un "smog" hyper concentré sur Londres. Une pollution de l'air qui atteint le niveau 6 Aujourd'hui, le département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) note l'indice de pollution de l'air sur une échelle allant de 1 à 10, du plus faible au plus élevé. Pour cela, il se base aussi bien sur les concentrations d'ozone troposphérique, de dioxyde d'azote, de dioxyde de souffre que celles des petites particules de suie appelées PM10 et PM2.5. Mercredi, les prévisions donnaient ainsi une pollution de l'air "modérée" pour l'agglomération londonienne, atteignant le niveau 6 dans le parc olympique. Néanmoins, si les niveaux d'ozone montent d'un autre niveau pour atteindre 7 sur l'échelle établie, le DEFRA publiera une alerte au smog, suggérant aux personnes atteintes de problèmes aux yeux, de toux, ou de maux de gorge, de réduire leur activité physique, en particulier en extérieur. "Malheureusement, nous avons une tempête parfaite de smog prévue pour cette semaine, avec un soleil éclatant, des vitesses de vent très faibles, des vents d'Est et la perspective d'un trafic très dense car les couloirs olympiques [ndlr. permettant aux athlètes de se rendre à temps sur les sites] sont fonctionnels depuis mercredi", commente Simon Birkett, de l'équipe de campagne pour un Air Propre à Londres. La deuxième semaine est également menacée L'agence météorologique prévoiyait des températures à Londres qui pourraient avoisiner les 28°C jeudi et chuter autour des 25-26 degrés Celsius vendredi. Mais "les vents vont venir du nord de l'Europe jusqu'à vendredi", précise l'agence. Aussi, le premier événement directement concerné se déroulera samedi lorsque tous les yeux seront tournés vers le sprinter britannique Mark Cavendish, pour la course de cyclisme sur route. Une épreuve de 250 kilomètres qui devrait prendre fin vers 16h. Les pics de pollution devraient eux se situer aux alentours de midi. Au delà de ces prévisions caniculaires pour les deux prochains jours, une température plus fraîche avec des averses isolées est attendue pour le début de la semaine suivante, avec des vents venant essentiellement d'Ouest. Ceux-ci devraient améliorer la qualité de l'air d'après les spécialistes. Par ailleurs, les matches de football se situant hors du centre-ville devraient moins souffrir de la pollution urbaine puisque les banlieues montrent des niveaux moins élevés. Les prévisions actuelles annoncent que les températures plus fraîches devraient se maintenir jusqu'au milieu de la semaine prochaine. Elles devraient ensuite remonter pour la deuxième semaine des Jeux Olympiques. La qualité de l'air dépendra alors de la direction des vents.