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Samasafia pour bientôt
SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'AIR À SKIKDA
Publié dans El Watan le 09 - 01 - 2005

Une bonne nouvelle pour les Skikdis, leur ville devra certainement constituer la quatrième grande agglomération au niveau national à se voir dotée du réseau Samasafia pour la surveillance de la qualité de l'air.
L'information confirmée par M. Tebbani, directeur de l'environnement de la wilaya de Skikda, est actuellement au stade de la prospection et son aboutissement ne devrait pas trop tarder. Selon M. Tebbani : « L'implantation du réseau Samsafia à Skikda s'inscrit naturellement dans la nouvelle politique nationale de la protection de l'environnement. C'est un outil considérable pour accompagner les mesures législatives et pratiques déjà engagées par le département de l'environnement en ce sens qu'il nous permettra d'apprécier les taux de pollution atmosphérique urbaine et d'engager les démarches palliatives en enclenchant un ensemble de mesures visant à contrôler la qualité de l'air et à protéger la santé publique. » L'implantation du réseau (quatre stations reliées à un poste central) est accompagnée par l'apport du bureau d'études allemand GTZ. Le choix des sites devrant accueillir les stations est actuellement à sa phase d'étude, quoique deux sites devraient à coup sûr accueillir l'une de ces stations. Il s'agit d'abord du centre-ville où une forte concentration de smog a tendance à devenir quasi quotidienne en été. Le deuxième site concerne la plateforme pétrochimique. Un choix qui répondrait scientifiquement aux éventuels émanations de la raffinerie de Skikda. Les autres stations seront vraisemblablement implantées dans les zones périphériques où la concentration des particules fines de poussières risquent à coup sûr d'étonner plus d'un. Le réseau Samasafia de Skikda aura à mesurer la concentration de plusieurs polluants urbains et industriels connus : oxyde d'azote, l'oxyde de carbone, les hydrocarbures, les poussières fines, le dioxyde de soufre et l'ozone des basses couches. A l'instar des réseaux d'Alger, de Annaba et d'Oran, il fonctionnera en continu en faisant appel aux techniques les plus performantes et sera conforme aux normes internationales de mesures. Selon le directeur de l'environnement, un bulletin relatif à la qualité de l'air devra être communiqué et dans le cas où des pics de pollution viendront à être détectés, les pouvoirs publics réagiront instantanément, en fonction de la nature des polluants, en décidant d'un certain nombre de mesures. A cet effet, l'intervention des décideurs aura à riposter aux deux seuils de pollution éventuels. D'abord informer les personnes à risques (asthmatiques, personnes âgées...) et leur dispenser des conseils sanitaires en cas de pollution de courte durée. Ensuite, au cas où le seuil alerte est déclaré, c'est-à-dire au cas où une forte concentration d'un quelconque polluant est détectée, des mesures plus draconiennes peuvent êtres envisagées comme l'arrêt des sources fixes de pollution (infrastructures industrielles) ou la limitation du trafic des sources mobiles (parc automobile). Cette approche devra instaurer un nouveau réflexe chez les habitants de Skikda. Elle permettra surtout de se faire une idée plus « scientifique » de l'état atmosphérique d'une ville longtemps pressentie comme l'une des agglomérations les plus polluées d'Algérie. Une idée qui tient ses essences de la présence d'infrastructure pétrochimique des plus importantes du pays à l'exemple de la raffinerie de Skikda. Il y a lieu aussi de mentionner la dégradation de l'hygiène urbaine. Le smog engendré par l'impressionnante circulation automobile et l'état poussiéreux de la ville sont également des pourvoyeurs par excellence de polluants tous aussi nocifs que les hydrocarbures. A rappeler que le réseau Samasafia a été installé en Algérie depuis avril 2002. Il représente un des premiers réseaux de contrôle de l'atmosphère en Afrique. Il s'inscrit dans l'esprit de l'accord d'association avec l'Union européenne en vue de l'intégration de notre pays dans la politique atmosphérique euro- méditerranéenne qui se base sur des exigences quant à certaines normes internationales. Le réseau national Samsafia qui n'est qu'à ses débuts ambitionne tout de même de couvrir les agglomérations dépassant les 500 000 habitants. Un vœu assez cher , surtout quand on apprend qu'une seule station coûte 1 milliard de centimes. Mais en parallèle, il serait aussi bon d'apprendre que le coût des dommages causés par la pollution atmosphérique en Algérie est estimé à 600 millions de dollars chaque année. Ce qui représente en fait 1,5% du PIB. En plus de l'impact économique, la pollution atmosphérique est la cause principale de 40% de la mortalité infantile, sans parler des 700 000 asthmatiques qui en souffrent et qui seront 800 000 en 2010. Une situation alarmante que le réseau Samasfia, et à défaut d'atténuer directement, devrait cependant contribuer du moins à instaurer des réflexes sanitaires et servir d'appoint et de référence tangible pour des mesures beaucoup plus vertes.

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