Les magasins de grandes surfaces et les supermarchés réalisent de grandes performances en gonflant leurs chiffres d'affaires et en faisant des bénéfices astronomiques durant le mois sacré de Ramadhan. Les magasins de grandes surfaces et les supermarchés réalisent de grandes performances en gonflant leurs chiffres d'affaires et en faisant des bénéfices astronomiques durant le mois sacré de Ramadhan. En Algérie, avec l'ouverture des magasins géants, à l'image d'Ardis et d'Uno, les consommateurs algériens affluent considérablement, notamment durant les week-ends et le mois de Ramadhan afin de s'approvisionner en produits alimentaires de large consommation car, on y trouve tout sur place et, en plus, l'usage du parking automobile favorise l'afflux des clients. Selon des statistiques, une famille algérienne moyenne a besoin au moins de 35.000 DA pour subvenir à ses besoins alimentaires durant le mois sacré alors qu'en France, il faut, environ 250 euros pour passer le Ramadhan convenablement, sachant que les prix restent stables et ne subissent aucune hausse durant ce mois du carême. En dépit de la hausse vertigineuse des prix alimentaires durant le mois du jeûne, notamment pour ce qui est des viandes rouges et blanches (un kilo de viande coûte jusqu'à 1100 DA alors que le poulet vaut pas moins de 350 DA le kilogramme), les consommateurs algériens continuent, tant bien que mal, à faire des provisions alimentaires dans les supermarchés où ils ont une variété de prix. Mais les grands espaces et les commodités offertes par les supermarchés nouvellement construits à Alger aux consommateurs attirent, de plus en plus une clientèle qui se fidélise au fil des mois. Un kilogramme de viande de bœuf coûte entre 4 et 5 euros alors qu'un poulet est vendu seulement à 3 euros, tandis que les prix des fruits et légumes sont aisément et largement accessibles à toutes bourses. En somme, la bouffetance n'est pas chère dans les pays européens à forte concentration de populations musulmanes où la concurrence astreint les commerçants à pratiquer des prix raisonnables sans spéculation, ni surenchères. L'Observatoire économique méditerranéen souligne que «plusieurs enseignes choisissent de s'adresser directement aux pratiquants pendant cette période de jeûne. En espérant attirer des clients qui devraient dépenser près de 350 millions d'euros sur le mois». «Le chariot moyen d'une famille qui fait le Ramadhan augmente de 30%», indique Abbas Bendali, directeur de la société d'études spécialisée Solis. Ce marché est évalué à 350 millions d'euros cette année. Une aubaine pour les distributeurs qui comptent bien en profiter en visant cette fois directement ces consommateurs, rapporte cette source. Le supermarché Auchan prévoit simplement de «lancer des opérations "saveurs orientales" avec une offre produits spécifiques dans une majorité de magasins», explique un porte-parole. Le mot «ramadhan» n'apparaîtra pas spécifiquement «car ce sont des produits qui répondent à nos clients pendant le Ramadhan mais qui peuvent aussi en intéresser d'autres», ajoute-t-il. Les experts et les analystes précisent que les clients se rabattent souvent sur les magasins de grandes surfaces. «L'appât du gain et le manque à gagner» poussent les enseignes à revoir leur communication, notamment dans les zones où la population musulmane est concentrée, affirme Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue spécialiste du sujet à l'université d'Aix-Marseille. Elle ajoute que «ce qui est en jeu, c'est la récupération des millions de personnes qui vont s'approvisionner prioritairement dans les épiceries. Le Ramadhan est une période particulièrement propice pour tester de nouvelles gammes halal en communiquant surtout sur son caractère festif et en minorant sa dimension religieuse». Les enseignes vont essentiellement cibler les produits les plus consommés pendant la période. «Les feuilles de brick, les dattes, le lait fermenté et les soupes traditionnelles du Maghreb, l'harira et la chorba» connaissent des pics de vente lors du Ramadhan, relève Solis. Seule crainte des distributeurs cette année : une clientèle moins présente pendant ce Ramadhan 2012, qui tombe cette année entièrement pendant les congés d'été. En Algérie, avec l'ouverture des magasins géants, à l'image d'Ardis et d'Uno, les consommateurs algériens affluent considérablement, notamment durant les week-ends et le mois de Ramadhan afin de s'approvisionner en produits alimentaires de large consommation car, on y trouve tout sur place et, en plus, l'usage du parking automobile favorise l'afflux des clients. Selon des statistiques, une famille algérienne moyenne a besoin au moins de 35.000 DA pour subvenir à ses besoins alimentaires durant le mois sacré alors qu'en France, il faut, environ 250 euros pour passer le Ramadhan convenablement, sachant que les prix restent stables et ne subissent aucune hausse durant ce mois du carême. En dépit de la hausse vertigineuse des prix alimentaires durant le mois du jeûne, notamment pour ce qui est des viandes rouges et blanches (un kilo de viande coûte jusqu'à 1100 DA alors que le poulet vaut pas moins de 350 DA le kilogramme), les consommateurs algériens continuent, tant bien que mal, à faire des provisions alimentaires dans les supermarchés où ils ont une variété de prix. Mais les grands espaces et les commodités offertes par les supermarchés nouvellement construits à Alger aux consommateurs attirent, de plus en plus une clientèle qui se fidélise au fil des mois. Un kilogramme de viande de bœuf coûte entre 4 et 5 euros alors qu'un poulet est vendu seulement à 3 euros, tandis que les prix des fruits et légumes sont aisément et largement accessibles à toutes bourses. En somme, la bouffetance n'est pas chère dans les pays européens à forte concentration de populations musulmanes où la concurrence astreint les commerçants à pratiquer des prix raisonnables sans spéculation, ni surenchères. L'Observatoire économique méditerranéen souligne que «plusieurs enseignes choisissent de s'adresser directement aux pratiquants pendant cette période de jeûne. En espérant attirer des clients qui devraient dépenser près de 350 millions d'euros sur le mois». «Le chariot moyen d'une famille qui fait le Ramadhan augmente de 30%», indique Abbas Bendali, directeur de la société d'études spécialisée Solis. Ce marché est évalué à 350 millions d'euros cette année. Une aubaine pour les distributeurs qui comptent bien en profiter en visant cette fois directement ces consommateurs, rapporte cette source. Le supermarché Auchan prévoit simplement de «lancer des opérations "saveurs orientales" avec une offre produits spécifiques dans une majorité de magasins», explique un porte-parole. Le mot «ramadhan» n'apparaîtra pas spécifiquement «car ce sont des produits qui répondent à nos clients pendant le Ramadhan mais qui peuvent aussi en intéresser d'autres», ajoute-t-il. Les experts et les analystes précisent que les clients se rabattent souvent sur les magasins de grandes surfaces. «L'appât du gain et le manque à gagner» poussent les enseignes à revoir leur communication, notamment dans les zones où la population musulmane est concentrée, affirme Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue spécialiste du sujet à l'université d'Aix-Marseille. Elle ajoute que «ce qui est en jeu, c'est la récupération des millions de personnes qui vont s'approvisionner prioritairement dans les épiceries. Le Ramadhan est une période particulièrement propice pour tester de nouvelles gammes halal en communiquant surtout sur son caractère festif et en minorant sa dimension religieuse». Les enseignes vont essentiellement cibler les produits les plus consommés pendant la période. «Les feuilles de brick, les dattes, le lait fermenté et les soupes traditionnelles du Maghreb, l'harira et la chorba» connaissent des pics de vente lors du Ramadhan, relève Solis. Seule crainte des distributeurs cette année : une clientèle moins présente pendant ce Ramadhan 2012, qui tombe cette année entièrement pendant les congés d'été.