Le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré, a annoncé, dimanche, la création de plusieurs organes et commissions destinés à sortir de l'impasse un pays plongé dans la crise politique depuis le coup d'Etat du 22 mars. Le chef de l'Etat est revenu à Bamako vendredi après avoir passé deux mois en convalescence en France après avoir été frappé violemment par des manifestants qui avaient pris d'assaut le palais présidentiel fin mai. Dans un discours retransmis à la télévision d'Etat dimanche soir, il a appelé les Maliens à pardonner et à s'unir derrière les efforts déployés pour résoudre la crise politique. Profitant de la confusion qui a suivi un coup d'Etat militaire le 22 mars, les islamistes se sont emparés du nord du Mali avec l'aide des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Ansar Dine, rejoint par d'autres groupes islamistes comme Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a ensuite évincé les insurgés touareg et pris le contrôle de la moitié du territoire avec, notamment, Gao, Kidal et Tombouctou. Dans son discours dimanche soir, le chef de l'Etat a annoncé qu'il allait mener des consultations en vue de la création d'un nouveau gouvernement d'union nationale. Cheick Modibo Diarra, nommé à la tête d'un gouvernement de transition le 17 avril dernier, avait affirmé, samedi, qu'il ne démissionnerait pas, rapporte Reuters. Le président Traoré a également annoncé la création de deux postes de vice-président, détenu par un militaire et un des "acteurs sociaux". Un conseil national de transition et une commission spéciale de négociation avec les groupes armés qui contrôlent le Nord vont également voir le jour. Face à la crise qui secoue le Mali, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé ce week-end que la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) déposerait "prochainement" une nouvelle demande de résolution auprès du Conseil de sécurité de l'Onu pour une intervention militaire au Mali. Le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté le 5 juillet à l'unanimité une résolution qui soutenait les efforts de la Cédéao pour mettre fin à la crise dans le nord du Mali, contrôlé en grande partie par les islamistes, et laissait la porte ouverte à une intervention militaire. Le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré, a annoncé, dimanche, la création de plusieurs organes et commissions destinés à sortir de l'impasse un pays plongé dans la crise politique depuis le coup d'Etat du 22 mars. Le chef de l'Etat est revenu à Bamako vendredi après avoir passé deux mois en convalescence en France après avoir été frappé violemment par des manifestants qui avaient pris d'assaut le palais présidentiel fin mai. Dans un discours retransmis à la télévision d'Etat dimanche soir, il a appelé les Maliens à pardonner et à s'unir derrière les efforts déployés pour résoudre la crise politique. Profitant de la confusion qui a suivi un coup d'Etat militaire le 22 mars, les islamistes se sont emparés du nord du Mali avec l'aide des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Ansar Dine, rejoint par d'autres groupes islamistes comme Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a ensuite évincé les insurgés touareg et pris le contrôle de la moitié du territoire avec, notamment, Gao, Kidal et Tombouctou. Dans son discours dimanche soir, le chef de l'Etat a annoncé qu'il allait mener des consultations en vue de la création d'un nouveau gouvernement d'union nationale. Cheick Modibo Diarra, nommé à la tête d'un gouvernement de transition le 17 avril dernier, avait affirmé, samedi, qu'il ne démissionnerait pas, rapporte Reuters. Le président Traoré a également annoncé la création de deux postes de vice-président, détenu par un militaire et un des "acteurs sociaux". Un conseil national de transition et une commission spéciale de négociation avec les groupes armés qui contrôlent le Nord vont également voir le jour. Face à la crise qui secoue le Mali, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé ce week-end que la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) déposerait "prochainement" une nouvelle demande de résolution auprès du Conseil de sécurité de l'Onu pour une intervention militaire au Mali. Le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté le 5 juillet à l'unanimité une résolution qui soutenait les efforts de la Cédéao pour mettre fin à la crise dans le nord du Mali, contrôlé en grande partie par les islamistes, et laissait la porte ouverte à une intervention militaire.