Douze jours se sont déjà écoulés depuis le début du mois de Ramadhan. Beaucoup de jeûneurs s'échauffent d'ores et déjà les doigts pour entamer le décompte de ce qui reste des trente rudes journées de carème de cette année. Ce mois de Ramadhan s'avère, jusque-là, des plus éprouvants, car coincidant avec la période des pics de chaleur et les canicules Douze jours se sont déjà écoulés depuis le début du mois de Ramadhan. Beaucoup de jeûneurs s'échauffent d'ores et déjà les doigts pour entamer le décompte de ce qui reste des trente rudes journées de carème de cette année. Ce mois de Ramadhan s'avère, jusque-là, des plus éprouvants, car coincidant avec la période des pics de chaleur et les canicules En fait, si la communauté musulmane considère le mois sacré comme étant l'occasion des grands sacrifices, du recueillement et des textes de la foi et de la piété, malheureusement, pour beaucoup d'Algériens, le jeûne n'aura pas été une mince affaire cette année. L'impact est ressenti sur le plan social. En effet, l'activité socio-professionnelle a largement ralenti depuis les premiers jours de Ramadhan. Les Algériens ont prouvé, encore une fois, avoir du mal à concilier «carême» et «travail». Bien que les horaires de travail ont bel et bien été aménagés pour cette grande occasion de piété, de nombreux secteurs sont carrément paralysés depuis ces derniers jours. Les secteurs vitaux notamment, la poste, les banques, le transport et les marchés et certaines institutions publiques ont carrément dû déployer leurs armadas humaines en vue d'assurer la continuité et la régularité des prestations de service aux usagers algériens, mais, en vain. Il s'avère que le changement du rythme diététique et le chamboulement de l'horloge biologique sont à l'origine de coup de fatigue éprouvée par les jeûneurs. Par conséquent, la qualité des prestations de services, chez nous, a empiré. La lenteur de la prestation, le mutisme des employés et leur passivité sont souvent à l'origine du mécontentement des usagers, et provoquent parfois des bagarres dont les dégâts peuvent être assez conséquents. Et pourtant, le culte musulman veut que le mois de Ramdhan soit le symbole du partage du pardon et de la consécration de la foi, dans le cadre d'un rite exclusivement consacré à la prière et à la piété. Le prophète Mohamed (QSSL) a dit : « Jeûnez, vous acquérez la santé». En fait, le jeûne enseigne l'autodiscipline, raffermit la volonté et exerce l'homme à l'endurance. Il réunit toutes ces conditions pour que cet apprentissage réussisse. De notre vécu, le constat démontre que peu de ces conditions sont, malheureusement, respectées. «Nous (Algériens) sommes un peuple à fleur de peau et la moindre occasion est profitable pour beaucoup de travaileurs de fuir leurs missions professionnelles et cette fois-ci , c'est par les grandes chaleurs et le carême que toutes les carences sont justifiées chez nous », nous révèlera un septuagénaire en attente de son tours de passage dans un guichet de poste. «Nul besoin de cacher le soleil avec un tami, puisqu'il est incontestable que beaucoup d'algériens sont de véritables flémards et de grands fainéants», a-t-il conclu. Une cliente de la société de gestion de l'eau, a déploré le fait que certains employés de guichets fassent preuve d'une inertie rongeante et s'obstinent à ralentir leurs pas sous prétexte de la fatigue du jeûne et le surmenage. «C'est comme s' ils étaient seuls à jeûner», a-t-elle supputé, «ils ne comprennent pas que nous (usagers) jeûnons aussi et nombre d'entre nous sont atteints de maladies chroniques mais ne rechignent pas», a-t-elle ajouté. Certes, les différentes études spécialisées, ont démontré que le jeûne s'accompagne de perturbations hormonales, lesquelles seraient beaucoup plus liées aux changements des heures de repas. Ces perturbations peuvent se traduire par des baisses de forme, des perturbations du sommeil, des troubles digestifs et des coups de barres moraux dans les cas les plus aigûs. Néanmoins, certains comportements, simples et faciles, sont préconisés pour en diminuer les effets. Il s'agit, pour l'essentiel, du contrôle alimentaire, verbal, visuel, auditif, de l'humeur et le self contrôle. Le jeûne apparaît comme une véritable école de la discipline, de l'endurance et de la patience. Selon une étude récente de la FOREM, le paramètre le plus influent sur les comportements sociaux durant le mois de Ramadhan sont bel et bien les horaires des prises alimentaires, notamment, les deux repas, de la ruptûre du jeûne et celui de l'aube. Le comportement alimentaire s'avère donc déterminant, suivi du rythme des veillées et du coucher qui se font de plus en plus tardifs. L' adaptation d'une bonne hygiène de vie, consacrée au mois de Ramadhan en ces périodes de chaleurs particulièrement, serait à même de remettre de l'ordre dans le quotidien des jeûneurs, notamment, les travailleurs. Pour ce faire, les nutritionnistes conseillent de boire plus que d'habitude, notamment, les produits laitiers, choisir des aliments contenant des sucres lents (céréales, farines, semoules), et consommer des fruits frais pour leur richesse en vitamines. Il est conseillé, aussi, de commencer la ruptûre du jeûne avec des dattes et du lait ou produit laitier ou de l'eau voire un fruit et surtout de différer le repas à une ou deux heures plus tard. Ce dernier doit être riche en légumes et en salade avec de l'huile d'olive (donc riche en fibres). Faire du couscous pour le repas du s'hour est un bon choix, car il est riche en sucres lents, ce qui convient parfaitement au jeûne. Un bon cycle de sommeil est fortement préconisé. Loin de vouloir éreinter la sensibilité des agents de bureaux, l'activité professionnelle en extérieur s'avère très intence à travers les quatre coins du pays. En outre, des milliers d'agricultueurs s'attellent pour achever la présente campagne de récoltes. Les températures caniculaires et le jeûne sont loin de les en démobiliser. Les témoignages de certains d'entre-eux, révèlent, que les comportements alimentaires traditionnels, restent les plus efficaces pour combattre la fatigue et la sécheresse. «Personnellement, j'ai de plus en plus de mal ces derniers jours à finir les journées de boulot»,nous révèlera un agriculteur de l'est du pays, et de poursuivre : «Pour éviter d'avoir soif, on se réveille à 3h 30, nous prenons le s'hour, beaucoup d'eau et des fruits tels que la pastèque, ça nous aide à tenir la matinée, puis tout dépend des capacités physiques et morales de chacun». En fait, si la communauté musulmane considère le mois sacré comme étant l'occasion des grands sacrifices, du recueillement et des textes de la foi et de la piété, malheureusement, pour beaucoup d'Algériens, le jeûne n'aura pas été une mince affaire cette année. L'impact est ressenti sur le plan social. En effet, l'activité socio-professionnelle a largement ralenti depuis les premiers jours de Ramadhan. Les Algériens ont prouvé, encore une fois, avoir du mal à concilier «carême» et «travail». Bien que les horaires de travail ont bel et bien été aménagés pour cette grande occasion de piété, de nombreux secteurs sont carrément paralysés depuis ces derniers jours. Les secteurs vitaux notamment, la poste, les banques, le transport et les marchés et certaines institutions publiques ont carrément dû déployer leurs armadas humaines en vue d'assurer la continuité et la régularité des prestations de service aux usagers algériens, mais, en vain. Il s'avère que le changement du rythme diététique et le chamboulement de l'horloge biologique sont à l'origine de coup de fatigue éprouvée par les jeûneurs. Par conséquent, la qualité des prestations de services, chez nous, a empiré. La lenteur de la prestation, le mutisme des employés et leur passivité sont souvent à l'origine du mécontentement des usagers, et provoquent parfois des bagarres dont les dégâts peuvent être assez conséquents. Et pourtant, le culte musulman veut que le mois de Ramdhan soit le symbole du partage du pardon et de la consécration de la foi, dans le cadre d'un rite exclusivement consacré à la prière et à la piété. Le prophète Mohamed (QSSL) a dit : « Jeûnez, vous acquérez la santé». En fait, le jeûne enseigne l'autodiscipline, raffermit la volonté et exerce l'homme à l'endurance. Il réunit toutes ces conditions pour que cet apprentissage réussisse. De notre vécu, le constat démontre que peu de ces conditions sont, malheureusement, respectées. «Nous (Algériens) sommes un peuple à fleur de peau et la moindre occasion est profitable pour beaucoup de travaileurs de fuir leurs missions professionnelles et cette fois-ci , c'est par les grandes chaleurs et le carême que toutes les carences sont justifiées chez nous », nous révèlera un septuagénaire en attente de son tours de passage dans un guichet de poste. «Nul besoin de cacher le soleil avec un tami, puisqu'il est incontestable que beaucoup d'algériens sont de véritables flémards et de grands fainéants», a-t-il conclu. Une cliente de la société de gestion de l'eau, a déploré le fait que certains employés de guichets fassent preuve d'une inertie rongeante et s'obstinent à ralentir leurs pas sous prétexte de la fatigue du jeûne et le surmenage. «C'est comme s' ils étaient seuls à jeûner», a-t-elle supputé, «ils ne comprennent pas que nous (usagers) jeûnons aussi et nombre d'entre nous sont atteints de maladies chroniques mais ne rechignent pas», a-t-elle ajouté. Certes, les différentes études spécialisées, ont démontré que le jeûne s'accompagne de perturbations hormonales, lesquelles seraient beaucoup plus liées aux changements des heures de repas. Ces perturbations peuvent se traduire par des baisses de forme, des perturbations du sommeil, des troubles digestifs et des coups de barres moraux dans les cas les plus aigûs. Néanmoins, certains comportements, simples et faciles, sont préconisés pour en diminuer les effets. Il s'agit, pour l'essentiel, du contrôle alimentaire, verbal, visuel, auditif, de l'humeur et le self contrôle. Le jeûne apparaît comme une véritable école de la discipline, de l'endurance et de la patience. Selon une étude récente de la FOREM, le paramètre le plus influent sur les comportements sociaux durant le mois de Ramadhan sont bel et bien les horaires des prises alimentaires, notamment, les deux repas, de la ruptûre du jeûne et celui de l'aube. Le comportement alimentaire s'avère donc déterminant, suivi du rythme des veillées et du coucher qui se font de plus en plus tardifs. L' adaptation d'une bonne hygiène de vie, consacrée au mois de Ramadhan en ces périodes de chaleurs particulièrement, serait à même de remettre de l'ordre dans le quotidien des jeûneurs, notamment, les travailleurs. Pour ce faire, les nutritionnistes conseillent de boire plus que d'habitude, notamment, les produits laitiers, choisir des aliments contenant des sucres lents (céréales, farines, semoules), et consommer des fruits frais pour leur richesse en vitamines. Il est conseillé, aussi, de commencer la ruptûre du jeûne avec des dattes et du lait ou produit laitier ou de l'eau voire un fruit et surtout de différer le repas à une ou deux heures plus tard. Ce dernier doit être riche en légumes et en salade avec de l'huile d'olive (donc riche en fibres). Faire du couscous pour le repas du s'hour est un bon choix, car il est riche en sucres lents, ce qui convient parfaitement au jeûne. Un bon cycle de sommeil est fortement préconisé. Loin de vouloir éreinter la sensibilité des agents de bureaux, l'activité professionnelle en extérieur s'avère très intence à travers les quatre coins du pays. En outre, des milliers d'agricultueurs s'attellent pour achever la présente campagne de récoltes. Les températures caniculaires et le jeûne sont loin de les en démobiliser. Les témoignages de certains d'entre-eux, révèlent, que les comportements alimentaires traditionnels, restent les plus efficaces pour combattre la fatigue et la sécheresse. «Personnellement, j'ai de plus en plus de mal ces derniers jours à finir les journées de boulot»,nous révèlera un agriculteur de l'est du pays, et de poursuivre : «Pour éviter d'avoir soif, on se réveille à 3h 30, nous prenons le s'hour, beaucoup d'eau et des fruits tels que la pastèque, ça nous aide à tenir la matinée, puis tout dépend des capacités physiques et morales de chacun».