Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a transmis vendredi aux juges chargés du dossier des documents déclassifiés sur l'affaire Merah. Manuel Valls a suivi l'avis favorable à la levée du secret défense émis par la Commission consultative du secret de la défense nationale concernant des documents de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), indique un communiqué du ministère. Cette transmission à la justice concerne "l'ensemble des documents à l'exception des pièces et informations qui pourraient remettre en cause l'indispensable confidentialité des données relatives à l'organisation, aux méthodes de travail et à l'identité des personnels travaillant au sein de la DCRI". Parallèlement, Manuel Valls a adressé une lettre de mission à deux hauts fonctionnaires de l'Inspection générale de la police nationale leur demandant de "proposer des axes d'amélioration ou de réformes dans le fonctionnement et la collaboration entre les services". Le ministre avait promis, le 12 juillet, devant la commission des lois de l'Assemblée nationale de faire en sorte que "toute la lumière" soit faite sur ce dossier. Les documents transmis aux juges sont notamment susceptibles d'éclairer les liens entre la DCRI et Mohamed Merah, avant que ce dernier ne tue sept personnes en mars à Toulouse et Montauban. L'ancien patron de la DCRI Bernard Squarcini, limogé par le nouveau pouvoir de gauche, a nié que Mohamed Merah ait été un indicateur de son service. Depuis, les familles des victimes et Manuel Valls se sont dits choqués par la diffusion d'enregistrements de conversations entre Mohamed Merah et des policiers lors du siège de son domicile, qui s'est achevé par la mort du jeune homme, rapporte Reuters. L'intégralité de ces enregistrements, qui représentent 200 pages, a été également publiée par Libération. Le quotidien estime que ces documents révèlent l'amateurisme des services de renseignement. Approuvant la levée du secret défense, le député UMP Guillaume Larrivé appelle Manuel Valls à renforcer la législation antiterroriste à la lumière de l'affaire Merah. Le précédent gouvernement avait préparé à la demande de Nicolas Sarkozy un texte prévoyant, notamment, de poursuivre pénalement à son retour en France toute personne s'étant rendue à l'étranger pour y suivre des travaux d'endoctrinement, rappelle-t-il dans un communiqué. Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a transmis vendredi aux juges chargés du dossier des documents déclassifiés sur l'affaire Merah. Manuel Valls a suivi l'avis favorable à la levée du secret défense émis par la Commission consultative du secret de la défense nationale concernant des documents de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), indique un communiqué du ministère. Cette transmission à la justice concerne "l'ensemble des documents à l'exception des pièces et informations qui pourraient remettre en cause l'indispensable confidentialité des données relatives à l'organisation, aux méthodes de travail et à l'identité des personnels travaillant au sein de la DCRI". Parallèlement, Manuel Valls a adressé une lettre de mission à deux hauts fonctionnaires de l'Inspection générale de la police nationale leur demandant de "proposer des axes d'amélioration ou de réformes dans le fonctionnement et la collaboration entre les services". Le ministre avait promis, le 12 juillet, devant la commission des lois de l'Assemblée nationale de faire en sorte que "toute la lumière" soit faite sur ce dossier. Les documents transmis aux juges sont notamment susceptibles d'éclairer les liens entre la DCRI et Mohamed Merah, avant que ce dernier ne tue sept personnes en mars à Toulouse et Montauban. L'ancien patron de la DCRI Bernard Squarcini, limogé par le nouveau pouvoir de gauche, a nié que Mohamed Merah ait été un indicateur de son service. Depuis, les familles des victimes et Manuel Valls se sont dits choqués par la diffusion d'enregistrements de conversations entre Mohamed Merah et des policiers lors du siège de son domicile, qui s'est achevé par la mort du jeune homme, rapporte Reuters. L'intégralité de ces enregistrements, qui représentent 200 pages, a été également publiée par Libération. Le quotidien estime que ces documents révèlent l'amateurisme des services de renseignement. Approuvant la levée du secret défense, le député UMP Guillaume Larrivé appelle Manuel Valls à renforcer la législation antiterroriste à la lumière de l'affaire Merah. Le précédent gouvernement avait préparé à la demande de Nicolas Sarkozy un texte prévoyant, notamment, de poursuivre pénalement à son retour en France toute personne s'étant rendue à l'étranger pour y suivre des travaux d'endoctrinement, rappelle-t-il dans un communiqué.