La mission de l'Union européenne d'observation électorale a rendu public, hier à Alger, le rapport final sur les élections législatives du 10 mai dernier. Sans surprise, le rapport reprend les grandes lignes déjà esquissées lors de la déclaration préliminaire faite par le chef de la mission, Ignacio Ignacio Sanchez Salafranca, membre du Parlement européen et président de la mission des observateurs de l'Union européenne (UE) chargée du suivi des élections législatives, au lendemain du scrutin. La mission de l'Union européenne d'observation électorale a rendu public, hier à Alger, le rapport final sur les élections législatives du 10 mai dernier. Sans surprise, le rapport reprend les grandes lignes déjà esquissées lors de la déclaration préliminaire faite par le chef de la mission, Ignacio Ignacio Sanchez Salafranca, membre du Parlement européen et président de la mission des observateurs de l'Union européenne (UE) chargée du suivi des élections législatives, au lendemain du scrutin. Le rapport indique que «le jour du scrutin, la mission a constaté une atmosphère généralement calme et ordonnée durant les opérations de vote, depuis l'ouverture jusqu'au dépouillement». Les observateurs de l'UE ont relevé que la majorité des bureaux de vote ont ouvert à l'heure avec l'ensemble du matériel nécessaire à leur fonctionnement, notant que les représentants des candidats/partis politiques étaient présents dans la plupart des bureaux de vote observés. Les phases de compilation des résultats, au niveau des commissions électorales communales, puis de consolidation, au niveau des commissions électorales de wilayas, s'étaient elles aussi "généralement déroulées dans le calme", ajoute la même source qui juge toutefois, "insuffisante" la transparence des opérations, au sein des deux niveaux de commissions électorales. Une insuffisance due selon le rapport notamment à une "présence limitée des représentants des partis politiques/candidats et de l'absence dans un cas sur quatre du président de la Commission locale de surveillance des élections". Les observateurs européens ont, par ailleurs, qualifié de "médiocres" les performances des représentants des candidats, "garde-fou essentiel pour assurer la transparence des scrutins, et donc l'acceptation des résultats". Les représentants des candidats "sont généralement restés passifs, même face aux failles observées ponctuellement pour préserver l'intégrité des scrutins ou bien le secret du vote", souligne la même source qui précise que le travail d'observation "a pu être mené à terme et a permis à la mission d'élaborer des conclusions et des recommandations sur la base du travail de ses observateurs". Sur l'évènement en lui-même, la mission remarque que la multiplication des candidatures lors des élections législatives du 10 mai en Algérie a conduit à un "émiettement des voix", favorisant ainsi les partis prédominants. Toutefois, la mission de l'UE estime que la participation de 44 partis politiques (dont 21 récemment accrédités), et de 185 listes indépendantes a permis d'élargir l'offre politique. Elle note que "l' émiettement des voix, lequel, combiné à l'élimination des listes n'ayant pas obtenu cinq pour cent des suffrages au niveau de chaque wilaya, a favorisé les partis prédominants", notamment le Front de libération nationale (FLN). Quant aux partis dits "islamistes", les observateurs européens notent que ces derniers "n'ont pas connu le même résultat que dans les pays de la sous-région", expliquant cela par le fait que la "décennie noire" des années 1990 a "fortement marqué les citoyens algériens, alors qu'un parti comme le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a participé au gouvernement depuis maintenant 17 ans". S'agissant de la campagne électorale, la mission européenne note que les partis de l'Alliance présidentielle (FLN, RND et MSP) "ont été les plus actifs, car disposant notamment de moyens plus conséquents", lors de cette campagne qui, selon elle, "n'a pas suscité d'enthousiasme". Les observateurs européens remarquent, en outre, que l'avancement de la présentation des résultats provisoires le 11 mai au soir par le ministère de l'Intérieur, uniquement par siège et par genre au niveau national sur la base des procès-verbaux des 1.541 communes du pays et les 117 commissions électorales des circonscriptions diplomatiques ou consulaires, "s'est produit au même moment où se poursuivait le travail de consolidation au sein des différentes commissions". Le rapport considère que "l'absence de publication des résultats détaillés a affaibli la transparence de ce processus électoral, compliquant la lisibilité des sièges attribués qui ont alors fait l'objet de contestation par certains partis politiques et les représentants de la société civile". A propos de la couverture médiatique des législatives, la mission constate que les journalistes "ont pu couvrir la campagne librement et aucun épisode d'intimidation ou de discrimination envers la presse n'a été signalé".Pour rappel, arrivée à Alger le 30 mars, la mission, dirigée par le chef observateur, Jose Ignacio Salafranca, membre du Parlement européen, avait été officiellement lancée le 16 avril .Son mandat portait sur une évaluation "approfondie et détaillée" du processus électoral selon les critères définis par la loi algérienne ainsi que les obligations régionales et internationales applicables aux élections démocratiques. Le rapport indique que «le jour du scrutin, la mission a constaté une atmosphère généralement calme et ordonnée durant les opérations de vote, depuis l'ouverture jusqu'au dépouillement». Les observateurs de l'UE ont relevé que la majorité des bureaux de vote ont ouvert à l'heure avec l'ensemble du matériel nécessaire à leur fonctionnement, notant que les représentants des candidats/partis politiques étaient présents dans la plupart des bureaux de vote observés. Les phases de compilation des résultats, au niveau des commissions électorales communales, puis de consolidation, au niveau des commissions électorales de wilayas, s'étaient elles aussi "généralement déroulées dans le calme", ajoute la même source qui juge toutefois, "insuffisante" la transparence des opérations, au sein des deux niveaux de commissions électorales. Une insuffisance due selon le rapport notamment à une "présence limitée des représentants des partis politiques/candidats et de l'absence dans un cas sur quatre du président de la Commission locale de surveillance des élections". Les observateurs européens ont, par ailleurs, qualifié de "médiocres" les performances des représentants des candidats, "garde-fou essentiel pour assurer la transparence des scrutins, et donc l'acceptation des résultats". Les représentants des candidats "sont généralement restés passifs, même face aux failles observées ponctuellement pour préserver l'intégrité des scrutins ou bien le secret du vote", souligne la même source qui précise que le travail d'observation "a pu être mené à terme et a permis à la mission d'élaborer des conclusions et des recommandations sur la base du travail de ses observateurs". Sur l'évènement en lui-même, la mission remarque que la multiplication des candidatures lors des élections législatives du 10 mai en Algérie a conduit à un "émiettement des voix", favorisant ainsi les partis prédominants. Toutefois, la mission de l'UE estime que la participation de 44 partis politiques (dont 21 récemment accrédités), et de 185 listes indépendantes a permis d'élargir l'offre politique. Elle note que "l' émiettement des voix, lequel, combiné à l'élimination des listes n'ayant pas obtenu cinq pour cent des suffrages au niveau de chaque wilaya, a favorisé les partis prédominants", notamment le Front de libération nationale (FLN). Quant aux partis dits "islamistes", les observateurs européens notent que ces derniers "n'ont pas connu le même résultat que dans les pays de la sous-région", expliquant cela par le fait que la "décennie noire" des années 1990 a "fortement marqué les citoyens algériens, alors qu'un parti comme le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a participé au gouvernement depuis maintenant 17 ans". S'agissant de la campagne électorale, la mission européenne note que les partis de l'Alliance présidentielle (FLN, RND et MSP) "ont été les plus actifs, car disposant notamment de moyens plus conséquents", lors de cette campagne qui, selon elle, "n'a pas suscité d'enthousiasme". Les observateurs européens remarquent, en outre, que l'avancement de la présentation des résultats provisoires le 11 mai au soir par le ministère de l'Intérieur, uniquement par siège et par genre au niveau national sur la base des procès-verbaux des 1.541 communes du pays et les 117 commissions électorales des circonscriptions diplomatiques ou consulaires, "s'est produit au même moment où se poursuivait le travail de consolidation au sein des différentes commissions". Le rapport considère que "l'absence de publication des résultats détaillés a affaibli la transparence de ce processus électoral, compliquant la lisibilité des sièges attribués qui ont alors fait l'objet de contestation par certains partis politiques et les représentants de la société civile". A propos de la couverture médiatique des législatives, la mission constate que les journalistes "ont pu couvrir la campagne librement et aucun épisode d'intimidation ou de discrimination envers la presse n'a été signalé".Pour rappel, arrivée à Alger le 30 mars, la mission, dirigée par le chef observateur, Jose Ignacio Salafranca, membre du Parlement européen, avait été officiellement lancée le 16 avril .Son mandat portait sur une évaluation "approfondie et détaillée" du processus électoral selon les critères définis par la loi algérienne ainsi que les obligations régionales et internationales applicables aux élections démocratiques.