Les unités de la Gendarmerie nationale à Aïn Témouchent ont réussi, jeudi matin, à intercepter trois véhicules bourrés de 2 tonnes de cannabis et à arrêter 3 suspects pendant que les recherches battent leur plein pour tenter d'arrêter un quatrième membre. L'opération, menée avec succès par les gendarmes, a permis également l'arrestation de 3 trafiquants, tandis que le 4e membre, ayant réussi à prendre la fuite, est activement en recherche. Mais ce qu'il faut retenir le plus de cette saisie, c'est que l'opération s'est déroulée au moment où les habitants d'Oued Sebah, situé à Aïn Témouchent, sont entrés, au 2e jour de l'émeute, en confrontation avec les gendarmes pour exiger l'amélioration de leur cadre de vie. Une situation que les trafiquants ont soigneusement saisie pour tenter de faire passer les deux tonnes de drogue. Pis, les narcotrafiquants étaient, apparemment, bien informés de la situation qui s'est déroulée dans la wilaya d'Aïn Témouchent, notamment les émeutes, ce qui laisse prédire qu'il y aurait, à coups sûr, des complices qui activent avec ce réseau de drogue. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, les gendarmes comptent bien élucider cette complicité, dans le cadre d'une vaste enquête qui est en train d'être menée chez la gendarmerie d'Ain Témouchent. Agissant avec une technique très étudiée, les trafiquants qui étaient à bord de quatre véhicules ont évité de prendre l'autoroute Est-Ouest, cela pour ne pas tomber dans les barrages et patrouilles mobiles (Sections de sécurité routière) des gendarmes, déployés aux alentours des localités d'Oued Sebah et de Thamezougha. Toutefois, la vigilance des hommes verts a permis de localiser 2 des 4 véhicules appartenant aux narcotrafiquants qui roulaient à vive allure. Il s'agit d'une Renault 25 et d'une Peugeot. C'est alors qu'une embuscade a été tendue aux 2 véhicules que les gendarmes ont réussi à intercepter les occupants. Au moment où les gendarmes ont entamé la procédure d'identification, un autre véhicule, un 4X4 Pajero fait irruption dans le décor et bute sur le barrage de contrôle. Neutralisé alors qu'il roulait à grande vitesse, les gendarmes ont procédé à sa fouille. Une fouille qui va permettre aux gendarmes de découvrir près de deux tonnes de kif traité cachés dans des sacs portant des sigles Sahara, M, X et A. Le cannabis était dissimulé dans 74 paquets destinés à l'exportation. 3 trafiquants, 1 chômeur, 1 exploitant de poulailler (spécialisé dans le blanchiment d'argent) et 1 agriculteur -très aisé-, ont été arrêtés alors qu'un quatrième a réussi à prendre la fuite. Selon le lieutenant-colonel, Abdelhamid Keroud, responsable de la communication au sein du commandement de la Gendarmerie nationale, «ce qui est intéressant dans cette affaire c'est le nouveau mode opératoire utilisé par les narcotrafiquants. Ils ont tenté de profiter des émeutes pour arriver à leurs fins, alors que d'habitude ces mêmes trafiquants exploitaient des conjonctures religieuses et fêtes nationales pour faire écouler des tonnes de drogue». Enfin, faut-il le signaler, les trafiquants ont utilisé de fausses plaques d'immatriculation. Ils avaient l'intention d'acheminer les deux tonnes de cannabis vers la ville d'Oran, indique la Gendarmerie nationale. Les unités de la Gendarmerie nationale à Aïn Témouchent ont réussi, jeudi matin, à intercepter trois véhicules bourrés de 2 tonnes de cannabis et à arrêter 3 suspects pendant que les recherches battent leur plein pour tenter d'arrêter un quatrième membre. L'opération, menée avec succès par les gendarmes, a permis également l'arrestation de 3 trafiquants, tandis que le 4e membre, ayant réussi à prendre la fuite, est activement en recherche. Mais ce qu'il faut retenir le plus de cette saisie, c'est que l'opération s'est déroulée au moment où les habitants d'Oued Sebah, situé à Aïn Témouchent, sont entrés, au 2e jour de l'émeute, en confrontation avec les gendarmes pour exiger l'amélioration de leur cadre de vie. Une situation que les trafiquants ont soigneusement saisie pour tenter de faire passer les deux tonnes de drogue. Pis, les narcotrafiquants étaient, apparemment, bien informés de la situation qui s'est déroulée dans la wilaya d'Aïn Témouchent, notamment les émeutes, ce qui laisse prédire qu'il y aurait, à coups sûr, des complices qui activent avec ce réseau de drogue. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, les gendarmes comptent bien élucider cette complicité, dans le cadre d'une vaste enquête qui est en train d'être menée chez la gendarmerie d'Ain Témouchent. Agissant avec une technique très étudiée, les trafiquants qui étaient à bord de quatre véhicules ont évité de prendre l'autoroute Est-Ouest, cela pour ne pas tomber dans les barrages et patrouilles mobiles (Sections de sécurité routière) des gendarmes, déployés aux alentours des localités d'Oued Sebah et de Thamezougha. Toutefois, la vigilance des hommes verts a permis de localiser 2 des 4 véhicules appartenant aux narcotrafiquants qui roulaient à vive allure. Il s'agit d'une Renault 25 et d'une Peugeot. C'est alors qu'une embuscade a été tendue aux 2 véhicules que les gendarmes ont réussi à intercepter les occupants. Au moment où les gendarmes ont entamé la procédure d'identification, un autre véhicule, un 4X4 Pajero fait irruption dans le décor et bute sur le barrage de contrôle. Neutralisé alors qu'il roulait à grande vitesse, les gendarmes ont procédé à sa fouille. Une fouille qui va permettre aux gendarmes de découvrir près de deux tonnes de kif traité cachés dans des sacs portant des sigles Sahara, M, X et A. Le cannabis était dissimulé dans 74 paquets destinés à l'exportation. 3 trafiquants, 1 chômeur, 1 exploitant de poulailler (spécialisé dans le blanchiment d'argent) et 1 agriculteur -très aisé-, ont été arrêtés alors qu'un quatrième a réussi à prendre la fuite. Selon le lieutenant-colonel, Abdelhamid Keroud, responsable de la communication au sein du commandement de la Gendarmerie nationale, «ce qui est intéressant dans cette affaire c'est le nouveau mode opératoire utilisé par les narcotrafiquants. Ils ont tenté de profiter des émeutes pour arriver à leurs fins, alors que d'habitude ces mêmes trafiquants exploitaient des conjonctures religieuses et fêtes nationales pour faire écouler des tonnes de drogue». Enfin, faut-il le signaler, les trafiquants ont utilisé de fausses plaques d'immatriculation. Ils avaient l'intention d'acheminer les deux tonnes de cannabis vers la ville d'Oran, indique la Gendarmerie nationale.