C'est un événement artistique monumental, inoubliable et exceptionnel, qui a eu lieu au stade Oukil-Ramdane de Tizi-Ouzou. L'artisan n'en est autre que Takfarinas. Oui, Takfarinas, l'homme qui a chanté Wa yetelha au milieu des années 80 et qui est resté plus de 20 ans sans monter sur scène dans sa wilaya natale Tizi-Ouzou. C'est un événement artistique monumental, inoubliable et exceptionnel, qui a eu lieu au stade Oukil-Ramdane de Tizi-Ouzou. L'artisan n'en est autre que Takfarinas. Oui, Takfarinas, l'homme qui a chanté Wa yetelha au milieu des années 80 et qui est resté plus de 20 ans sans monter sur scène dans sa wilaya natale Tizi-Ouzou. Jeudi dernier, il a tenu toutes ses promesses. Takfarinas était aux anges. Lui-même le dit : « Que vaut de chanter dans tous les pays du monde si l'on ne chante pas dans sa propre terre natale ? ». Takfarinas n'a pas pu maîtriser son émotion sur scène. Trac, appréhension, émotion, nostalgie, toutes les sensations étaient là, sur cette scène du stade Oukil-Ramdane à laquelle faisaient face plus de vingt mille personnes. Jamais aucun artiste n'avait pu remplir ce stade depuis l'assassinat de Matoub Lounès en 1998. Le bonheur était donc total et Takfarinas l'avait si bien exprimé quelques heures auparavant lors d'un point de presse animée à la salle du petit théâtre de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. « Je ne pourrais jamais décrire avec des mots toute ma joie à cette occasion », a affirmé l'artiste originaire d'un petit village de la commune de Yakourene (Azazga) mais qui a vécu et grandi à Tixeraine dans l'Algérois. Takfarinas, sur scène, a été acclamé longuement. Il y avait des cris dans l'air, des youyous dans l'espace, des applaudissements dans les tribunes, des slogans scandés sur le terrain et tout ce qui pouvait égayer une soirée que personne ne peut oublier. Une soirée que Takfarinas avait entamé en recevant un bouquet de fleurs des mains de Lahna, la petite nièce de Matoub Lounès. L'artiste embrasse la fillette, parée d'une robe kabyle. Il prend sa mandoline à deux manchettes et entame sa première chanson dont le titre est un souhait de bienvenue Azul. Le terrain et les tribunes s'enflamment déjà. Il est 23 h. Bien qu'il s'agisse d'un petit retard, le public n'a pas pu patienter au delà de quelques minutes. Il se met alors à siffler continuellement et même quand les trois animateurs montent sur scène, le public continuera de siffloter. Tak arrive vite donc et commence un spectacle historique auquel des centaines de personnes et notamment des familles entières n'ont pas assisté faute de places. Mais Takfarinas promet de revenir le premier novembre prochain à l'occasion de l'anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépnedance. Et ce sera au stade du 1er novombre, plus spacieux, s'engage-t-il encore. Takfarinas met le feu aux poudres en chantant ses anciens titres à l'instar de Way telha, Zaama zaama, Tobeg riri, Ines ines, Lwaldin... Takfarinas, accompagné d'une quinzaine de musiciens, d'une danseuse et d'une chorale a fait preuve d'un professionnalisme que l'on a vu rarement à Tizi-Ouzou. Sa voix est restée intacte. Une harmonie sans faille a été de mise tout au long du spectcale entre tous les instruments calqués sur la voix belle et rebelle de Takfarinas. Ce dernier rendra d'ailleurs hommage à Matoub Lounès en remerciant la mère du poète assassiné d'être venu assister au spectacle mais aussi et surtout en interprétant un prélude de la chanson de Matoub intitulé Monsieur le président ainsi que la chanson qu'il a composé au lendemain de l'assassinat de l'artiste insurgé. Une minute de silence est observée par les milliers de spectateurs à la demande de Takfarinas qui reprendra en main la soirée, et ce, de plus belle jusqu'à 2 h du matin. S'il fallait noter Takfarinas ce soir, il serait difficile de ne pas lui donner la note intégrale. Depuis le gala de Matoub Lounès le 20 avril 1995, aucun autre artiste n'a réussi la prouesse de drainer autant de monde ni à créer une telle ambiance de liesse. C'est pourquoi mille mercis pour Takfarinas ne suffiront pas même si durant toute la soirée, c'est lui qui n'a cessé de remercier le public de ne pas l'avoir oublié. Jeudi dernier, il a tenu toutes ses promesses. Takfarinas était aux anges. Lui-même le dit : « Que vaut de chanter dans tous les pays du monde si l'on ne chante pas dans sa propre terre natale ? ». Takfarinas n'a pas pu maîtriser son émotion sur scène. Trac, appréhension, émotion, nostalgie, toutes les sensations étaient là, sur cette scène du stade Oukil-Ramdane à laquelle faisaient face plus de vingt mille personnes. Jamais aucun artiste n'avait pu remplir ce stade depuis l'assassinat de Matoub Lounès en 1998. Le bonheur était donc total et Takfarinas l'avait si bien exprimé quelques heures auparavant lors d'un point de presse animée à la salle du petit théâtre de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. « Je ne pourrais jamais décrire avec des mots toute ma joie à cette occasion », a affirmé l'artiste originaire d'un petit village de la commune de Yakourene (Azazga) mais qui a vécu et grandi à Tixeraine dans l'Algérois. Takfarinas, sur scène, a été acclamé longuement. Il y avait des cris dans l'air, des youyous dans l'espace, des applaudissements dans les tribunes, des slogans scandés sur le terrain et tout ce qui pouvait égayer une soirée que personne ne peut oublier. Une soirée que Takfarinas avait entamé en recevant un bouquet de fleurs des mains de Lahna, la petite nièce de Matoub Lounès. L'artiste embrasse la fillette, parée d'une robe kabyle. Il prend sa mandoline à deux manchettes et entame sa première chanson dont le titre est un souhait de bienvenue Azul. Le terrain et les tribunes s'enflamment déjà. Il est 23 h. Bien qu'il s'agisse d'un petit retard, le public n'a pas pu patienter au delà de quelques minutes. Il se met alors à siffler continuellement et même quand les trois animateurs montent sur scène, le public continuera de siffloter. Tak arrive vite donc et commence un spectacle historique auquel des centaines de personnes et notamment des familles entières n'ont pas assisté faute de places. Mais Takfarinas promet de revenir le premier novembre prochain à l'occasion de l'anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépnedance. Et ce sera au stade du 1er novombre, plus spacieux, s'engage-t-il encore. Takfarinas met le feu aux poudres en chantant ses anciens titres à l'instar de Way telha, Zaama zaama, Tobeg riri, Ines ines, Lwaldin... Takfarinas, accompagné d'une quinzaine de musiciens, d'une danseuse et d'une chorale a fait preuve d'un professionnalisme que l'on a vu rarement à Tizi-Ouzou. Sa voix est restée intacte. Une harmonie sans faille a été de mise tout au long du spectcale entre tous les instruments calqués sur la voix belle et rebelle de Takfarinas. Ce dernier rendra d'ailleurs hommage à Matoub Lounès en remerciant la mère du poète assassiné d'être venu assister au spectacle mais aussi et surtout en interprétant un prélude de la chanson de Matoub intitulé Monsieur le président ainsi que la chanson qu'il a composé au lendemain de l'assassinat de l'artiste insurgé. Une minute de silence est observée par les milliers de spectateurs à la demande de Takfarinas qui reprendra en main la soirée, et ce, de plus belle jusqu'à 2 h du matin. S'il fallait noter Takfarinas ce soir, il serait difficile de ne pas lui donner la note intégrale. Depuis le gala de Matoub Lounès le 20 avril 1995, aucun autre artiste n'a réussi la prouesse de drainer autant de monde ni à créer une telle ambiance de liesse. C'est pourquoi mille mercis pour Takfarinas ne suffiront pas même si durant toute la soirée, c'est lui qui n'a cessé de remercier le public de ne pas l'avoir oublié.