A New York, Lakhdar Brahimi, un diplomate algérien rompu aux missions délicates, était pressenti pour remplacer Kofi Annan comme émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie, malgré les divergences persistantes sur ce dossier au sein du Conseil de sécurité ayant conduit M. Annan à jeter l'éponge la semaine dernière. Selon l'ambassadeur français à l'Onu, Gérard Araud, le successeur de Kofi Annan devrait être nommé lundi ou mardi. A New York, Lakhdar Brahimi, un diplomate algérien rompu aux missions délicates, était pressenti pour remplacer Kofi Annan comme émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie, malgré les divergences persistantes sur ce dossier au sein du Conseil de sécurité ayant conduit M. Annan à jeter l'éponge la semaine dernière. Selon l'ambassadeur français à l'Onu, Gérard Araud, le successeur de Kofi Annan devrait être nommé lundi ou mardi. Des bombardements de l'armée syrienne ont ensanglanté, vendredi, Alep et Homs, faisant au moins 30 morts et un grand nombre de blessés dans ces deux villes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Cependant, des combats très violents se poursuivaient à Alep pour le contrôle de la deuxième ville de Syrie, poumon économique du pays proche de la frontière turque. Les autorités ont affirmé avoir repoussé une attaque rebelle contre l'aéroport international de la ville, théâtre de combats depuis le 20 juillet. Dans un quartier tenu par les rebelles, Tariq al-Bab (Est), un obus est tombé sur une boulangerie où des centaines de Syriens faisaient la queue, faisant une dizaine de morts, dont trois enfants. "Donnez-nous des armes anti-aériennes" Par ailleurs, une manifestation organisée après la prière comme tous les vendredis depuis le début de la révolte en mars 2011 a été violemment réprimée dans un quartier sous contrôle de l'armée, le Nouvel Alep. Celle-ci a ouvert le feu sur la foule, tuant un étudiant de 19 ans, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Alors que les positions rebelles sont bombardées par voies terrestre et aérienne, les manifestations se sont déroulées sous un slogan en forme d'appel à la communauté internationale : "Donnez-nous des armes anti-aériennes." A Alep, des accrochages ont eu lieu dans le quartier emblématique de Salaheddine (sud-ouest), d'où les insurgés avaient effectué la veille un "retrait tactique" face aux bombardements intenses de l'armée. Dans le quartier Hanano, quatre bombes larguées par un Mig 21 sont tombées à l'aube dans la cour du QG de l'ASL et sur un immeuble d'habitations où il y a eu plusieurs blessés. Très remontés, les habitants ont crié leur colère contre les Etats-Unis et la France qui soutiennent pourtant la rébellion. "Personne ne nous aide", ont-ils lancé. A Homs, dans le centre du pays, l'armée a pilonné l'enclave rebelle de Khaldiyé, faisant des "dizaines de morts et de blessés", selon l'OSDH. Au total, les violences ont causé la mort d'au moins 103 personnes, dont 55 civils, 31 soldats et 17 rebelles, selon l'OSDH. Près de Damas, trois journalistes syriens travaillant pour une chaîne d'Etat syrienne ont été capturés par les rebelles alors qu'ils accompagnaient l'armée dans une opération, selon l'OSDH. A New York, Lakhdar Brahimi, un diplomate algérien rompu aux missions délicates, était pressenti pour remplacer Kofi Annan comme émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie, malgré les divergences persistantes sur ce dossier au sein du Conseil de sécurité ayant conduit M. Annan à jeter l'éponge la semaine dernière. Selon l'ambassadeur français à l'Onu, Gérard Araud, le successeur de Kofi Annan devrait être nommé lundi ou mardi Sa nomination comme médiateur est attendue en début de semaine prochaine, l'ancien chef de la diplomatie algérienne Lakhdar Brahimi, 78 ans, a appelé "le Conseil de sécurité de l'Onu et les Etats de la région à s'unir pour permettre une transition politique dès que possible" en Syrie. Le Conseil de sécurité n'a pas réussi jusqu'à maintenant à voter toute résolution condamnant le régime syrien en raison des divergences entre les Occidentaux et la Russie. L'imam de La Mecque, premier lieu saint de l'islam, a exhorté les participants au sommet islamique prévu mardi dans la Ville sainte, à faire preuve de fermeté à l'égard du régime en Syrie, qu'il accuse de "génocide". Des bombardements de l'armée syrienne ont ensanglanté, vendredi, Alep et Homs, faisant au moins 30 morts et un grand nombre de blessés dans ces deux villes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Cependant, des combats très violents se poursuivaient à Alep pour le contrôle de la deuxième ville de Syrie, poumon économique du pays proche de la frontière turque. Les autorités ont affirmé avoir repoussé une attaque rebelle contre l'aéroport international de la ville, théâtre de combats depuis le 20 juillet. Dans un quartier tenu par les rebelles, Tariq al-Bab (Est), un obus est tombé sur une boulangerie où des centaines de Syriens faisaient la queue, faisant une dizaine de morts, dont trois enfants. "Donnez-nous des armes anti-aériennes" Par ailleurs, une manifestation organisée après la prière comme tous les vendredis depuis le début de la révolte en mars 2011 a été violemment réprimée dans un quartier sous contrôle de l'armée, le Nouvel Alep. Celle-ci a ouvert le feu sur la foule, tuant un étudiant de 19 ans, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Alors que les positions rebelles sont bombardées par voies terrestre et aérienne, les manifestations se sont déroulées sous un slogan en forme d'appel à la communauté internationale : "Donnez-nous des armes anti-aériennes." A Alep, des accrochages ont eu lieu dans le quartier emblématique de Salaheddine (sud-ouest), d'où les insurgés avaient effectué la veille un "retrait tactique" face aux bombardements intenses de l'armée. Dans le quartier Hanano, quatre bombes larguées par un Mig 21 sont tombées à l'aube dans la cour du QG de l'ASL et sur un immeuble d'habitations où il y a eu plusieurs blessés. Très remontés, les habitants ont crié leur colère contre les Etats-Unis et la France qui soutiennent pourtant la rébellion. "Personne ne nous aide", ont-ils lancé. A Homs, dans le centre du pays, l'armée a pilonné l'enclave rebelle de Khaldiyé, faisant des "dizaines de morts et de blessés", selon l'OSDH. Au total, les violences ont causé la mort d'au moins 103 personnes, dont 55 civils, 31 soldats et 17 rebelles, selon l'OSDH. Près de Damas, trois journalistes syriens travaillant pour une chaîne d'Etat syrienne ont été capturés par les rebelles alors qu'ils accompagnaient l'armée dans une opération, selon l'OSDH. A New York, Lakhdar Brahimi, un diplomate algérien rompu aux missions délicates, était pressenti pour remplacer Kofi Annan comme émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie, malgré les divergences persistantes sur ce dossier au sein du Conseil de sécurité ayant conduit M. Annan à jeter l'éponge la semaine dernière. Selon l'ambassadeur français à l'Onu, Gérard Araud, le successeur de Kofi Annan devrait être nommé lundi ou mardi Sa nomination comme médiateur est attendue en début de semaine prochaine, l'ancien chef de la diplomatie algérienne Lakhdar Brahimi, 78 ans, a appelé "le Conseil de sécurité de l'Onu et les Etats de la région à s'unir pour permettre une transition politique dès que possible" en Syrie. Le Conseil de sécurité n'a pas réussi jusqu'à maintenant à voter toute résolution condamnant le régime syrien en raison des divergences entre les Occidentaux et la Russie. L'imam de La Mecque, premier lieu saint de l'islam, a exhorté les participants au sommet islamique prévu mardi dans la Ville sainte, à faire preuve de fermeté à l'égard du régime en Syrie, qu'il accuse de "génocide".