La Banque d'Algérie est en train de travailler sur un projet de création d'un organisme de notation des banques, a annoncé hier, dans une déclaration à l'APS, le Délégué général de l'ABEF, Abderezak Trabelsi. «La Banque d'Algérie travaille sur un projet pilote d'un organisme de notation des banques qui est actuellement dans sa phase d'élaboration technique", a indiqué le responsable de l'Association des banques et des établissement financiers. Au stade de la préparation du projet, plusieurs options sont envisageables concernant la forme que pourrait prendre ce nouvel organisme. Trois options sont actuellement examinées : disposer d'un outil de notation de création locale avec un personnel également local formé à cet effet ou créer une société mixte en partenariat avec une agence de notation étrangère ou carrément avoir plusieurs agences de notation, a précisé M. Trabelsi. Mais jusqu'ici "rien n'a été décidé par cette institution", a-t-il affirmé. «Il faut qu'il y ait un outil de notation des banques qu'on l'appelle agence ou société, peu importe l'appellation, comme il faut créer un outil de notation des entreprises et des compagnies d'assurance car l'information est capitale dans une économie de marché", a-t-il insisté à dire. Juin dernier, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, avait annoncé une prochaine notation des banques à partir de 2013. La Banque centrale avait déjà adopté en 2011 un système de notation qu'elle avait établi en collaboration avec le FMI et le département américain au Trésor, et qu'elle est actuellement en train de tester sur deux banques de la place.«Le système de notation vise en particulier à renforcer la capacité de détection précoce de vulnérabilité des banques et établissements financiers afin de préserver la stabilité du système financier mais aussi la protection des déposants", avait alors indiqué M. Laksaci. Actuellement, la Banque d'Algérie est en train d'élaborer les critères du fonctionnement de ce système de notation, selon le Délégué général de l'ABEF. Il s'agit, selon lui, de fixer les modalités pour le choix des intervenants dans le système de notation, les conditions de leur intervention, et la désignation des parties habilitées à donner l'information et à la publier, a-t-il encore précisé. Il sera également fait appel à une société étrangère pour mettre en place le système d'information, installer l'outil informatique et former l'effectif de la future agence de notation. Soulignant l'importance de cette opération, M. Trabelsi a indiqué qu'elle allait permettre "une évaluation précise des risques des banques". La notation des banques aidera notamment à fixer les taux d'emprunt sur le marché interbancaire qui seront établis en fonction de la solidité financière de chaque banque. Selon le Délégué général de l'ABEF, les taux d'emprunt fixés actuellement sur la base de l'appréciation des banques seront établis en fonction de la notation de chaque banque. "Aujourd'hui l'Espagne ne s'endette pas au même taux que la France", dira-t-il à titre d'exemple. M. Trabelsi a annoncé par ailleurs un projet de notation des entreprises en application des décisions de la dernière tripartite économique de 2011. Le dispositif va permettre aux banques d'avoir une meilleure appréciation sur la solvabilité des entreprises qui les sollicitent pour des financements, a-t-il expliqué. La Banque d'Algérie est en train de travailler sur un projet de création d'un organisme de notation des banques, a annoncé hier, dans une déclaration à l'APS, le Délégué général de l'ABEF, Abderezak Trabelsi. «La Banque d'Algérie travaille sur un projet pilote d'un organisme de notation des banques qui est actuellement dans sa phase d'élaboration technique", a indiqué le responsable de l'Association des banques et des établissement financiers. Au stade de la préparation du projet, plusieurs options sont envisageables concernant la forme que pourrait prendre ce nouvel organisme. Trois options sont actuellement examinées : disposer d'un outil de notation de création locale avec un personnel également local formé à cet effet ou créer une société mixte en partenariat avec une agence de notation étrangère ou carrément avoir plusieurs agences de notation, a précisé M. Trabelsi. Mais jusqu'ici "rien n'a été décidé par cette institution", a-t-il affirmé. «Il faut qu'il y ait un outil de notation des banques qu'on l'appelle agence ou société, peu importe l'appellation, comme il faut créer un outil de notation des entreprises et des compagnies d'assurance car l'information est capitale dans une économie de marché", a-t-il insisté à dire. Juin dernier, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, avait annoncé une prochaine notation des banques à partir de 2013. La Banque centrale avait déjà adopté en 2011 un système de notation qu'elle avait établi en collaboration avec le FMI et le département américain au Trésor, et qu'elle est actuellement en train de tester sur deux banques de la place.«Le système de notation vise en particulier à renforcer la capacité de détection précoce de vulnérabilité des banques et établissements financiers afin de préserver la stabilité du système financier mais aussi la protection des déposants", avait alors indiqué M. Laksaci. Actuellement, la Banque d'Algérie est en train d'élaborer les critères du fonctionnement de ce système de notation, selon le Délégué général de l'ABEF. Il s'agit, selon lui, de fixer les modalités pour le choix des intervenants dans le système de notation, les conditions de leur intervention, et la désignation des parties habilitées à donner l'information et à la publier, a-t-il encore précisé. Il sera également fait appel à une société étrangère pour mettre en place le système d'information, installer l'outil informatique et former l'effectif de la future agence de notation. Soulignant l'importance de cette opération, M. Trabelsi a indiqué qu'elle allait permettre "une évaluation précise des risques des banques". La notation des banques aidera notamment à fixer les taux d'emprunt sur le marché interbancaire qui seront établis en fonction de la solidité financière de chaque banque. Selon le Délégué général de l'ABEF, les taux d'emprunt fixés actuellement sur la base de l'appréciation des banques seront établis en fonction de la notation de chaque banque. "Aujourd'hui l'Espagne ne s'endette pas au même taux que la France", dira-t-il à titre d'exemple. M. Trabelsi a annoncé par ailleurs un projet de notation des entreprises en application des décisions de la dernière tripartite économique de 2011. Le dispositif va permettre aux banques d'avoir une meilleure appréciation sur la solvabilité des entreprises qui les sollicitent pour des financements, a-t-il expliqué.