Le Festival des cultures d'Islam, un évènement annuel organisé par L'Institut des cultures d'Islam de Paris, sera consacré pour sa septième édition, prévue du 13 au 22 septembre prochain, exclusivement à l'Algérie, à l'occasion du cinquantenaire de son Indépendance, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs. Selon une chargée de la communication à l'Institut, Samia Messaoudi, il s'agira de rassembler, au cœur de la Goutte d'Or, dans le 18ème arrondissement de Paris, un quartier considéré comme un "réceptacle" de l'histoire de l'immigration algérienne, des artistes des deux rives de la Méditerranée, invités à explorer leurs quotidiens, en contre-point des commémorations et des discours sur la mémoire, via une exposition, des spectacles vivants, des concerts, des projections. "Même si l'occasion indiquée pour monter ce festival est la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie, l'évènement ne peut être considéré comme une commémoration historique ou mémorielle, mais se veut être plutôt la célébration de la créativité artistique" des artistes de deux Rives, a-t-elle indiqué à l'APS. Baptisé ICI.dz, le Festival se propose d'être un dialogue entre Paris et Alger, entre l'ici (la France, Paris, la Goutte d'Or, l'Institut des cultures d'Islam et "dz", acronyme Al Djazaïr (Algérie en arabe). Selon les organisateurs, ce pont culturel entre les deux capitales est porteur de nouvelles voix : celles des artistes vivant en Algérie ou en France qui représentent l'avenir, revisitant le passé avec le regard de ceux qui sont dépositaires d'un héritage, de constructions collectives. Durant le festival, sont programmés des projections en plein air de films en avant-première, comme Rengaine, un film de Rachid Djaïdani racontant une histoire d'amour entre une Arabe et un Noir, mais aussi des courts métrages et des séries. Un rendez-vous est donné pour une création musicale de Mehdi Haddad et Rodolphe Burger, une scène ouverte au rap algérien, des spectacles de danse contemporaine, du théâtre, avec notamment Kheirredine Lardjam, ainsi qu'un karaoké algérois mettant à l'honneur le patrimoine musical qui unit les deux pays. Parallèlement, sont prévus des déambulations musicales dans la Goutte d'Or et dans Paris, des rencontres littéraires autour d'écrits sur la jeunesse algérienne et des temps forts autour de l'humour algérien, de la BD, des caricaturistes. Une exposition d'art contemporain est également retenue par les organisateurs. C'est ainsi que seront présentés pour la première fois à Paris les travaux de jeunes diplômés des Beaux-Arts d'Alger, accompagnés d'artistes renommés dont Halida Boughriet, remarquée récemment dans l'exposition le corps découvert (Institut du Monde Arabe - Paris, 2012). A ses côtés, sera présent Fayçal Baghriche, l'un des artistes de Nuit Blanche 2010, qui proposera des installations en référence à l'Algérie ainsi que Mehdi Meddaci, présenté aux Rencontres photographiques d'Arles en juillet 2012. En exclusivité en France, un extrait du fonds d'archives photographiques du Getty Museum (Los Angeles) sera dévoilé : traces de l'Algérie initiale, avant la présence française, en miroir des créations contemporaine Le Festival des cultures d'Islam, un évènement annuel organisé par L'Institut des cultures d'Islam de Paris, sera consacré pour sa septième édition, prévue du 13 au 22 septembre prochain, exclusivement à l'Algérie, à l'occasion du cinquantenaire de son Indépendance, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs. Selon une chargée de la communication à l'Institut, Samia Messaoudi, il s'agira de rassembler, au cœur de la Goutte d'Or, dans le 18ème arrondissement de Paris, un quartier considéré comme un "réceptacle" de l'histoire de l'immigration algérienne, des artistes des deux rives de la Méditerranée, invités à explorer leurs quotidiens, en contre-point des commémorations et des discours sur la mémoire, via une exposition, des spectacles vivants, des concerts, des projections. "Même si l'occasion indiquée pour monter ce festival est la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie, l'évènement ne peut être considéré comme une commémoration historique ou mémorielle, mais se veut être plutôt la célébration de la créativité artistique" des artistes de deux Rives, a-t-elle indiqué à l'APS. Baptisé ICI.dz, le Festival se propose d'être un dialogue entre Paris et Alger, entre l'ici (la France, Paris, la Goutte d'Or, l'Institut des cultures d'Islam et "dz", acronyme Al Djazaïr (Algérie en arabe). Selon les organisateurs, ce pont culturel entre les deux capitales est porteur de nouvelles voix : celles des artistes vivant en Algérie ou en France qui représentent l'avenir, revisitant le passé avec le regard de ceux qui sont dépositaires d'un héritage, de constructions collectives. Durant le festival, sont programmés des projections en plein air de films en avant-première, comme Rengaine, un film de Rachid Djaïdani racontant une histoire d'amour entre une Arabe et un Noir, mais aussi des courts métrages et des séries. Un rendez-vous est donné pour une création musicale de Mehdi Haddad et Rodolphe Burger, une scène ouverte au rap algérien, des spectacles de danse contemporaine, du théâtre, avec notamment Kheirredine Lardjam, ainsi qu'un karaoké algérois mettant à l'honneur le patrimoine musical qui unit les deux pays. Parallèlement, sont prévus des déambulations musicales dans la Goutte d'Or et dans Paris, des rencontres littéraires autour d'écrits sur la jeunesse algérienne et des temps forts autour de l'humour algérien, de la BD, des caricaturistes. Une exposition d'art contemporain est également retenue par les organisateurs. C'est ainsi que seront présentés pour la première fois à Paris les travaux de jeunes diplômés des Beaux-Arts d'Alger, accompagnés d'artistes renommés dont Halida Boughriet, remarquée récemment dans l'exposition le corps découvert (Institut du Monde Arabe - Paris, 2012). A ses côtés, sera présent Fayçal Baghriche, l'un des artistes de Nuit Blanche 2010, qui proposera des installations en référence à l'Algérie ainsi que Mehdi Meddaci, présenté aux Rencontres photographiques d'Arles en juillet 2012. En exclusivité en France, un extrait du fonds d'archives photographiques du Getty Museum (Los Angeles) sera dévoilé : traces de l'Algérie initiale, avant la présence française, en miroir des créations contemporaine