Les chefs de tribus locales égyptiennes sont appelés à soutenir les autorités dans la campagne de sécurité menée par l'armée au Sinaï depuis l'attaque qui a coûté la vie à 16 gardes-frontières le 5 août, rapporte mardi la presse du Caire. Le ministre de la Défense égyptien, le général Abdel Fattah al-Sissi a demandé aux chefs de tribus avec lesquels il s'était réuni lundi à Al-Arich, dans le nord de la péninsule, de "soutenir les forces de sécurité et la campagne" militaire menée dans cette région, selon le quotidien gouvernemental Al-Ahram. L'objectif de la campagne est de "reprendre totalement la situation en main au Sinaï" et le rôlede l'armée consiste à "appuyer les forces du ministère de l'Intérieur", expliqué le général al-Sissi aux chefs de tribus, cité par la source. Il a ajouté que les noms des auteurs de l'attaque du 5 août, attribuée à des extrémistes, seraient annoncés dès la fin de l'enquête. Seize gardes-frontières égyptiens avaient été tués le 5 août par un groupe armé non identifié dans la péninsule du Sinaï. Les autorités égyptiennes se sont engagées à reprendre en main cette région sensible, en proie à un fort regain d'insécurité depuis la chute en février 2011 du président Hosni Moubarak. Le 18 août, trois policiers égyptiens ont été blessés dans une embuscade tendue par des activistes qui ont tiré à la roquette sur leur véhicule dans le nord du Sinaï. APS Roumanie, le référendum invalidé Le président maintenu en place Le président de centre droit Traian Basescu, suspendu en juillet, reste finalement en place, selon la décision de la Cour constitutionnelle. La Cour constitutionnelle de Roumanie a invalidé, mardi, le référendum sur la destitution du président de centre droit Traian Basescu, qui reste donc chef de l'Etat, a annoncé l'agence de presse Mediafax. Traian Basescu avait été suspendu de ses fonctions début juillet par l'Union sociale libérale, coalition de centre gauche au pouvoir depuis mai, dans le cadre d'une procédure sévèrement critiquée par l'Union européenne et les Etats-Unis. La décision a été adoptée par six voix contre trois, soit la majorité requise par la loi dans ce type d'affaires, selon Mediafax et d'autres médias roumains. La cour n'a pour le moment pas fait de déclarations officielles. Selon les résultats officiels du Bureau électoral central, bien que plus de 87 % des votants se soient prononcés pour le départ de Traian Basescu, très impopulaire après une cure d'austérité administrée en 2010, le seuil minimum de participation requis (50 % des inscrits plus un) pour que le référendum soit validé n'a pas été atteint. La décision de la cour devrait mettre un terme à la plus grave crise politique vécue par la Roumanie depuis la chute de la dictature communiste il y a 23 ans. Traian Basescu devra toutefois cohabiter avec le gouvernement de centre gauche qui a été à l'origine de la procédure de destitution. Les chefs de tribus locales égyptiennes sont appelés à soutenir les autorités dans la campagne de sécurité menée par l'armée au Sinaï depuis l'attaque qui a coûté la vie à 16 gardes-frontières le 5 août, rapporte mardi la presse du Caire. Le ministre de la Défense égyptien, le général Abdel Fattah al-Sissi a demandé aux chefs de tribus avec lesquels il s'était réuni lundi à Al-Arich, dans le nord de la péninsule, de "soutenir les forces de sécurité et la campagne" militaire menée dans cette région, selon le quotidien gouvernemental Al-Ahram. L'objectif de la campagne est de "reprendre totalement la situation en main au Sinaï" et le rôlede l'armée consiste à "appuyer les forces du ministère de l'Intérieur", expliqué le général al-Sissi aux chefs de tribus, cité par la source. Il a ajouté que les noms des auteurs de l'attaque du 5 août, attribuée à des extrémistes, seraient annoncés dès la fin de l'enquête. Seize gardes-frontières égyptiens avaient été tués le 5 août par un groupe armé non identifié dans la péninsule du Sinaï. Les autorités égyptiennes se sont engagées à reprendre en main cette région sensible, en proie à un fort regain d'insécurité depuis la chute en février 2011 du président Hosni Moubarak. Le 18 août, trois policiers égyptiens ont été blessés dans une embuscade tendue par des activistes qui ont tiré à la roquette sur leur véhicule dans le nord du Sinaï. APS Roumanie, le référendum invalidé Le président maintenu en place Le président de centre droit Traian Basescu, suspendu en juillet, reste finalement en place, selon la décision de la Cour constitutionnelle. La Cour constitutionnelle de Roumanie a invalidé, mardi, le référendum sur la destitution du président de centre droit Traian Basescu, qui reste donc chef de l'Etat, a annoncé l'agence de presse Mediafax. Traian Basescu avait été suspendu de ses fonctions début juillet par l'Union sociale libérale, coalition de centre gauche au pouvoir depuis mai, dans le cadre d'une procédure sévèrement critiquée par l'Union européenne et les Etats-Unis. La décision a été adoptée par six voix contre trois, soit la majorité requise par la loi dans ce type d'affaires, selon Mediafax et d'autres médias roumains. La cour n'a pour le moment pas fait de déclarations officielles. Selon les résultats officiels du Bureau électoral central, bien que plus de 87 % des votants se soient prononcés pour le départ de Traian Basescu, très impopulaire après une cure d'austérité administrée en 2010, le seuil minimum de participation requis (50 % des inscrits plus un) pour que le référendum soit validé n'a pas été atteint. La décision de la cour devrait mettre un terme à la plus grave crise politique vécue par la Roumanie depuis la chute de la dictature communiste il y a 23 ans. Traian Basescu devra toutefois cohabiter avec le gouvernement de centre gauche qui a été à l'origine de la procédure de destitution.