Une nouvelle loi entrera bientôt en vigueur pour organiser l'activité commerciale et les permanences durant les jours fériés pour mettre fin au calvaire que subissent les consommateurs algériens pour s'approvisionner en produits de base, durant les grandes fêtes religieuses et les jours fériés. Réagissant au phénomène de l'«absentéisme» professionnel des commerçants, le ministère du Commerce a affirmé, par la voix de son chargé de la communication, avoir soumis un texte de loi au secrétariat général du gouvernement. Une nouvelle loi entrera bientôt en vigueur pour organiser l'activité commerciale et les permanences durant les jours fériés pour mettre fin au calvaire que subissent les consommateurs algériens pour s'approvisionner en produits de base, durant les grandes fêtes religieuses et les jours fériés. Réagissant au phénomène de l'«absentéisme» professionnel des commerçants, le ministère du Commerce a affirmé, par la voix de son chargé de la communication, avoir soumis un texte de loi au secrétariat général du gouvernement. Selon les explications, ce projet de loi sera à même de mettre fin au problème récurrent de la fermeture des commerces en ce genre d'occasions. Il s'est avéré que 70% des commerces sont restés fermés durant l'Aid passé. De nombreux professionnels de ces activités libérales ont décidé de prolonger leurs congés au détriment des ménages. Pour contrecarrer ce genre d'agissements, le secteur concerné a précisé que «ce texte de loi vise à garantir un approvisionnement normal des citoyens en produits de base à travers l'organisation des permanences pour les boulangeries, les commerçants des produits alimentaires et les vendeurs de légumes et fruits durant les fêtes religieuses et nationales», a indiqué Farouk Tifour dans une déclaration à l'APS. En effet, avec les rideaux baissés, locaux commerciaux clos et enceintes lumineuses éteintes, tout laisse à croire que l'activité commerciale, après avoir été sensiblement restreinte à l'occasion de l'Aid El Fitr, peine à redémarrer en ce moment. Nos consommateurs font face à un manque flagrant en matière d'aliments à forte consommation. Depuis le premier jour de l'Aid, le lait et le pain sont devenus rares. De surcroît, les marchés des fruits et légumes et ceux des viandes demeurent quasiment inactifs, bien que les jours fériés soient largement dépassés. Face à une reprise «apathique» de l'activité commerciale, chez nous, faire le marché pour se ravitailler est devenu, en cette dernière semaine, un véritable périple pour les ménages algériens. Les magasins et les boulangeries ouverts sont recherchés à la loupe. Pour beaucoup de consommateurs, l'approvisionnement en ces matières nécessite de grandes tournées de dépistage, l'horaire et le coup de chance en sont les principales pistes. «Après midi, il ne faut plus espérer trouver ces aliments», nous aura affirmé un commerçant détaillant exerçant dans un quartier populaire du centre d'Alger, et de poursuivre: "Un grand nombre de boulangers et de commerçants ont pris leurs congés, pour passer les fêtes en famille et se remettre d'un mois de carême des plus éprouvants". Pourtant, l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) avait fait appel aux professionnels pour assurer la disponibilité des produits de large consommation pendant la période des fêtes. Les boulangers et les commerçants ont été incités à assurer le service minimum en vue d'éviter tout risque de pénuries. Malheureusement, la majorité des commerçants et professionnels sont resté sourds à cet appel. Visiblement, ces derniers ont décidé de prolonger leurs journées fériées au risque de traîner leurs concitoyens dans de véritables «bousculades» alimentaires. Les files d'attentes qui se forment quotidiennement au niveau des quelques échoppes ouvertes en ces journées aoûtiennes témoignent de l'ampleur de la situation qui prévaut.Conscient de l'absence d'adhésion des commerçants à cet appel à la conscience professionnelle, l'UGCAA a signalé la nécessité de promulguer une loi exigeant des commerçants d'assurer la permanence durant les fêtes notamment pour la capitale. «Un texte de loi doit être promulgué spécialement pour la capitale devant inciter les commerçants, les boulangers, les transporteurs et les restaurateurs à poursuivre leurs activités normalement durant les fêtes et pendant la nuit», avait soutenu le conseiller de l'UGCAA, Djemaa Bellal. Selon les explications, ce projet de loi sera à même de mettre fin au problème récurrent de la fermeture des commerces en ce genre d'occasions. Il s'est avéré que 70% des commerces sont restés fermés durant l'Aid passé. De nombreux professionnels de ces activités libérales ont décidé de prolonger leurs congés au détriment des ménages. Pour contrecarrer ce genre d'agissements, le secteur concerné a précisé que «ce texte de loi vise à garantir un approvisionnement normal des citoyens en produits de base à travers l'organisation des permanences pour les boulangeries, les commerçants des produits alimentaires et les vendeurs de légumes et fruits durant les fêtes religieuses et nationales», a indiqué Farouk Tifour dans une déclaration à l'APS. En effet, avec les rideaux baissés, locaux commerciaux clos et enceintes lumineuses éteintes, tout laisse à croire que l'activité commerciale, après avoir été sensiblement restreinte à l'occasion de l'Aid El Fitr, peine à redémarrer en ce moment. Nos consommateurs font face à un manque flagrant en matière d'aliments à forte consommation. Depuis le premier jour de l'Aid, le lait et le pain sont devenus rares. De surcroît, les marchés des fruits et légumes et ceux des viandes demeurent quasiment inactifs, bien que les jours fériés soient largement dépassés. Face à une reprise «apathique» de l'activité commerciale, chez nous, faire le marché pour se ravitailler est devenu, en cette dernière semaine, un véritable périple pour les ménages algériens. Les magasins et les boulangeries ouverts sont recherchés à la loupe. Pour beaucoup de consommateurs, l'approvisionnement en ces matières nécessite de grandes tournées de dépistage, l'horaire et le coup de chance en sont les principales pistes. «Après midi, il ne faut plus espérer trouver ces aliments», nous aura affirmé un commerçant détaillant exerçant dans un quartier populaire du centre d'Alger, et de poursuivre: "Un grand nombre de boulangers et de commerçants ont pris leurs congés, pour passer les fêtes en famille et se remettre d'un mois de carême des plus éprouvants". Pourtant, l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) avait fait appel aux professionnels pour assurer la disponibilité des produits de large consommation pendant la période des fêtes. Les boulangers et les commerçants ont été incités à assurer le service minimum en vue d'éviter tout risque de pénuries. Malheureusement, la majorité des commerçants et professionnels sont resté sourds à cet appel. Visiblement, ces derniers ont décidé de prolonger leurs journées fériées au risque de traîner leurs concitoyens dans de véritables «bousculades» alimentaires. Les files d'attentes qui se forment quotidiennement au niveau des quelques échoppes ouvertes en ces journées aoûtiennes témoignent de l'ampleur de la situation qui prévaut.Conscient de l'absence d'adhésion des commerçants à cet appel à la conscience professionnelle, l'UGCAA a signalé la nécessité de promulguer une loi exigeant des commerçants d'assurer la permanence durant les fêtes notamment pour la capitale. «Un texte de loi doit être promulgué spécialement pour la capitale devant inciter les commerçants, les boulangers, les transporteurs et les restaurateurs à poursuivre leurs activités normalement durant les fêtes et pendant la nuit», avait soutenu le conseiller de l'UGCAA, Djemaa Bellal.