Pétrole, gaz, uranium, énergie renouvelable et... charbon, c'est sur ces cinq sources d'énergie que repose la politique énergétique de l'Algérie. Pétrole, gaz, uranium, énergie renouvelable et... charbon, c'est sur ces cinq sources d'énergie que repose la politique énergétique de l'Algérie. Un été caniculaire, des réseaux électriques surchargés et des délestages ont eu raison de la patience des populations. En cause, les ruptures récurrentes en alimentation en énergie électrique. Des explications ont été fournies par les responsables du secteur sur ces dysfonctionnements. Il reste que secteur fait partie d'un ensemble d'un secteur appeler à connaître un grand développement à moyenne et longue échéance. C'est à Ali Hached, conseiller du ministre de l'Energie, qu' a été confiée la mission de débattre et d'expliquer la politique énergétique de l'Algérie sur le court, le moyen et le long terme, à l'horizon 2040. Les grandes lignes de cette politique ont été explicitées, hier par le représentant du ministère de l'Energie, au forum d'El-Moudjahid. Objectif de cette politique : «Satisfaire les besoins de la demande nationale en énergie et développer les exportations et les mettre dans le contexte de l'environnement qui nous intéresse», a souligné le représentant du ministre qui assure que les sociétés Sonatrach et Sonelgaz sont en mesure de réaliser tous les projets qui leur sont confiés. Sur les prix du pétrole qui font du yoyo sur les marchés, Ali Hached suggère qu' "ils pourraient se stabiliser entre 90 et 110 $ le baril en fonction des situations géopolitiques", citant notamment la tension sur le nucléaire iranien qui pourrait tirer les prix à la hausse. Est-ce que les prix pourraient s'écrouler du fait d'une croissance «molle» dans les pays industrialisés et des pays émergents ? «Certes les prix pourrait baisser», admet-il, confiant toutefois que «les fondamentaux qui pourraient induire une baisse des prix ne sont pas réunis», sauf si les pays comme les Etats-Unis mettent sur le marché une quantité de brut de leurs réserves stratégiques pour calmer le jeu. Les risques de tarissement des gisements pèsent-ils sur l'Algérie ? "Tout le problème est cette capacité d'augmenter de découvrir les nouveaux gisements et remplacer les quantités d'hydrocarbures consommées", a-t-il résumé cette problématique. Il dit que «Sonatrach découvre 30 à 40% de la consommation d'une année sur l'autre». Sur le gaz qui constitue une des principales richesses de l'Algérie, le représentant du ministère souligne que les pays asiatiques s'intéressent à cette source d'énergie et ouvrent leurs marchés. «Nous avons beaucoup de discussions avec des pays asiatiques et de l'Est du monde», souligne-t-il, affirmant que «les choses avancent, d'autres sont en discussion», souhaitant «bientôt des concrétisations». Sur l'énergie nucléaire, Ali Hached relève que tous les pays du monde, notamment ceux du Moyen-Orient s'intéressent à cette source d'energie. Il dit qu'«il n'y a aucune crainte à développer des centrales nucléaires» qui relèvent d'«une décision interne non pas d'interférences externes». Il assure que «l'Algérie dispose de ressources» pour développer ce secteur. Est-il nécessaire de revenir à l'exploitation des gisements de charbon ? A cette question, l'orateur souligne que «l'Algérie dispose d'un réservoir de 250 millions de tonnes qui peut être exploité». C'est «un élément pris en compte dans le plan national et une volonté affichée de parvenir à cette alternative», a-t-il avancé. Au sujet de l'amendement de la loi sur les hydrocarbures, il estime qu'«il ne pourra qu'être dans le bon sens par rapport aux investisseurs». Quant à l'alimentation en électricité qui a donné tant de soucis à tout le monde, Ali Hached affirme que sur la période 2012-2017, le réseau électrique sera porté à 35.000km, soit plus du double qu'il est actuellement et la production sera portée à 24.000 MW. Un été caniculaire, des réseaux électriques surchargés et des délestages ont eu raison de la patience des populations. En cause, les ruptures récurrentes en alimentation en énergie électrique. Des explications ont été fournies par les responsables du secteur sur ces dysfonctionnements. Il reste que secteur fait partie d'un ensemble d'un secteur appeler à connaître un grand développement à moyenne et longue échéance. C'est à Ali Hached, conseiller du ministre de l'Energie, qu' a été confiée la mission de débattre et d'expliquer la politique énergétique de l'Algérie sur le court, le moyen et le long terme, à l'horizon 2040. Les grandes lignes de cette politique ont été explicitées, hier par le représentant du ministère de l'Energie, au forum d'El-Moudjahid. Objectif de cette politique : «Satisfaire les besoins de la demande nationale en énergie et développer les exportations et les mettre dans le contexte de l'environnement qui nous intéresse», a souligné le représentant du ministre qui assure que les sociétés Sonatrach et Sonelgaz sont en mesure de réaliser tous les projets qui leur sont confiés. Sur les prix du pétrole qui font du yoyo sur les marchés, Ali Hached suggère qu' "ils pourraient se stabiliser entre 90 et 110 $ le baril en fonction des situations géopolitiques", citant notamment la tension sur le nucléaire iranien qui pourrait tirer les prix à la hausse. Est-ce que les prix pourraient s'écrouler du fait d'une croissance «molle» dans les pays industrialisés et des pays émergents ? «Certes les prix pourrait baisser», admet-il, confiant toutefois que «les fondamentaux qui pourraient induire une baisse des prix ne sont pas réunis», sauf si les pays comme les Etats-Unis mettent sur le marché une quantité de brut de leurs réserves stratégiques pour calmer le jeu. Les risques de tarissement des gisements pèsent-ils sur l'Algérie ? "Tout le problème est cette capacité d'augmenter de découvrir les nouveaux gisements et remplacer les quantités d'hydrocarbures consommées", a-t-il résumé cette problématique. Il dit que «Sonatrach découvre 30 à 40% de la consommation d'une année sur l'autre». Sur le gaz qui constitue une des principales richesses de l'Algérie, le représentant du ministère souligne que les pays asiatiques s'intéressent à cette source d'énergie et ouvrent leurs marchés. «Nous avons beaucoup de discussions avec des pays asiatiques et de l'Est du monde», souligne-t-il, affirmant que «les choses avancent, d'autres sont en discussion», souhaitant «bientôt des concrétisations». Sur l'énergie nucléaire, Ali Hached relève que tous les pays du monde, notamment ceux du Moyen-Orient s'intéressent à cette source d'energie. Il dit qu'«il n'y a aucune crainte à développer des centrales nucléaires» qui relèvent d'«une décision interne non pas d'interférences externes». Il assure que «l'Algérie dispose de ressources» pour développer ce secteur. Est-il nécessaire de revenir à l'exploitation des gisements de charbon ? A cette question, l'orateur souligne que «l'Algérie dispose d'un réservoir de 250 millions de tonnes qui peut être exploité». C'est «un élément pris en compte dans le plan national et une volonté affichée de parvenir à cette alternative», a-t-il avancé. Au sujet de l'amendement de la loi sur les hydrocarbures, il estime qu'«il ne pourra qu'être dans le bon sens par rapport aux investisseurs». Quant à l'alimentation en électricité qui a donné tant de soucis à tout le monde, Ali Hached affirme que sur la période 2012-2017, le réseau électrique sera porté à 35.000km, soit plus du double qu'il est actuellement et la production sera portée à 24.000 MW.