Les autorités pakistanaises ont arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi le chef d'un mouvement lié à Al-Qaïda, accusé de nombreux attentats meurtriers dans le pays, selon des responsables. Malik Ishaq, chef du Lashkar-e-Jhangvi (LeJ), a été interpellé à Lahore (Est) alors qu'il revenait de La Mecque, en Arabie saoudite, a déclaré une porte-parole de la police locale, Nabila Ghazanfar. "Je confirme son arrestation", a dit la responsable, précisant que Malik Ishaq devait être présenté vendredi devant un tribunal de Lahore. Il est notamment accusé d'avoir prononcé un "discours provocateur faisant la promotion de la haine sectaire" lors d'un rassemblement ce mois-ci à Lahore, a précisé Liaquat Ali, un autre responsable de la police locale. Le LeJ, considéré comme l'un des groupes extrémistes les plus violents du pays, en partie lié aux talibans pakistanais alliés à Al-Qaïda, avait été banni il y a plus d'une décennie. Malik Ishaq avait été écroué en 1997 pour son implication dans de nombreux meurtres. Le chef du LeJ avait été libéré en juillet 2011, signe selon certains observateurs de la tolérance des autorités vis-à-vis des extrémistes de cette mouvance. Depuis qu'il a recouvré sa liberté, Malik Ishaq, a été plusieurs fois assigné à résidence pour des sermons prônant la violence sectaire, selon des responsables locaux de la sécurité. Il a aussi été accusé d'avoir orchestré, depuis sa cellule en prison, un attentat à Lahore en 2009 contre la sélection nationale de cricket du Sri Lanka qui a tué huit Pakistanais et blessé sept joueurs et un entraîneur srilankais. Après cette attaque, le Pakistan avait perdu son droit de co-organiser l'an dernier la Coupe du monde de cricket. Les autorités pakistanaises ont arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi le chef d'un mouvement lié à Al-Qaïda, accusé de nombreux attentats meurtriers dans le pays, selon des responsables. Malik Ishaq, chef du Lashkar-e-Jhangvi (LeJ), a été interpellé à Lahore (Est) alors qu'il revenait de La Mecque, en Arabie saoudite, a déclaré une porte-parole de la police locale, Nabila Ghazanfar. "Je confirme son arrestation", a dit la responsable, précisant que Malik Ishaq devait être présenté vendredi devant un tribunal de Lahore. Il est notamment accusé d'avoir prononcé un "discours provocateur faisant la promotion de la haine sectaire" lors d'un rassemblement ce mois-ci à Lahore, a précisé Liaquat Ali, un autre responsable de la police locale. Le LeJ, considéré comme l'un des groupes extrémistes les plus violents du pays, en partie lié aux talibans pakistanais alliés à Al-Qaïda, avait été banni il y a plus d'une décennie. Malik Ishaq avait été écroué en 1997 pour son implication dans de nombreux meurtres. Le chef du LeJ avait été libéré en juillet 2011, signe selon certains observateurs de la tolérance des autorités vis-à-vis des extrémistes de cette mouvance. Depuis qu'il a recouvré sa liberté, Malik Ishaq, a été plusieurs fois assigné à résidence pour des sermons prônant la violence sectaire, selon des responsables locaux de la sécurité. Il a aussi été accusé d'avoir orchestré, depuis sa cellule en prison, un attentat à Lahore en 2009 contre la sélection nationale de cricket du Sri Lanka qui a tué huit Pakistanais et blessé sept joueurs et un entraîneur srilankais. Après cette attaque, le Pakistan avait perdu son droit de co-organiser l'an dernier la Coupe du monde de cricket.