Une liste de près de 220 signataires, réclamant la destitution de Abdelaziz Belkhadem du poste de secrétaire général du Front de libération nationale, devrait être rendue publique avant la fin de la semaine en cours. C'est ce que nous a affirmé le porte-parole du mouvement des redresseurs, Kara Mohamed Seghir joint par téléphone. Une conférence de presse aura lieu à Alger jeudi prochain au plus tard, a-t-il annoncé. Cette liste «vise à répondre au secrétaire général du parti, qui se targue d'avoir une majorité absolue au comité central», a expliqué Kara. Se référant au statut du FLN, notre interlocuteur a soutenu que ce nombre représente le quorum requis pour la tenue d'une session extraordinaire du comité central et par conséquent pour le retrait de confiance au secrétaire général. Manifestement, les mécontents ont décidé de gagner du terrain et passer à l'offensive. La divulgation des noms des signataires de la motion de destitution de Belkhadem, a-t-il dit, a été décidée à l'issue de la réunion de coordination qui s'est tenue le 25 août dernier à Alger. Selon notre intervenant, il est question également de dénoncer des pratiques dites «antidémocratiques», «antipolitiques» et «anti-organiques» employées par le SG, en vue, a-t-il ajouté, de maintenir sa «mainmise sur le parti pour servir ses propres ambitions politiques». Estimant que le SG du FLN procède à une véritable purge dans les rangs dudit parti, il a signalé que Belkhadem userait de tous les moyens, outrepassant les règles internes et le statut du parti en vue de changer la composition du comité central. A cet effet, les dissidents du clan des redresseurs et membres du comité central, par la voix de leurs représentants, «ont lancé un appel à tous les militants et les institutions pour se mobiliser contre ces agissements et rendre le parti à ses vrais enfants», a-t-il martelé. S'agissant du prochain rendez-vous électoral, l'ex-ministre du Tourisme, Mohamed Seghir Kara a estimé que les démarches opérées par les alliés de Belkhadem prouvent que le scénario survenu lors des législatives passées sera le «même» au menu des locales, et de poursuivre : «Les marchandages sur les listes électorales ont d'ores et déjà commencé au niveau de plusieurs communes et certaines wilayas du pays». Décidément, les détracteurs veulent la tête de Belkhadem à tout prix. Après la bataille médiatique spectaculaire qui a opposé les deux clans avant et pendant la campagne électorale précédente et suivie d'une tentative d'organisation de la réunion du comité central complètement chamboulée par des incidents violents qui se sont déclenchés entre les dissidents et les partisans du SG, l'été aura été d'un bon labeur pour les anti Belkhadem. Du moins c'est ce que nous a assuré le porte-parole du clan des redresseurs, qui a affirmé, au passage, que de nouveaux militants et cadres dudit parti ont rejoint les régiments de la dissidence. Cette forte mobilisation à été ressentie, lors de nombreuses rencontres, tenues au cours de cet été à l'est, à l'ouest et au centre du pays, a-t-il confié. En fait, les opposants de Belkhadem s'avèrent déterminés à revoir leur plan d'action et veulent s'entendre sur les nouvelles démarches à entreprendre pour «court-circuiter» celle du bureau politique du FLN et son secrétaire général en prévision des élections locales du 29 novembre prochain et les futurs rendez-vous électoraux. En se référant aux conjonctures politiques, diplomatiques et sociales qui marquent le pays, il faut prévoir que ce nouveau bras de fer entre les deux parties opposées s'annonce des plus fatidiques pour le devenir du «Djihaz»(FLN). Une liste de près de 220 signataires, réclamant la destitution de Abdelaziz Belkhadem du poste de secrétaire général du Front de libération nationale, devrait être rendue publique avant la fin de la semaine en cours. C'est ce que nous a affirmé le porte-parole du mouvement des redresseurs, Kara Mohamed Seghir joint par téléphone. Une conférence de presse aura lieu à Alger jeudi prochain au plus tard, a-t-il annoncé. Cette liste «vise à répondre au secrétaire général du parti, qui se targue d'avoir une majorité absolue au comité central», a expliqué Kara. Se référant au statut du FLN, notre interlocuteur a soutenu que ce nombre représente le quorum requis pour la tenue d'une session extraordinaire du comité central et par conséquent pour le retrait de confiance au secrétaire général. Manifestement, les mécontents ont décidé de gagner du terrain et passer à l'offensive. La divulgation des noms des signataires de la motion de destitution de Belkhadem, a-t-il dit, a été décidée à l'issue de la réunion de coordination qui s'est tenue le 25 août dernier à Alger. Selon notre intervenant, il est question également de dénoncer des pratiques dites «antidémocratiques», «antipolitiques» et «anti-organiques» employées par le SG, en vue, a-t-il ajouté, de maintenir sa «mainmise sur le parti pour servir ses propres ambitions politiques». Estimant que le SG du FLN procède à une véritable purge dans les rangs dudit parti, il a signalé que Belkhadem userait de tous les moyens, outrepassant les règles internes et le statut du parti en vue de changer la composition du comité central. A cet effet, les dissidents du clan des redresseurs et membres du comité central, par la voix de leurs représentants, «ont lancé un appel à tous les militants et les institutions pour se mobiliser contre ces agissements et rendre le parti à ses vrais enfants», a-t-il martelé. S'agissant du prochain rendez-vous électoral, l'ex-ministre du Tourisme, Mohamed Seghir Kara a estimé que les démarches opérées par les alliés de Belkhadem prouvent que le scénario survenu lors des législatives passées sera le «même» au menu des locales, et de poursuivre : «Les marchandages sur les listes électorales ont d'ores et déjà commencé au niveau de plusieurs communes et certaines wilayas du pays». Décidément, les détracteurs veulent la tête de Belkhadem à tout prix. Après la bataille médiatique spectaculaire qui a opposé les deux clans avant et pendant la campagne électorale précédente et suivie d'une tentative d'organisation de la réunion du comité central complètement chamboulée par des incidents violents qui se sont déclenchés entre les dissidents et les partisans du SG, l'été aura été d'un bon labeur pour les anti Belkhadem. Du moins c'est ce que nous a assuré le porte-parole du clan des redresseurs, qui a affirmé, au passage, que de nouveaux militants et cadres dudit parti ont rejoint les régiments de la dissidence. Cette forte mobilisation à été ressentie, lors de nombreuses rencontres, tenues au cours de cet été à l'est, à l'ouest et au centre du pays, a-t-il confié. En fait, les opposants de Belkhadem s'avèrent déterminés à revoir leur plan d'action et veulent s'entendre sur les nouvelles démarches à entreprendre pour «court-circuiter» celle du bureau politique du FLN et son secrétaire général en prévision des élections locales du 29 novembre prochain et les futurs rendez-vous électoraux. En se référant aux conjonctures politiques, diplomatiques et sociales qui marquent le pays, il faut prévoir que ce nouveau bras de fer entre les deux parties opposées s'annonce des plus fatidiques pour le devenir du «Djihaz»(FLN).