A la nomination de Sellal au poste de Premier ministre, qui a rempacé Ahmed Ouyahia, les partis ont apprécié diversement le changement à la tête de l'exécutif. Le RND parle de prérogatives constitutionnelles du premier magistrat du pays. Le MSP quant à lui plaide pour le wait and see et la formation de Louisa Hanoune appelle à une composante de technocrates. D'autres formations politiques, comme le FNA, s'intéressent à la feuille de route du tout nouveau Premier ministre. Beaucoup de questions qui devraient trouver leurs réponses dans l'imminente composante du gouvernement avec laquelle il se dit confiant pour mener à bien sa mission A la nomination de Sellal au poste de Premier ministre, qui a rempacé Ahmed Ouyahia, les partis ont apprécié diversement le changement à la tête de l'exécutif. Le RND parle de prérogatives constitutionnelles du premier magistrat du pays. Le MSP quant à lui plaide pour le wait and see et la formation de Louisa Hanoune appelle à une composante de technocrates. D'autres formations politiques, comme le FNA, s'intéressent à la feuille de route du tout nouveau Premier ministre. Beaucoup de questions qui devraient trouver leurs réponses dans l'imminente composante du gouvernement avec laquelle il se dit confiant pour mener à bien sa mission RND : la nomination du Premier ministre relève des prérogatives du président de la République Dans une déclaration de presse, diffusée hier, le bureau national du Rassemblement national démocratique a estimé que le changement gouvernemental relève des prérogatives constitutionnelles du premier magistrat du pays. Le président de la République est habilité à exercer ses prérogatives constitutionnelles en toute souveraineté, a-t-on ajouté. Se référant à l'optique du RND, a-t-on expliqué, ce changement est l'aboutissement naturel des législatives du 10 mai dernier. Les cadres et militants du RND, lit-on dans ce communiqué, restent mobilisés pour servir la nation et le citoyen algérien, et veilleront au parachèvement du programme du président de la République, auquel, a-t-on rappelé, le RND a apporté son soutien lors de la dernière présidentielle. MSP : il ne fera pas partie du gouvernement de Sellal Commentant la nomination de l'ex- ministre de l'Hydraulique et des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, à la tête du gouvernement en remplacement d'Ahmed Ouyahia, le Mouvement pour la société et la paix (MSP) a estimé que ce changement tardait à être opéré, entraînant le pays dans une stagnation politique qui a duré plus de trois mois. Dans une déclaration faite au Midi Libre, le chargé de la communication du MSP, Farouk Serraj, a soutenu que le nouveau gouvernement devrait se pencher davantage sur la question de la réforme des statuts. Notre position est « claire » dans ce contexte, nous a-t-il déclaré, puisque, a-t-il ajouté, « à l'issue des élections législatives, le MSP a aussitôt appelé à la destitution du nouveau Parlement qui ne bénéficie d'aucune légitimité et la Constitution d'un gouvernement de l'entente nationale ». Bien que le changement ait été effectué sur la composante du gouvernement, le MSP dit ne pas être concerné par cette démarche et « la décision du conseil consultatif et du bureau national du MSP a bel et bien été maintenue », nous a indiqué le chargé de la communication. Sur la question du plan d'action, qu'adoptera le nouveau Premier ministre, le MSP plaide pour l'option du « wait and see ». « Nous attendons de voir quel programme apportera le nouveau premier ministre ». Néanmoins, a-t-il révélé, le MSP espère que le plan de travail du nouveau gouvernement, permettra de s'ouvrir davantage au dialogue avec la tranche politique sans discrimination aucune. Répondre aux préoccupations essentielles du front social demeure la seule issue pour sortir le pays de cette zone de turbulences, a-t-il affirmé. Ahd 54 : blanc bonnet, bonnet blanc De son côté, le parti de l'opposition, Ahd 54 (génération 54) a estimé que cette nomination répond à un changement en faveur de la continuité du pouvoir actuel. « Nous espérions un véritable changement d'hommes », nous a déclaré le secrétaire général du parti et chargé de la communication, Belallou Tewfik. « Ahd 54 considère cette nomination de non-évènement », a-t-il soutenu. En effet, ce même responsable politique a estimé que le plus urgent est de mettre en place un exécutif capable de garantir la transparence et l'intégrité des prochaines échéances électorales, estimant dans ce même sillage, que ceci ne peuvent se faire, si le nouveau gouvernement ne parvient pas à mettre sur pied un programme socio-économique à même de répondre aux préoccupations et revendications du front social. Il s'agit, selon Bellalou Tewfik, « de faire face à une assemblée populaire qui a perdu toute sa légitimité sociale. Le nouveau gouvernement doit apporter plus de garanties pour l'intégrité du prochain vote », a-t-il ajouté. Dans un autre sillage, ce chargé de la communication nous a indiqué que sa formation politique s'attèle en ce moment à la préparation de la prochaine démarche politique. « Les élections locales en vue nécessitent une parfaite mobilisation de tous les militants à travers les 1.541 communes afin de garantir le choix des meilleurs représentants du parti et une plus large représentativité de Ahd 54 au niveau local », a-t-il affirmé. C'est en ce sens, a-t-il signalé, que plusieurs rencontres régionales ont réuni les cadres dudit parti à travers les quatre coins du pays. « Notre directive est de porter le choix sur des candidats compétents et présentant des qualifications intellectuelles et disciplinaires exemplaires », a-t-il conclu. PT : appel à la formation d'un gouvernement de technocrates La porte-parole du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a appelé, hier à partir d'Alger, à la formation d'un gouvernement de technocrates. Une nouvelle composante serait, selon elle, à même de concrétiser le procédé de la démocratie et d'affirmer les acquis de l'indépendance nationale, a-t-elle soutenu. Estimant, en ce sens, que seules ces deux conditions rétabliront la confiance entre le peuple et ses représentants, a ajouté Hanoune lors de la session ordinaire des membres du bureau politique du parti. Et d'ajouter que la formation du prochain gouvernement doit se traduire par un renouveau politique et par l'abolition l'unipolarisation. Cette dernière, a-t-elle considéré, influe négativement sur l'instance exécutive. La composante gouvernementale doit, selon la leader du PT, doit apporter plus de correctifs économiques et créer la rupture avec le système du parti unique. S'agissant de la nomination du nouveau Premier ministre Abdelmalek Sellal, la secrétaire générale du PT a déclaré respecter « ce technocrate et non partisan », affirmant que son parti n'a aucune réserve le concernant. Néanmoins, a-t-elle signalé, la nouvelle mission de Sellal sera « difficile » et « compliquée » au regard de la situation politique internationale et nationale qui prévaut. FNA : questionnements sur la feuille de route du nouveau Premier ministre Le leader du Front national algérien a félicité la nomination d'Abdelmalek Sellal en qualité de Premier ministre. « Le nouveau Premier ministre a fait ses preuves dans la gestion des affaires de nombreux portefeuilles ministériels », a-t-il affirmé. Néanmoins, Moussa Touati dit s'interroger sur les véritables objectifs recommandés au nouveau gouvernement. A ce propos, Touati s'est demandé si la nouvelle composition gouvernementale pourra mettre fin à la stagnation politique qui, a-t-il rappelé, a duré plus de 3 mois. « Est-ce que ce nouveau gouvernement pourra résorber les crises socio économiques, entre autre, qui sévissent dans le pays ? », s'est-il interrogé, faisant part, au passage, de ses craintes que le changement opéré sur cette haute instance exécutive ait eu lieu pour la gestion des affaires courantes, de piloter la future démarche politique, les prochaines élections locales en l'occurrence, et de procéder à la réforme de la constitution nationale, sans pour autant prendre en mains le dossier du front social et économique. Ces derniers, a soutenu le président du FNA, étant primordiaux pour absorber les protestations populaires qui surviennent à travers l'ensemble du territoire national. Le nouveau gouvernement aura pour mission de désamorcer la poudrière qui menace actuellement la sérénité du pays et sa stabilité, a-t-il supputé. Par ailleurs, il a estimé que l'instance exécutive, sous les rênes de Sellal est appelée à redynamiser le Parlement national. Ce dernier, a-t-il déploré, est resté inactif bien que trois mois se soient écoulées depuis l'annonce des résultats des législatives, au cours du mois de mai dernier. Rappelant que le nouveau Premier ministre a eu à diriger les deux dernières campagnes présidentielles du président de la République, Touati a estimé que Sellal, n'aura pas la partie facile face à un Parlement dont la majorité n'est pas près de lâcher prise. El Mostakbal : un gouvernement à l'écoute de la jeunesse Le président du parti El Mostakqbal, Abdelaziz Belaïd a soutenu que le nouveau gouvernement, à sa tête le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est appelé à se pencher davantage et en urgence, sur le problème de l'insécurité qui sévit chez nous. C'est en s'appropriant le dossier du chômage et en répondant aux préoccupation du peuple que ce problème sera éradiqué, a-t-il estimé. Le Premier ministre, a indiqué Belaïd, est appelé à s'intéresser davantage à la jeunesse qui, a-t-il souligné, a le droit d'évoluer dans la dignité et la sérénité. Rappelant, dans ce même contexte, que 317 mille universitaires sont abonnés au guichet du chômage, le président du parti El Mostaqbal a soutenu que la résorption du fléau du chômage nécessite la remise en marche de la machine économique. Enfin, il s'est dit confiant quant aux démarches qu'entreprendra le nouveau gouvernement dans le procédé démocratique qui se concrétise dans le pays. RND : la nomination du Premier ministre relève des prérogatives du président de la République Dans une déclaration de presse, diffusée hier, le bureau national du Rassemblement national démocratique a estimé que le changement gouvernemental relève des prérogatives constitutionnelles du premier magistrat du pays. Le président de la République est habilité à exercer ses prérogatives constitutionnelles en toute souveraineté, a-t-on ajouté. Se référant à l'optique du RND, a-t-on expliqué, ce changement est l'aboutissement naturel des législatives du 10 mai dernier. Les cadres et militants du RND, lit-on dans ce communiqué, restent mobilisés pour servir la nation et le citoyen algérien, et veilleront au parachèvement du programme du président de la République, auquel, a-t-on rappelé, le RND a apporté son soutien lors de la dernière présidentielle. MSP : il ne fera pas partie du gouvernement de Sellal Commentant la nomination de l'ex- ministre de l'Hydraulique et des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, à la tête du gouvernement en remplacement d'Ahmed Ouyahia, le Mouvement pour la société et la paix (MSP) a estimé que ce changement tardait à être opéré, entraînant le pays dans une stagnation politique qui a duré plus de trois mois. Dans une déclaration faite au Midi Libre, le chargé de la communication du MSP, Farouk Serraj, a soutenu que le nouveau gouvernement devrait se pencher davantage sur la question de la réforme des statuts. Notre position est « claire » dans ce contexte, nous a-t-il déclaré, puisque, a-t-il ajouté, « à l'issue des élections législatives, le MSP a aussitôt appelé à la destitution du nouveau Parlement qui ne bénéficie d'aucune légitimité et la Constitution d'un gouvernement de l'entente nationale ». Bien que le changement ait été effectué sur la composante du gouvernement, le MSP dit ne pas être concerné par cette démarche et « la décision du conseil consultatif et du bureau national du MSP a bel et bien été maintenue », nous a indiqué le chargé de la communication. Sur la question du plan d'action, qu'adoptera le nouveau Premier ministre, le MSP plaide pour l'option du « wait and see ». « Nous attendons de voir quel programme apportera le nouveau premier ministre ». Néanmoins, a-t-il révélé, le MSP espère que le plan de travail du nouveau gouvernement, permettra de s'ouvrir davantage au dialogue avec la tranche politique sans discrimination aucune. Répondre aux préoccupations essentielles du front social demeure la seule issue pour sortir le pays de cette zone de turbulences, a-t-il affirmé. Ahd 54 : blanc bonnet, bonnet blanc De son côté, le parti de l'opposition, Ahd 54 (génération 54) a estimé que cette nomination répond à un changement en faveur de la continuité du pouvoir actuel. « Nous espérions un véritable changement d'hommes », nous a déclaré le secrétaire général du parti et chargé de la communication, Belallou Tewfik. « Ahd 54 considère cette nomination de non-évènement », a-t-il soutenu. En effet, ce même responsable politique a estimé que le plus urgent est de mettre en place un exécutif capable de garantir la transparence et l'intégrité des prochaines échéances électorales, estimant dans ce même sillage, que ceci ne peuvent se faire, si le nouveau gouvernement ne parvient pas à mettre sur pied un programme socio-économique à même de répondre aux préoccupations et revendications du front social. Il s'agit, selon Bellalou Tewfik, « de faire face à une assemblée populaire qui a perdu toute sa légitimité sociale. Le nouveau gouvernement doit apporter plus de garanties pour l'intégrité du prochain vote », a-t-il ajouté. Dans un autre sillage, ce chargé de la communication nous a indiqué que sa formation politique s'attèle en ce moment à la préparation de la prochaine démarche politique. « Les élections locales en vue nécessitent une parfaite mobilisation de tous les militants à travers les 1.541 communes afin de garantir le choix des meilleurs représentants du parti et une plus large représentativité de Ahd 54 au niveau local », a-t-il affirmé. C'est en ce sens, a-t-il signalé, que plusieurs rencontres régionales ont réuni les cadres dudit parti à travers les quatre coins du pays. « Notre directive est de porter le choix sur des candidats compétents et présentant des qualifications intellectuelles et disciplinaires exemplaires », a-t-il conclu. PT : appel à la formation d'un gouvernement de technocrates La porte-parole du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a appelé, hier à partir d'Alger, à la formation d'un gouvernement de technocrates. Une nouvelle composante serait, selon elle, à même de concrétiser le procédé de la démocratie et d'affirmer les acquis de l'indépendance nationale, a-t-elle soutenu. Estimant, en ce sens, que seules ces deux conditions rétabliront la confiance entre le peuple et ses représentants, a ajouté Hanoune lors de la session ordinaire des membres du bureau politique du parti. Et d'ajouter que la formation du prochain gouvernement doit se traduire par un renouveau politique et par l'abolition l'unipolarisation. Cette dernière, a-t-elle considéré, influe négativement sur l'instance exécutive. La composante gouvernementale doit, selon la leader du PT, doit apporter plus de correctifs économiques et créer la rupture avec le système du parti unique. S'agissant de la nomination du nouveau Premier ministre Abdelmalek Sellal, la secrétaire générale du PT a déclaré respecter « ce technocrate et non partisan », affirmant que son parti n'a aucune réserve le concernant. Néanmoins, a-t-elle signalé, la nouvelle mission de Sellal sera « difficile » et « compliquée » au regard de la situation politique internationale et nationale qui prévaut. FNA : questionnements sur la feuille de route du nouveau Premier ministre Le leader du Front national algérien a félicité la nomination d'Abdelmalek Sellal en qualité de Premier ministre. « Le nouveau Premier ministre a fait ses preuves dans la gestion des affaires de nombreux portefeuilles ministériels », a-t-il affirmé. Néanmoins, Moussa Touati dit s'interroger sur les véritables objectifs recommandés au nouveau gouvernement. A ce propos, Touati s'est demandé si la nouvelle composition gouvernementale pourra mettre fin à la stagnation politique qui, a-t-il rappelé, a duré plus de 3 mois. « Est-ce que ce nouveau gouvernement pourra résorber les crises socio économiques, entre autre, qui sévissent dans le pays ? », s'est-il interrogé, faisant part, au passage, de ses craintes que le changement opéré sur cette haute instance exécutive ait eu lieu pour la gestion des affaires courantes, de piloter la future démarche politique, les prochaines élections locales en l'occurrence, et de procéder à la réforme de la constitution nationale, sans pour autant prendre en mains le dossier du front social et économique. Ces derniers, a soutenu le président du FNA, étant primordiaux pour absorber les protestations populaires qui surviennent à travers l'ensemble du territoire national. Le nouveau gouvernement aura pour mission de désamorcer la poudrière qui menace actuellement la sérénité du pays et sa stabilité, a-t-il supputé. Par ailleurs, il a estimé que l'instance exécutive, sous les rênes de Sellal est appelée à redynamiser le Parlement national. Ce dernier, a-t-il déploré, est resté inactif bien que trois mois se soient écoulées depuis l'annonce des résultats des législatives, au cours du mois de mai dernier. Rappelant que le nouveau Premier ministre a eu à diriger les deux dernières campagnes présidentielles du président de la République, Touati a estimé que Sellal, n'aura pas la partie facile face à un Parlement dont la majorité n'est pas près de lâcher prise. El Mostakbal : un gouvernement à l'écoute de la jeunesse Le président du parti El Mostakqbal, Abdelaziz Belaïd a soutenu que le nouveau gouvernement, à sa tête le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est appelé à se pencher davantage et en urgence, sur le problème de l'insécurité qui sévit chez nous. C'est en s'appropriant le dossier du chômage et en répondant aux préoccupation du peuple que ce problème sera éradiqué, a-t-il estimé. Le Premier ministre, a indiqué Belaïd, est appelé à s'intéresser davantage à la jeunesse qui, a-t-il souligné, a le droit d'évoluer dans la dignité et la sérénité. Rappelant, dans ce même contexte, que 317 mille universitaires sont abonnés au guichet du chômage, le président du parti El Mostaqbal a soutenu que la résorption du fléau du chômage nécessite la remise en marche de la machine économique. Enfin, il s'est dit confiant quant aux démarches qu'entreprendra le nouveau gouvernement dans le procédé démocratique qui se concrétise dans le pays.