Des militants français des droits de l'Homme ont demandé au roi du Maroc d'intervenir pour la libération des 22 prisonniers "d'opinion" sahraouis détenus "arbitrairement" dans une prison à Salé, depuis plus d'un an et demi. Dans un "appel urgent", ces militants, structurés dans Action chrétienne pour l'abolition de la torture (ACAT-France), rappellent que ces détenus politiques, arrêtés suite au démantèlement du camp de Gdeim Izik (près d'El-Ayoun occupée), le 8 novembre 2010, sont poursuivis devant le tribunal militaire de Rabat, en dépit de leur qualité de civils. Dans leur dernier courrier bimensuel, dont l'APS a reçu une copie, ils citent un des avocats des détenus, Me Bu Khaled, selon qui le droit marocain ne leur offre aucune possibilité de recours pour contester la suspension du procès qui devait se tenir en janvier dernier, et le maintien en détention. "Au vu de sa durée et de l'absence de recours effectif, la détention des 22 militants sahraouis peut être qualifiée d'arbitraire", a-t-il affirmé. D'après les témoignages des accusés recueillis par leurs avocats, "au moins treize d'entre eux ont été torturés, après leur arrestation, à la brigade de gendarmerie d'El-Ayoun, au Sahara occidental, avant leur transfert à la prison de Salé". Le maintien en prison pendant une période indéterminée et sans jugement de ces détenus intervient, selon l'ACAT-France, en "violation" du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui prévoit que tout individu arrêté ou détenu du chef d'une infraction pénale sera traduit dans le plus court délai devant un juge ou une autre autorité habilitée par la loi à exercer des fonctions judiciaires, et devra être jugé dans un délai raisonnable ou libéré. "De la même façon, le refus du tribunal marocain d'examiner la demande de libération provisoire des 22 accusés constitue une violation du même article 9 qui prévoit que quiconque se trouve privé de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal afin que celui-ci statue sans délai sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale", poursuit l'Association, membre de la Fédération internationale de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (FIACAT) ayant un statut consultatif auprès de l'Onu. Des militants français des droits de l'Homme ont demandé au roi du Maroc d'intervenir pour la libération des 22 prisonniers "d'opinion" sahraouis détenus "arbitrairement" dans une prison à Salé, depuis plus d'un an et demi. Dans un "appel urgent", ces militants, structurés dans Action chrétienne pour l'abolition de la torture (ACAT-France), rappellent que ces détenus politiques, arrêtés suite au démantèlement du camp de Gdeim Izik (près d'El-Ayoun occupée), le 8 novembre 2010, sont poursuivis devant le tribunal militaire de Rabat, en dépit de leur qualité de civils. Dans leur dernier courrier bimensuel, dont l'APS a reçu une copie, ils citent un des avocats des détenus, Me Bu Khaled, selon qui le droit marocain ne leur offre aucune possibilité de recours pour contester la suspension du procès qui devait se tenir en janvier dernier, et le maintien en détention. "Au vu de sa durée et de l'absence de recours effectif, la détention des 22 militants sahraouis peut être qualifiée d'arbitraire", a-t-il affirmé. D'après les témoignages des accusés recueillis par leurs avocats, "au moins treize d'entre eux ont été torturés, après leur arrestation, à la brigade de gendarmerie d'El-Ayoun, au Sahara occidental, avant leur transfert à la prison de Salé". Le maintien en prison pendant une période indéterminée et sans jugement de ces détenus intervient, selon l'ACAT-France, en "violation" du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui prévoit que tout individu arrêté ou détenu du chef d'une infraction pénale sera traduit dans le plus court délai devant un juge ou une autre autorité habilitée par la loi à exercer des fonctions judiciaires, et devra être jugé dans un délai raisonnable ou libéré. "De la même façon, le refus du tribunal marocain d'examiner la demande de libération provisoire des 22 accusés constitue une violation du même article 9 qui prévoit que quiconque se trouve privé de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal afin que celui-ci statue sans délai sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale", poursuit l'Association, membre de la Fédération internationale de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (FIACAT) ayant un statut consultatif auprès de l'Onu.