La rentrée scolaire qui s'effectue aujourd'hui intervient, à coup sûr, dans un contexte particulier. Depuis de très nombreuses années, en effet, cette fois-ci la rentrée est marquée par l'absence de Boubekeur Benbouzid, le désormais ex-ministre de l'Education nationale, qui a été remplacé par Abdelatif Baba Ahmed. La rentrée scolaire qui s'effectue aujourd'hui intervient, à coup sûr, dans un contexte particulier. Depuis de très nombreuses années, en effet, cette fois-ci la rentrée est marquée par l'absence de Boubekeur Benbouzid, le désormais ex-ministre de l'Education nationale, qui a été remplacé par Abdelatif Baba Ahmed. Une donne importante qui a d'ores et déjà un impact sur les conditions générales de cette rentrée scolaire 2012-2013 qui s'effectue, ainsi, dans un climat plutôt apaisé. C'est que les syndicats du secteur, à tout le moins ceux qui disposent d'une très large représentativité, semblent avoir enterré la hache de guerre. Ils ont en effet, momentanément cependant, décrété une trêve générale. Ce « wait and see» des syndicats importants, en l'occurrence le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), l'Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation (Unpef) et à un degré moindre le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), leur permettra d'observer l'attitude du nouveau ministre du secteur vis-à-vis des leurs préoccupations. En vérité, ces syndicats ont décrété cette trêve lors de la dernière réunion tenue avec l'ex-ministre, Boubekeur Benbouzid. Dans ces dernières déclarations en tant que ministre, Benbouzid soutenait que tous les problèmes des enseignants et des travailleurs du secteur ont été réglés. Une opinion que ne partagent pas, à l'évidence, les syndicats du secteur qui lui ont toutefois accordé une période de grâce. Cette dernière a été donc automatiquement accordée au successeur de Benbouzid, Abdelatif Baba Ahmed. « Il y a plusieurs dossiers qui méritent d'être traités de manière urgente et à ce propos on a averti la tutelle sur le problème de la surcharge dans le secondaire », a indiqué, hier , Messaoud Boudiba, le chargé de la communication au niveau du Cnapest ajoutant que « pas moins de 200.000 élèves vont rejoindre les bancs des lycées durant cette rentrée scolaire » . Pour notre interlocuteur, joint hier, « cette question est en mesure de rajouter une énorme pression sur le corps enseignant. Une pression qui durera trois années », ce d'autant, a-t-il précisé que « les infrastructures existantes ne peuvent faire face à ce nombre important d'élèves ».Outre ce problème il existe aussi d'autres dossiers prioritaires, à l'exemple des primes de zone, qui est posé depuis des années déjà. Il y a aussi le problème de l'indemnité relative aux heures supplémentaires. Les syndicats demandent urgemment une revalorisation de la prime qui est actuellement de 220 dinars l'heure. C'est aussi le cas de la problématique des maladies professionnelles. Cela dit, les syndicats mettent aussi sur la table d'autres dossiers, qui n'en sont pas moins importants, et sur lesquels ils lancent un appel pressant au nouveau ministre de l'Education nationale pour l'ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux. D'autres syndicats ont, cependant fait montre de leur colère et menacent carrément d'initier des grèves. Il en est ainsi du Cla et du Satef. Une donne importante qui a d'ores et déjà un impact sur les conditions générales de cette rentrée scolaire 2012-2013 qui s'effectue, ainsi, dans un climat plutôt apaisé. C'est que les syndicats du secteur, à tout le moins ceux qui disposent d'une très large représentativité, semblent avoir enterré la hache de guerre. Ils ont en effet, momentanément cependant, décrété une trêve générale. Ce « wait and see» des syndicats importants, en l'occurrence le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), l'Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation (Unpef) et à un degré moindre le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), leur permettra d'observer l'attitude du nouveau ministre du secteur vis-à-vis des leurs préoccupations. En vérité, ces syndicats ont décrété cette trêve lors de la dernière réunion tenue avec l'ex-ministre, Boubekeur Benbouzid. Dans ces dernières déclarations en tant que ministre, Benbouzid soutenait que tous les problèmes des enseignants et des travailleurs du secteur ont été réglés. Une opinion que ne partagent pas, à l'évidence, les syndicats du secteur qui lui ont toutefois accordé une période de grâce. Cette dernière a été donc automatiquement accordée au successeur de Benbouzid, Abdelatif Baba Ahmed. « Il y a plusieurs dossiers qui méritent d'être traités de manière urgente et à ce propos on a averti la tutelle sur le problème de la surcharge dans le secondaire », a indiqué, hier , Messaoud Boudiba, le chargé de la communication au niveau du Cnapest ajoutant que « pas moins de 200.000 élèves vont rejoindre les bancs des lycées durant cette rentrée scolaire » . Pour notre interlocuteur, joint hier, « cette question est en mesure de rajouter une énorme pression sur le corps enseignant. Une pression qui durera trois années », ce d'autant, a-t-il précisé que « les infrastructures existantes ne peuvent faire face à ce nombre important d'élèves ».Outre ce problème il existe aussi d'autres dossiers prioritaires, à l'exemple des primes de zone, qui est posé depuis des années déjà. Il y a aussi le problème de l'indemnité relative aux heures supplémentaires. Les syndicats demandent urgemment une revalorisation de la prime qui est actuellement de 220 dinars l'heure. C'est aussi le cas de la problématique des maladies professionnelles. Cela dit, les syndicats mettent aussi sur la table d'autres dossiers, qui n'en sont pas moins importants, et sur lesquels ils lancent un appel pressant au nouveau ministre de l'Education nationale pour l'ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux. D'autres syndicats ont, cependant fait montre de leur colère et menacent carrément d'initier des grèves. Il en est ainsi du Cla et du Satef.