La ministre française de la Francophonie, Yamina Benguigui, est à Alger depuis jeudi dernier. Elle est venue en éclaireur pour préparer la visite de François Hollande qui devrait rencontrer le président algérien d'ici à la fin de l'année. Mais ce n'est pas tout, la ministre est dans notre pays pour convaincre l'Algérie d'adhérer à la francophonie. Et pour cela elle insiste sur la formation des enseignants en langue française à l'issue d'une séance de travail avec le nouveau ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed. Elle souligne l'importance de la langue française comme «véhicule» de l'éducation dans l'espace de la francophonie qui n'appartient pas uniquement, selon elle, uniquement « à la France ». Elle tient à réunir autour d'une table les acteurs pour sérier les dossiers de convergences à tous les niveaux. La formation des enseignants de langue française reste, certes, du domaine de la coopération algéro- française qui a débuté en 2002 et pour cela le ministre de l'Education nationale propose de mettre sur pied une commission mixte pour faire le bilan de l'enseignement du français en Algérie et reconnaît toutefois que c'est dans ce domaine que se fait sentir le manque d'enseignants. Ce qui est sûr, c'est que l'enseignement du français a connu des changements importants à la lumière d'une réforme du système éducatif, comme celle que l'on a appelé la commission Benzaghou qui porte le nom de son président et qui traduisait une volonté d'ouverture très vite refermée par ceux qui estiment que s'exprimer dans la langue de Voltaire relève du «parti de la France» en essuyant la vindicte populaire. C'est bien, en grand partie, la raison qui fait que l'Algérie est l'un des rares pays à ne pas adhérer à la francophonie bien que le président Bouteflika souhaite une coopération avec l'Union africaine pour lutter contre l'analphabétisme ainsi qu'à la formation des échanges scolaires et universitaires et plaidé en faveur de l'ouverture des langues étrangères comme le français en Algérie et l'arabe en France. Reste le poids des islamo- conservateurs qui font de la résistance pour que l'Algérie n'adhère pas à cette organisation. Certes, le passé colonial douloureux peut, en partie, expliquer les réticences à l'adhésion de cette organisation. Il faudra pour cela que les mentalités changent La ministre française de la Francophonie, Yamina Benguigui, est à Alger depuis jeudi dernier. Elle est venue en éclaireur pour préparer la visite de François Hollande qui devrait rencontrer le président algérien d'ici à la fin de l'année. Mais ce n'est pas tout, la ministre est dans notre pays pour convaincre l'Algérie d'adhérer à la francophonie. Et pour cela elle insiste sur la formation des enseignants en langue française à l'issue d'une séance de travail avec le nouveau ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed. Elle souligne l'importance de la langue française comme «véhicule» de l'éducation dans l'espace de la francophonie qui n'appartient pas uniquement, selon elle, uniquement « à la France ». Elle tient à réunir autour d'une table les acteurs pour sérier les dossiers de convergences à tous les niveaux. La formation des enseignants de langue française reste, certes, du domaine de la coopération algéro- française qui a débuté en 2002 et pour cela le ministre de l'Education nationale propose de mettre sur pied une commission mixte pour faire le bilan de l'enseignement du français en Algérie et reconnaît toutefois que c'est dans ce domaine que se fait sentir le manque d'enseignants. Ce qui est sûr, c'est que l'enseignement du français a connu des changements importants à la lumière d'une réforme du système éducatif, comme celle que l'on a appelé la commission Benzaghou qui porte le nom de son président et qui traduisait une volonté d'ouverture très vite refermée par ceux qui estiment que s'exprimer dans la langue de Voltaire relève du «parti de la France» en essuyant la vindicte populaire. C'est bien, en grand partie, la raison qui fait que l'Algérie est l'un des rares pays à ne pas adhérer à la francophonie bien que le président Bouteflika souhaite une coopération avec l'Union africaine pour lutter contre l'analphabétisme ainsi qu'à la formation des échanges scolaires et universitaires et plaidé en faveur de l'ouverture des langues étrangères comme le français en Algérie et l'arabe en France. Reste le poids des islamo- conservateurs qui font de la résistance pour que l'Algérie n'adhère pas à cette organisation. Certes, le passé colonial douloureux peut, en partie, expliquer les réticences à l'adhésion de cette organisation. Il faudra pour cela que les mentalités changent