La deuxième quinzaine de ce mois de septembre risque d'être chaude. Le front social bouillonne. Le nouveau gouvernement dirigé par Abdelmalek Sellal entrera, sans période de grâce, dans le tourbillon des grèves. Une grève nationale est déjà annoncée par la FNSC pour le 16 de ce mois courant.La Fédération nationale du secteur des communaux, affiliée au Snapap maintient la pression sur la tutelle. Elle compte reprendre la protestation en organisant une grève nationale dimanche 16 septembre et des rassemblements dans toutes les wilayas. Cette décision a été entérinée lors de la réunion des membres du conseil national de la Fédération nationale du secteur des communaux, affiliée au Snapap, tenue dimanche dernier. Dans un communiqué rendu public lundi, le bureau a indiqué qu'il procéde à l'évaluation de la précédente action de protestation en l'occurrence, la grève nationale de huit (8) jours entre le 4 et le 11 septembre dernier. Il souligne « son attachement à la protestation jusqu'à la satisfaction de toutes les revendications socioprofessionnelles de cette catégorie. La Fédération a tenu à dénoncer les pratiques non justifiées des autorités sur les syndicalistes et les travailleurs, les restrictions sur les libertés syndicales et le droit à l'adhésion dans les syndicats autonomes ». La Fédération des communaux a noté « l'absence de réaction de la part du ministère de l'Intérieur aux revendications exprimées par les travailleurs », qualifiant cette position de « fuite en avant ». La Fédération des communaux revendique « l'unification des statuts des travailleurs des communaux ainsi que la révision du régime indemnitaire ». Dans sa plateforme de revendications déjà exposée au ministère de l'Intérieur, elle a demandé « la réintégration des contractuels et titulaires, l'augmentation du point indiciaire à 100%, et le maintien de l'âge à la retraite et également la promulgation d'un régime indemnitaire en faveur des agents de l'état civil ». Pour rappel, les travailleurs communaux ne sont pas à leur premier débrayage. Le dernier en date, qui a eu peu d'écho, a été celui déclenché à partir du 4 septembre dernier. L'ire des travailleurs communaux est attisée par, selon le président de la FNSC le «silence» de la tutelle qu'il qualifie de «fuite de responsabilité ». Selon lui, sur les 600.000 travailleurs communaux à l'échelle nationale, 70% sont des contractuels et des vacataires qui perçoivent un salaire compris entre 12.000 et 14.000 DA. D'autres travailleurs, sont, s'indigne-t-il, « exploités » par les communes. Il s'agit énumère-t-il, « des travailleurs de l'état civil, des écoles, des cantines scolaires, de la voirie, des chantiers de réparation et autres services d'assainissement ». Silence radio, du ministère de l'Intérieur pour ces revendications. Les syndicalistes évoquent également « l'érosion du pouvoir d'achat et les mauvaises conditions socioprofessionnelles notamment des travailleurs du secteur de la santé ». Selon la Fédération, le bureau fédéral du secteur de la santé publique à Béjaïa s'est réuni, samedi dernier, afin de décider de recourir à la grève pour revendiquer la révision du statut de la santé publique et du régime indemnitaire ainsi que celui des primes. Outre, « le respect des libertés syndicales et le droit de grève, la réhabilitation de tous les syndicalistes licenciés ou suspendus arbitrairement de leurs postes », le Snapap exige des mesures pour « l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs en adéquation avec la réalité, l'instauration du dialogue au niveau local et central » et appelle à « la révision des statuts particuliers des corps communs, de l'ensemble des statuts des corps de l'administration publique et l'augmentation des indemnités de tous les corps communs, sans exclusion, à raison de 100% ». Le syndicat revendique également « la promulgation de la loi pour la reclassification des paramédicaux, l'augmentation et la généralisation des primes de risque et de contagion des travailleurs de la santé publique et enfin l'amélioration des conditions de travail, la restauration et le transport pour tout le personnel du secteur ». La deuxième quinzaine de ce mois de septembre risque d'être chaude. Le front social bouillonne. Le nouveau gouvernement dirigé par Abdelmalek Sellal entrera, sans période de grâce, dans le tourbillon des grèves. Une grève nationale est déjà annoncée par la FNSC pour le 16 de ce mois courant.La Fédération nationale du secteur des communaux, affiliée au Snapap maintient la pression sur la tutelle. Elle compte reprendre la protestation en organisant une grève nationale dimanche 16 septembre et des rassemblements dans toutes les wilayas. Cette décision a été entérinée lors de la réunion des membres du conseil national de la Fédération nationale du secteur des communaux, affiliée au Snapap, tenue dimanche dernier. Dans un communiqué rendu public lundi, le bureau a indiqué qu'il procéde à l'évaluation de la précédente action de protestation en l'occurrence, la grève nationale de huit (8) jours entre le 4 et le 11 septembre dernier. Il souligne « son attachement à la protestation jusqu'à la satisfaction de toutes les revendications socioprofessionnelles de cette catégorie. La Fédération a tenu à dénoncer les pratiques non justifiées des autorités sur les syndicalistes et les travailleurs, les restrictions sur les libertés syndicales et le droit à l'adhésion dans les syndicats autonomes ». La Fédération des communaux a noté « l'absence de réaction de la part du ministère de l'Intérieur aux revendications exprimées par les travailleurs », qualifiant cette position de « fuite en avant ». La Fédération des communaux revendique « l'unification des statuts des travailleurs des communaux ainsi que la révision du régime indemnitaire ». Dans sa plateforme de revendications déjà exposée au ministère de l'Intérieur, elle a demandé « la réintégration des contractuels et titulaires, l'augmentation du point indiciaire à 100%, et le maintien de l'âge à la retraite et également la promulgation d'un régime indemnitaire en faveur des agents de l'état civil ». Pour rappel, les travailleurs communaux ne sont pas à leur premier débrayage. Le dernier en date, qui a eu peu d'écho, a été celui déclenché à partir du 4 septembre dernier. L'ire des travailleurs communaux est attisée par, selon le président de la FNSC le «silence» de la tutelle qu'il qualifie de «fuite de responsabilité ». Selon lui, sur les 600.000 travailleurs communaux à l'échelle nationale, 70% sont des contractuels et des vacataires qui perçoivent un salaire compris entre 12.000 et 14.000 DA. D'autres travailleurs, sont, s'indigne-t-il, « exploités » par les communes. Il s'agit énumère-t-il, « des travailleurs de l'état civil, des écoles, des cantines scolaires, de la voirie, des chantiers de réparation et autres services d'assainissement ». Silence radio, du ministère de l'Intérieur pour ces revendications. Les syndicalistes évoquent également « l'érosion du pouvoir d'achat et les mauvaises conditions socioprofessionnelles notamment des travailleurs du secteur de la santé ». Selon la Fédération, le bureau fédéral du secteur de la santé publique à Béjaïa s'est réuni, samedi dernier, afin de décider de recourir à la grève pour revendiquer la révision du statut de la santé publique et du régime indemnitaire ainsi que celui des primes. Outre, « le respect des libertés syndicales et le droit de grève, la réhabilitation de tous les syndicalistes licenciés ou suspendus arbitrairement de leurs postes », le Snapap exige des mesures pour « l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs en adéquation avec la réalité, l'instauration du dialogue au niveau local et central » et appelle à « la révision des statuts particuliers des corps communs, de l'ensemble des statuts des corps de l'administration publique et l'augmentation des indemnités de tous les corps communs, sans exclusion, à raison de 100% ». Le syndicat revendique également « la promulgation de la loi pour la reclassification des paramédicaux, l'augmentation et la généralisation des primes de risque et de contagion des travailleurs de la santé publique et enfin l'amélioration des conditions de travail, la restauration et le transport pour tout le personnel du secteur ».