Quelle est la situation globale des droits de l'enfant chez nous ? Quelles sont les différentes démarches, dites de «bonne conduite», et quelles sont les zones noires auxquelles il faudrait remédier dans l'urgence ? Ces principales problématiques ont fait l'objet d'un fervent débat, animé, hier à l'Hôtel Hilton, par les militants membres du réseau algérien de la défense des droits des enfants «Nada», à l'occasion de la présentation du rapport final sur la question du «profil national des droits des enfants en Algérie » allant de l'année 2004 à 2011, établi par ce même réseau. Les différents participants ayant pris part à cette rencontre, notamment, les membres d'associations œuvrant dans ce contexte, des représentants d' institutions d'Etat et des corps d'Etat, ainsi, que de jeunes militants dans le cadre de la protection et de la promotion de l'enfant ont découvert les grandes lignes de ce rapport et débattu de son contenu. Quelle est la situation globale des droits de l'enfant chez nous ? Quelles sont les différentes démarches, dites de «bonne conduite», et quelles sont les zones noires auxquelles il faudrait remédier dans l'urgence ? Ces principales problématiques ont fait l'objet d'un fervent débat, animé, hier à l'Hôtel Hilton, par les militants membres du réseau algérien de la défense des droits des enfants «Nada», à l'occasion de la présentation du rapport final sur la question du «profil national des droits des enfants en Algérie » allant de l'année 2004 à 2011, établi par ce même réseau. Les différents participants ayant pris part à cette rencontre, notamment, les membres d'associations œuvrant dans ce contexte, des représentants d' institutions d'Etat et des corps d'Etat, ainsi, que de jeunes militants dans le cadre de la protection et de la promotion de l'enfant ont découvert les grandes lignes de ce rapport et débattu de son contenu. D'amblée, le président du réseau Nada, Abderrahmane Arar a soutenu que le présent document « à plaidoyer » sera soumis aux plus hautes instances nationales et onusiennes. Signalant que cette initiative est la première en son genre en Algérie, M. Arar a indiqué que ce rapport vient soutenir celui que devra présenter l'Algérie devant l'instance onusienne à l'horizon de 2017 à Genève. Affirmant que le Profil national des droits des enfants a mobilisé les efforts des différents acteurs, notamment, la société civile, il a indiqué que « plus de 130 associations spécialisées activent de nos jours à travers le territoire national, et plus de 300 volontaires à plein temps militent pour la cause». «Loin de vouloir nous substituer aux compétences spécialisées », a-t-il assuré, « le réseau Nada a pris le risque, non seulement, de mettre en place un examen national sur la situation des droits de l'enfant, mais également, de proposer des solutions pour améliorer le cadre de vie de nos enfants », a-t-il précisé. En fait, il s'avère que beaucoup reste à faire pour promouvoir davantage la situation actuelle des enfants chez nous. Selon les indications des principaux initiateurs dudit projet, dont, des avocats, des psychologues, des membres du mouvement associatif, cette initiative est le bilan de pas moins de 18 mois de recherche, de dépistage et de concertations sur les démarches entreprises par l'Etat algérien en matière de protection et de promotion des mineurs, notamment, les moins de 15 ans qui représentent à eux seuls, 40% de la population chez nous. Il est question, entre autres, d'examiner les démarches opérées dans le cadre de l'application de la convention des Nations unies. A ce propos, l'intervenante Rosa Mansouri, a affirmé que ce rapport a été établi suite à une série d'entretiens avec une dizaine de ministères en rapport avec ce dossier. La collaboration des corps de l'Etat, notamment, la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale et la Protection civile a été, également, d'un excellent apport pour ledit travail, a soutenu Rosa Mansouri. Néanmoins, beaucoup d'efforts restent à consentir pour établir des chiffres réels et fiables, desquels, ce genre de démarche dépend fortement, a-t-elle signalé. Hormis les quelques états disponibles chez les différents secteurs concernés, le souci des statistiques demeure le premier obstacle qui entrave les investigations des spécialistes en la matière, a-t-elle ajouté. Bien que les différents mécanismes sur le plan juridique, institutionnel et matériel, mis en œuvre pour la prise en charge des différentes catégorie de cette tranche de la société, aient permis de relever la situation des enfants en Algérie, durant ces dernières années, les spécialistes et militants non gouvernementaux ont été unanimes sur la nécessité de multiplier et de renforcer les dispositifs visant à prendre en charge certaines carences recensées, entre autres, sur le plan de la lutte contre la déperdition scolaire et permettant de prévenir de la délinquance juvénile. Cette dernière est en permanente recrudescence chez nous, a-t-on déploré. Dans ce même ordre d'idées, l'intervenante Hamida Goufi a signalé que les démarches entreprises pour l'élaboration du rapport en question, ont permis de déceler les carences juridiques qui sont à l'origine des défaillances en matière d'insertion sociale de la catégorie des jeunes mineurs algériens, notamment, les handicapés. Par ailleurs, beaucoup reste à faire pour les enfants nés «sous X», a-t-on soutenu. Il est question, pour l'essentiel, de leur garantir une parfaite insertion sociale et leur intégrité. Les enfants sans domicile fixe, ceux issus des milieux défavorisés et des zones rurales et beaucoup d'autres demeurent, malheureusement, complètement marginalisés, alors que des efforts colossaux sont consentis par l'Etat pour sauver leurs devenirs. Ceci dit, la prise en charge de nos enfants interpelle, aujourd'hui, le mouvement associatif, les institutions, les ONG, les médias, les chefs religieux et surtout, les parents qui doivent, selon les spécialistes s'impliquer davantage dans cette démarche cruciale. Les participants à cette rencontre ont été favorables à la mise à jour d'un code de la protection des enfants, à même de remédier au manque enregistré en matière de dispositif opérationnel de dépistage et de suivi de la situation de nos enfants à travers le territoire national. Il faut noter que, de nos jours encore, plus de 10.000 enfants algériens sont victimes de maltraitance. Beaucoup d'autres demeurent sujets aux abus sexuels et des centaines vivent dans la rue sans aucune couverture sociale ni assistance. Près de 5.000 enfants nés hors mariages sont, malheureusement, classés «nés sous X». D'amblée, le président du réseau Nada, Abderrahmane Arar a soutenu que le présent document « à plaidoyer » sera soumis aux plus hautes instances nationales et onusiennes. Signalant que cette initiative est la première en son genre en Algérie, M. Arar a indiqué que ce rapport vient soutenir celui que devra présenter l'Algérie devant l'instance onusienne à l'horizon de 2017 à Genève. Affirmant que le Profil national des droits des enfants a mobilisé les efforts des différents acteurs, notamment, la société civile, il a indiqué que « plus de 130 associations spécialisées activent de nos jours à travers le territoire national, et plus de 300 volontaires à plein temps militent pour la cause». «Loin de vouloir nous substituer aux compétences spécialisées », a-t-il assuré, « le réseau Nada a pris le risque, non seulement, de mettre en place un examen national sur la situation des droits de l'enfant, mais également, de proposer des solutions pour améliorer le cadre de vie de nos enfants », a-t-il précisé. En fait, il s'avère que beaucoup reste à faire pour promouvoir davantage la situation actuelle des enfants chez nous. Selon les indications des principaux initiateurs dudit projet, dont, des avocats, des psychologues, des membres du mouvement associatif, cette initiative est le bilan de pas moins de 18 mois de recherche, de dépistage et de concertations sur les démarches entreprises par l'Etat algérien en matière de protection et de promotion des mineurs, notamment, les moins de 15 ans qui représentent à eux seuls, 40% de la population chez nous. Il est question, entre autres, d'examiner les démarches opérées dans le cadre de l'application de la convention des Nations unies. A ce propos, l'intervenante Rosa Mansouri, a affirmé que ce rapport a été établi suite à une série d'entretiens avec une dizaine de ministères en rapport avec ce dossier. La collaboration des corps de l'Etat, notamment, la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale et la Protection civile a été, également, d'un excellent apport pour ledit travail, a soutenu Rosa Mansouri. Néanmoins, beaucoup d'efforts restent à consentir pour établir des chiffres réels et fiables, desquels, ce genre de démarche dépend fortement, a-t-elle signalé. Hormis les quelques états disponibles chez les différents secteurs concernés, le souci des statistiques demeure le premier obstacle qui entrave les investigations des spécialistes en la matière, a-t-elle ajouté. Bien que les différents mécanismes sur le plan juridique, institutionnel et matériel, mis en œuvre pour la prise en charge des différentes catégorie de cette tranche de la société, aient permis de relever la situation des enfants en Algérie, durant ces dernières années, les spécialistes et militants non gouvernementaux ont été unanimes sur la nécessité de multiplier et de renforcer les dispositifs visant à prendre en charge certaines carences recensées, entre autres, sur le plan de la lutte contre la déperdition scolaire et permettant de prévenir de la délinquance juvénile. Cette dernière est en permanente recrudescence chez nous, a-t-on déploré. Dans ce même ordre d'idées, l'intervenante Hamida Goufi a signalé que les démarches entreprises pour l'élaboration du rapport en question, ont permis de déceler les carences juridiques qui sont à l'origine des défaillances en matière d'insertion sociale de la catégorie des jeunes mineurs algériens, notamment, les handicapés. Par ailleurs, beaucoup reste à faire pour les enfants nés «sous X», a-t-on soutenu. Il est question, pour l'essentiel, de leur garantir une parfaite insertion sociale et leur intégrité. Les enfants sans domicile fixe, ceux issus des milieux défavorisés et des zones rurales et beaucoup d'autres demeurent, malheureusement, complètement marginalisés, alors que des efforts colossaux sont consentis par l'Etat pour sauver leurs devenirs. Ceci dit, la prise en charge de nos enfants interpelle, aujourd'hui, le mouvement associatif, les institutions, les ONG, les médias, les chefs religieux et surtout, les parents qui doivent, selon les spécialistes s'impliquer davantage dans cette démarche cruciale. Les participants à cette rencontre ont été favorables à la mise à jour d'un code de la protection des enfants, à même de remédier au manque enregistré en matière de dispositif opérationnel de dépistage et de suivi de la situation de nos enfants à travers le territoire national. Il faut noter que, de nos jours encore, plus de 10.000 enfants algériens sont victimes de maltraitance. Beaucoup d'autres demeurent sujets aux abus sexuels et des centaines vivent dans la rue sans aucune couverture sociale ni assistance. Près de 5.000 enfants nés hors mariages sont, malheureusement, classés «nés sous X».