Harlem Désir, l‘actuel numéro 2 du Parti socialiste, est devenu mercredi le successeur désigné de Martine Aubry et de la direction du PS pour prendre la tête de la formation politique majoritaire lors de son congrès d‘octobre. Le député européen l‘a emporté sur son rival Jean-Christophe Cambadélis à l‘issue d‘un processus que la première secrétaire a présenté comme le fruit d‘un "consensus", mais que ses détracteurs ont qualifié "d‘adoubement". Harlem Désir, 52 ans, qui sera tête de liste de la motion ultra-majoritaire défendue par Martine Aubry et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, est quasiment assuré d‘être choisi lors du vote des militants le 18 octobre. Depuis l‘élection de François Hollande, les dirigeants socialistes ont affiché cette volonté de rassemblement. Mais le report de mardi à mercredi de l‘annonce de Martine Aubry et de Jean-Marc Ayrault a illustré la difficulté de trouver un accord entre la maire de Lille, le Premier ministre et les proches du chef de l‘Etat. Ces derniers peuvent, toutefois, se réjouir d‘avoir obtenu, à l‘issue de négociations qui ont duré une partie de la nuit, un accord avec les amis du ministre délégué à l‘Economie sociale, Benoît Hamon, qui se joignent donc à la motion Aubry-Ayrault. Harlem Désir, co-fondateur de SOS Racisme, qui n‘avait pas les faveurs de Martine Aubry, a bénéficié dans les derniers jours du soutien appuyé de proches de François Hollande, qui semble avoir mis son poids dans la balance pour empêcher l‘autre candidat, Jean-Christophe Cambadélis, de l‘emporter. Harlem Désir s‘est présenté comme le candidat de la continuité, saluant le travail de rénovation entrepris par Martine Aubry, et a estimé que le parti pouvait "être utile" en "bousculant" parfois l‘exécutif. Donné battu il y a quelques semaines, Harlem Désir a refait son retard sur Jean-Christophe Cambadélis en engrangeant le plus grand nombre de soutiens. Le député européen s‘est expliqué mardi sur ses démêlés avec la justice, une condamnation à 18 mois de prison avec sursis en décembre 1998 pour avoir bénéficié d‘un emploi fictif et que l‘opposition de droite risque d‘exploiter. "C‘était une erreur. Mais jamais ma probité n‘a été mise en cause. Il n‘y a pas eu d‘enrichissement personnel", a-t-il dit, tout en concédant que cela l‘avait amené à s‘interroger sur sa candidature. Harlem Désir, l‘actuel numéro 2 du Parti socialiste, est devenu mercredi le successeur désigné de Martine Aubry et de la direction du PS pour prendre la tête de la formation politique majoritaire lors de son congrès d‘octobre. Le député européen l‘a emporté sur son rival Jean-Christophe Cambadélis à l‘issue d‘un processus que la première secrétaire a présenté comme le fruit d‘un "consensus", mais que ses détracteurs ont qualifié "d‘adoubement". Harlem Désir, 52 ans, qui sera tête de liste de la motion ultra-majoritaire défendue par Martine Aubry et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, est quasiment assuré d‘être choisi lors du vote des militants le 18 octobre. Depuis l‘élection de François Hollande, les dirigeants socialistes ont affiché cette volonté de rassemblement. Mais le report de mardi à mercredi de l‘annonce de Martine Aubry et de Jean-Marc Ayrault a illustré la difficulté de trouver un accord entre la maire de Lille, le Premier ministre et les proches du chef de l‘Etat. Ces derniers peuvent, toutefois, se réjouir d‘avoir obtenu, à l‘issue de négociations qui ont duré une partie de la nuit, un accord avec les amis du ministre délégué à l‘Economie sociale, Benoît Hamon, qui se joignent donc à la motion Aubry-Ayrault. Harlem Désir, co-fondateur de SOS Racisme, qui n‘avait pas les faveurs de Martine Aubry, a bénéficié dans les derniers jours du soutien appuyé de proches de François Hollande, qui semble avoir mis son poids dans la balance pour empêcher l‘autre candidat, Jean-Christophe Cambadélis, de l‘emporter. Harlem Désir s‘est présenté comme le candidat de la continuité, saluant le travail de rénovation entrepris par Martine Aubry, et a estimé que le parti pouvait "être utile" en "bousculant" parfois l‘exécutif. Donné battu il y a quelques semaines, Harlem Désir a refait son retard sur Jean-Christophe Cambadélis en engrangeant le plus grand nombre de soutiens. Le député européen s‘est expliqué mardi sur ses démêlés avec la justice, une condamnation à 18 mois de prison avec sursis en décembre 1998 pour avoir bénéficié d‘un emploi fictif et que l‘opposition de droite risque d‘exploiter. "C‘était une erreur. Mais jamais ma probité n‘a été mise en cause. Il n‘y a pas eu d‘enrichissement personnel", a-t-il dit, tout en concédant que cela l‘avait amené à s‘interroger sur sa candidature.