Des récoltes exceptionnelles et une demande moindre de deux importateurs majeurs, la Russie et la Chine, devraient conduire à une nouvelle baisse des prix en 2012/13, estime l'analyste spécialisé Jonathan Kingsman. Sur un an, les cours du sucre roux à New York ont perdu environ 32% de leur valeur. Quant au sucre blanc, coté sur le marché de Londres, il a cédé environ 26%. Des récoltes exceptionnelles et une demande moindre de deux importateurs majeurs, la Russie et la Chine, devraient conduire à une nouvelle baisse des prix en 2012/13, estime l'analyste spécialisé Jonathan Kingsman. Sur un an, les cours du sucre roux à New York ont perdu environ 32% de leur valeur. Quant au sucre blanc, coté sur le marché de Londres, il a cédé environ 26%. Les conditions météorologiques favorables chez les deux premiers producteurs mondiaux, le Brésil et l'Inde, devraient porter leur production vers le haut et donc accroître l'excédent mondial de sucre. L'Inde pourrait pour la troisième année consécutive réaliser un excédent de production en 2012/13. Quant à l'Australie, troisième exportateur mondial, elle pourrait voir sa production augmenter à 4,6 Mt en 2012/13 contre 3,86 Mt en 2011/12. Selon les chiffres de l'Organisation internationale du sucre, la production devrait atteindre un record de 117, 39 Mt en 2012/13, en hausse de 2,25%. L'excèdent de l'offre sur la demande est estimé à 5,86 Mt. De plus, «deux grands pays importateurs, la Chine et la Russie, devraient être absents du marché mondial en 2012/13 et il y aura naturellement un impact sur le fléchissement des cours mondiaux du sucre», indique Jonathan Kingsman. Avec une production estimée en hausse de 10,4% à 13,8 millions de tonnes en 2012/13, la Chine, deuxième consommateur mondial, ne devrait pas importer de sucre sur 2012/13 à partir d'octobre. Quant à la Russie, si sa production devrait être stable à 5,43 Mt, l'excédent accumulé lors de la précédente récolte, pourrait l'affranchir d'importations.Un marché en-dessous des 20 cts/lb -Après avoir vu les cours du sucre brut atteindre près de 24 cts/lb (530 USD/t) le 20 juillet dernier, le marché s'est fortement déprécié en août (-17% entre le 20 juillet et le 21 Août). Cette baisse s'explique notamment par le retour de conditions climatiques favorables dans la région centre/sud brésilienne, ainsi que par une mousson indienne enfin au rendez-vous dans les états canniers du Maharashtra, Karnataka et Tamil Nadu. La tendance est identique sur le marché londonien du sucre blanc où les prix ont diminué de 15% entre le 20 juillet et le 21 août (les cours cotant 548 USD/t (444 EUR/t) sur le terme d'octobre 2012 à cette date).La situation du marché sucrier contraste donc fortement avec la situation sur les marchés céréaliers. Depuis la fin juin, les cours du maïs se sont en effet appréciés de 20%, 19% pour le blé et 10% pour le soja qui a atteint des sommets historiques ces derniers jours (660 USD/t). Sur les marchés énergétiques le baril de pétrole WTI est en hausse et cote actuellement 94 USD. Coté éthanol, la situation est bien évidemment tendue aux USA où les cours ont gagné 15% depuis début juillet. Le 17 août, l'éthanol américain se négociait 68 USD/hl. Au Brésil, la nouvelle campagne 2012-13 en centre/sud favorise le maintien de cours à un niveau assez faible. L'éthanol anhydre cote ainsi 61 USD/hl et l'éthanol hydraté s'établit à 51 USD/hl. L'éthanol européen est quant à lui en forte hausse : la cotation de Rotterdam (FOB/T2) étant actuellement de l'ordre de 74 EUR/hl (contre 60 EUR/hl fin juin). En 2010, le marché du sucre atteignait un record inégalé depuis 1981, sous l'effet de deux récoltes décevantes chez deux des plus gros producteurs, l'Inde et le Brésil. Début février 2010, le contrat le plus traité à New York pour la livraison en mai de sucre brut a culminé à 29 cents la livre. Aux alentours des 12 cents le 23 octobre 2008, il a été multiplié par près de 2,5 fois en moins de seize mois. Les conditions météorologiques favorables chez les deux premiers producteurs mondiaux, le Brésil et l'Inde, devraient porter leur production vers le haut et donc accroître l'excédent mondial de sucre. L'Inde pourrait pour la troisième année consécutive réaliser un excédent de production en 2012/13. Quant à l'Australie, troisième exportateur mondial, elle pourrait voir sa production augmenter à 4,6 Mt en 2012/13 contre 3,86 Mt en 2011/12. Selon les chiffres de l'Organisation internationale du sucre, la production devrait atteindre un record de 117, 39 Mt en 2012/13, en hausse de 2,25%. L'excèdent de l'offre sur la demande est estimé à 5,86 Mt. De plus, «deux grands pays importateurs, la Chine et la Russie, devraient être absents du marché mondial en 2012/13 et il y aura naturellement un impact sur le fléchissement des cours mondiaux du sucre», indique Jonathan Kingsman. Avec une production estimée en hausse de 10,4% à 13,8 millions de tonnes en 2012/13, la Chine, deuxième consommateur mondial, ne devrait pas importer de sucre sur 2012/13 à partir d'octobre. Quant à la Russie, si sa production devrait être stable à 5,43 Mt, l'excédent accumulé lors de la précédente récolte, pourrait l'affranchir d'importations.Un marché en-dessous des 20 cts/lb -Après avoir vu les cours du sucre brut atteindre près de 24 cts/lb (530 USD/t) le 20 juillet dernier, le marché s'est fortement déprécié en août (-17% entre le 20 juillet et le 21 Août). Cette baisse s'explique notamment par le retour de conditions climatiques favorables dans la région centre/sud brésilienne, ainsi que par une mousson indienne enfin au rendez-vous dans les états canniers du Maharashtra, Karnataka et Tamil Nadu. La tendance est identique sur le marché londonien du sucre blanc où les prix ont diminué de 15% entre le 20 juillet et le 21 août (les cours cotant 548 USD/t (444 EUR/t) sur le terme d'octobre 2012 à cette date).La situation du marché sucrier contraste donc fortement avec la situation sur les marchés céréaliers. Depuis la fin juin, les cours du maïs se sont en effet appréciés de 20%, 19% pour le blé et 10% pour le soja qui a atteint des sommets historiques ces derniers jours (660 USD/t). Sur les marchés énergétiques le baril de pétrole WTI est en hausse et cote actuellement 94 USD. Coté éthanol, la situation est bien évidemment tendue aux USA où les cours ont gagné 15% depuis début juillet. Le 17 août, l'éthanol américain se négociait 68 USD/hl. Au Brésil, la nouvelle campagne 2012-13 en centre/sud favorise le maintien de cours à un niveau assez faible. L'éthanol anhydre cote ainsi 61 USD/hl et l'éthanol hydraté s'établit à 51 USD/hl. L'éthanol européen est quant à lui en forte hausse : la cotation de Rotterdam (FOB/T2) étant actuellement de l'ordre de 74 EUR/hl (contre 60 EUR/hl fin juin). En 2010, le marché du sucre atteignait un record inégalé depuis 1981, sous l'effet de deux récoltes décevantes chez deux des plus gros producteurs, l'Inde et le Brésil. Début février 2010, le contrat le plus traité à New York pour la livraison en mai de sucre brut a culminé à 29 cents la livre. Aux alentours des 12 cents le 23 octobre 2008, il a été multiplié par près de 2,5 fois en moins de seize mois.