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Une pathologie très fréquente chez l'homme
Cancer de la prostate
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 09 - 2012

La prostate est une glande de l'appareil reproducteur masculin. Elle est située tout juste sous la vessie et entoure l'urètre, le canal par lequel l'urine et le sperme sont évacués (voir le schéma). Le rôle de la prostate est de produire et stocker le liquide séminal qui, avec les spermatozoïdes produits par les testicules, constitue le sperme.
La prostate est une glande de l'appareil reproducteur masculin. Elle est située tout juste sous la vessie et entoure l'urètre, le canal par lequel l'urine et le sperme sont évacués (voir le schéma). Le rôle de la prostate est de produire et stocker le liquide séminal qui, avec les spermatozoïdes produits par les testicules, constitue le sperme.
Le cancer de la prostate est le type de cancer le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Bien qu'aucune cause particulière n'ait été découverte, il existerait une prédisposition génétique. La plupart des cancers de la prostate évoluent très lentement. D'ailleurs, la grande majorité des hommes chez qui l'on détecte ce cancer mourront d'une autre cause. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic dépasse les 95%. Bien souvent, la tumeur demeure localisée dans la prostate et a des effets limités sur la santé, provoquant parfois des troubles urinaires ou érectiles. Il peut arriver, cependant, que certains cancers évoluent et s'étendent plus rapidement. La gravité du cancer dépend de l'étendue de la tumeur (locale, avec métastases avoisinantes ou à distance) et du type de cellules cancéreuses, c'est-à-dire de leur degré de malignité. La rapidité d'évolution du cancer de la prostate est évaluée par l'échelle de Gleason, qui est basée sur le type de cellules cancéreuses. Elle est graduée de 2 (évolution lente) à 10 (évolution rapide).
Diagnostic et dépistage
Le médecin insère un doigt ganté dans le rectum pour palper la prostate et vérifier l'existence d'irrégularités. Ce moyen ne permet qu'une appréciation partielle. Mais il permet parfois de détecter des cancers chez des personnes qui ont un taux d'antigène prostatique spécifique (APS) normal. Prise de sang pour mesurer l'APS. Le cancer de la prostate peut être dépisté par la constatation de l'augmentation d'une protéine dans le sang : l'antigène prostatique spécifique ou APS. L'APS est une substance produite par la prostate. Cependant, un résultat élevé à ce test ne signifie pas forcément qu'il y a cancer. En effet, une quantité de plus de 4 nanogrammes/ml de cette protéine dans le sang est associée à un cancer de la prostate dans environ 25% des cas et à un autre trouble de la prostate dans 75% des cas : une hypertrophie bénigne de la prostate, une inflammation ou une infection de la prostate. De plus, le dosage de l'APS ne décèle pas tous les cas de cancers. Lors d'une étude évaluant l'efficacité du test de l'APS, 15% des hommes ayant obtenu un résultat négatif à ce test (d'une cohorte de 2.950 hommes âgés de 62 ans à 91 ans) avaient un cancer de la prostate. Mentionnons que le dosage de l'APS est aussi utilisé pour suivre l'évolution de la maladie chez une personne atteinte d'un cancer de la prostate.
Echographie transrectale
Grâce aux échos produits par un faisceau d'ultrasons et interprétés par un ordinateur, le médecin peut obtenir une représentation (image échographique) de la prostate et guider l'aiguille lors d'une biopsie. Il existe d'autres modes d'imagerie. Cette technique est utilisée à des fins diagnostiques, et non de dépistage.
Biopsie
Seule une biopsie permet de diagnostiquer à coup sûr un cancer de la prostate. La biopsie est généralement pratiquée à l'aide d'une aiguille insérée dans la prostate. De 10 à 12 prélèvements de tissus sont exécutés au cours d'une même séance, dans différentes zones de la prostate. Elle est réservée aux hommes qui ont un taux élevé d'APS ou un résultat anormal au toucher rectal.
Le cancer de la prostate est le type de cancer le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Bien qu'aucune cause particulière n'ait été découverte, il existerait une prédisposition génétique. La plupart des cancers de la prostate évoluent très lentement. D'ailleurs, la grande majorité des hommes chez qui l'on détecte ce cancer mourront d'une autre cause. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic dépasse les 95%. Bien souvent, la tumeur demeure localisée dans la prostate et a des effets limités sur la santé, provoquant parfois des troubles urinaires ou érectiles. Il peut arriver, cependant, que certains cancers évoluent et s'étendent plus rapidement. La gravité du cancer dépend de l'étendue de la tumeur (locale, avec métastases avoisinantes ou à distance) et du type de cellules cancéreuses, c'est-à-dire de leur degré de malignité. La rapidité d'évolution du cancer de la prostate est évaluée par l'échelle de Gleason, qui est basée sur le type de cellules cancéreuses. Elle est graduée de 2 (évolution lente) à 10 (évolution rapide).
Diagnostic et dépistage
Le médecin insère un doigt ganté dans le rectum pour palper la prostate et vérifier l'existence d'irrégularités. Ce moyen ne permet qu'une appréciation partielle. Mais il permet parfois de détecter des cancers chez des personnes qui ont un taux d'antigène prostatique spécifique (APS) normal. Prise de sang pour mesurer l'APS. Le cancer de la prostate peut être dépisté par la constatation de l'augmentation d'une protéine dans le sang : l'antigène prostatique spécifique ou APS. L'APS est une substance produite par la prostate. Cependant, un résultat élevé à ce test ne signifie pas forcément qu'il y a cancer. En effet, une quantité de plus de 4 nanogrammes/ml de cette protéine dans le sang est associée à un cancer de la prostate dans environ 25% des cas et à un autre trouble de la prostate dans 75% des cas : une hypertrophie bénigne de la prostate, une inflammation ou une infection de la prostate. De plus, le dosage de l'APS ne décèle pas tous les cas de cancers. Lors d'une étude évaluant l'efficacité du test de l'APS, 15% des hommes ayant obtenu un résultat négatif à ce test (d'une cohorte de 2.950 hommes âgés de 62 ans à 91 ans) avaient un cancer de la prostate. Mentionnons que le dosage de l'APS est aussi utilisé pour suivre l'évolution de la maladie chez une personne atteinte d'un cancer de la prostate.
Echographie transrectale
Grâce aux échos produits par un faisceau d'ultrasons et interprétés par un ordinateur, le médecin peut obtenir une représentation (image échographique) de la prostate et guider l'aiguille lors d'une biopsie. Il existe d'autres modes d'imagerie. Cette technique est utilisée à des fins diagnostiques, et non de dépistage.
Biopsie
Seule une biopsie permet de diagnostiquer à coup sûr un cancer de la prostate. La biopsie est généralement pratiquée à l'aide d'une aiguille insérée dans la prostate. De 10 à 12 prélèvements de tissus sont exécutés au cours d'une même séance, dans différentes zones de la prostate. Elle est réservée aux hommes qui ont un taux élevé d'APS ou un résultat anormal au toucher rectal.


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