Le HCA présent avec 20 titres    200 m 4 nages (petit bassin) : Jaouad Syoud améliore son record national    Plus de 900 participants fêtent le 1er Novembre    Ces sanctions qui gâchent les rencontres de Ligue 1    M. Merabi met en exergue la coopération entre l'Algérie et les pays africains dans le domaine de la formation    le président de la République reçoit les vœux de la Gouverneure générale du Canada, à l'occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération    Le HCLA présente ses nouvelles publications à l'occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de novembre    Le président de la République reçoit les vœux du vice-président de l'Etat des Emirats arabes unis, Gouverneur de Dubaï, à l'occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération    Goudjil réaffirme l'attachement de l'Algérie au principe ferme qui sous-tend sa politique étrangère    Boughali préside une rencontre entre les députés et les membres de la Commission nationale de prévention contre le cancer    Cancer de la prostate: campagne de dépistage au CHU de Béni-Messous    PLF 2025: davantage d'incitations fiscales, élargissement de l'assiette, pas de nouveaux impôts    Education: M. Belaabed préside une réunion de coordination sur le sport scolaire    27e SILA: participation de plus d'un millier de maisons d'édition, avec l'Etat du Qatar en invité d'honneur    PLF 2025: nouvelles mesures pour soutenir le pouvoir d'achat et améliorer les conditions de vie des citoyens    APN : le ministre des Finances présente le PLF 2025 devant les députés    Le comédien Djamel Hamouda s'éteint à l'âge de 70 ans    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 43.374 martyrs et 102.261 blessés    Lancement samedi du processus de renouvellement des instances dirigeantes des fédérations    Ghaza: les Etats doivent suspendre leurs relations économiques, politiques et militaires avec l'entité sioniste    La rédaction du New York Times appelle les Américains à ne pas voter Trump    Plus de 100 000 familles bénéficient de nouveaux logements    Le calvaire des cancéreux    Saihi préside l'ouverture du Congrès de la Société algérienne de chirurgie du genou, de la hanche et de l'arthroscopie    44 morts et 222 blessés en une semaine    Pétrole algérien L'échec de la coopération franco-algérienne post-indépendance    L'emploi, l'éducation et l'entrepreneuriat, centres d'intérêt des jeunes participants    La mise en place prochaine d'une société néocoloniale en France    Plus de 72 millions de personnes ont voté par anticipation    «La conférence des oiseaux»    Spectacle de chants patriotiques à Alger    Equitation (saut d'obstacles): le cavalier Bencheikh Aymen s'adjuge le grand prix "A" du concours national Open    Foot/Ligue 1 : le MC Oran sur une courbe ascendante, Eric Chelle ne s'enflamme pas    Un vibrant hommage rendu aux vétérans de l'Armée nationale populaire    Le 1er Novembre, une occasion pour valoriser les réalisations accomplies par notre pays    L'Algérie élue à la vice-présidence de l'Assemblée générale de la Conférence des présidents des Parlements africains    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une pathologie très fréquente chez l'homme
Cancer de la prostate
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 09 - 2012

La prostate est une glande de l'appareil reproducteur masculin. Elle est située tout juste sous la vessie et entoure l'urètre, le canal par lequel l'urine et le sperme sont évacués (voir le schéma). Le rôle de la prostate est de produire et stocker le liquide séminal qui, avec les spermatozoïdes produits par les testicules, constitue le sperme.
La prostate est une glande de l'appareil reproducteur masculin. Elle est située tout juste sous la vessie et entoure l'urètre, le canal par lequel l'urine et le sperme sont évacués (voir le schéma). Le rôle de la prostate est de produire et stocker le liquide séminal qui, avec les spermatozoïdes produits par les testicules, constitue le sperme.
Le cancer de la prostate est le type de cancer le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Bien qu'aucune cause particulière n'ait été découverte, il existerait une prédisposition génétique. La plupart des cancers de la prostate évoluent très lentement. D'ailleurs, la grande majorité des hommes chez qui l'on détecte ce cancer mourront d'une autre cause. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic dépasse les 95%. Bien souvent, la tumeur demeure localisée dans la prostate et a des effets limités sur la santé, provoquant parfois des troubles urinaires ou érectiles. Il peut arriver, cependant, que certains cancers évoluent et s'étendent plus rapidement. La gravité du cancer dépend de l'étendue de la tumeur (locale, avec métastases avoisinantes ou à distance) et du type de cellules cancéreuses, c'est-à-dire de leur degré de malignité. La rapidité d'évolution du cancer de la prostate est évaluée par l'échelle de Gleason, qui est basée sur le type de cellules cancéreuses. Elle est graduée de 2 (évolution lente) à 10 (évolution rapide).
Diagnostic et dépistage
Le médecin insère un doigt ganté dans le rectum pour palper la prostate et vérifier l'existence d'irrégularités. Ce moyen ne permet qu'une appréciation partielle. Mais il permet parfois de détecter des cancers chez des personnes qui ont un taux d'antigène prostatique spécifique (APS) normal. Prise de sang pour mesurer l'APS. Le cancer de la prostate peut être dépisté par la constatation de l'augmentation d'une protéine dans le sang : l'antigène prostatique spécifique ou APS. L'APS est une substance produite par la prostate. Cependant, un résultat élevé à ce test ne signifie pas forcément qu'il y a cancer. En effet, une quantité de plus de 4 nanogrammes/ml de cette protéine dans le sang est associée à un cancer de la prostate dans environ 25% des cas et à un autre trouble de la prostate dans 75% des cas : une hypertrophie bénigne de la prostate, une inflammation ou une infection de la prostate. De plus, le dosage de l'APS ne décèle pas tous les cas de cancers. Lors d'une étude évaluant l'efficacité du test de l'APS, 15% des hommes ayant obtenu un résultat négatif à ce test (d'une cohorte de 2.950 hommes âgés de 62 ans à 91 ans) avaient un cancer de la prostate. Mentionnons que le dosage de l'APS est aussi utilisé pour suivre l'évolution de la maladie chez une personne atteinte d'un cancer de la prostate.
Echographie transrectale
Grâce aux échos produits par un faisceau d'ultrasons et interprétés par un ordinateur, le médecin peut obtenir une représentation (image échographique) de la prostate et guider l'aiguille lors d'une biopsie. Il existe d'autres modes d'imagerie. Cette technique est utilisée à des fins diagnostiques, et non de dépistage.
Biopsie
Seule une biopsie permet de diagnostiquer à coup sûr un cancer de la prostate. La biopsie est généralement pratiquée à l'aide d'une aiguille insérée dans la prostate. De 10 à 12 prélèvements de tissus sont exécutés au cours d'une même séance, dans différentes zones de la prostate. Elle est réservée aux hommes qui ont un taux élevé d'APS ou un résultat anormal au toucher rectal.
Le cancer de la prostate est le type de cancer le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Bien qu'aucune cause particulière n'ait été découverte, il existerait une prédisposition génétique. La plupart des cancers de la prostate évoluent très lentement. D'ailleurs, la grande majorité des hommes chez qui l'on détecte ce cancer mourront d'une autre cause. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic dépasse les 95%. Bien souvent, la tumeur demeure localisée dans la prostate et a des effets limités sur la santé, provoquant parfois des troubles urinaires ou érectiles. Il peut arriver, cependant, que certains cancers évoluent et s'étendent plus rapidement. La gravité du cancer dépend de l'étendue de la tumeur (locale, avec métastases avoisinantes ou à distance) et du type de cellules cancéreuses, c'est-à-dire de leur degré de malignité. La rapidité d'évolution du cancer de la prostate est évaluée par l'échelle de Gleason, qui est basée sur le type de cellules cancéreuses. Elle est graduée de 2 (évolution lente) à 10 (évolution rapide).
Diagnostic et dépistage
Le médecin insère un doigt ganté dans le rectum pour palper la prostate et vérifier l'existence d'irrégularités. Ce moyen ne permet qu'une appréciation partielle. Mais il permet parfois de détecter des cancers chez des personnes qui ont un taux d'antigène prostatique spécifique (APS) normal. Prise de sang pour mesurer l'APS. Le cancer de la prostate peut être dépisté par la constatation de l'augmentation d'une protéine dans le sang : l'antigène prostatique spécifique ou APS. L'APS est une substance produite par la prostate. Cependant, un résultat élevé à ce test ne signifie pas forcément qu'il y a cancer. En effet, une quantité de plus de 4 nanogrammes/ml de cette protéine dans le sang est associée à un cancer de la prostate dans environ 25% des cas et à un autre trouble de la prostate dans 75% des cas : une hypertrophie bénigne de la prostate, une inflammation ou une infection de la prostate. De plus, le dosage de l'APS ne décèle pas tous les cas de cancers. Lors d'une étude évaluant l'efficacité du test de l'APS, 15% des hommes ayant obtenu un résultat négatif à ce test (d'une cohorte de 2.950 hommes âgés de 62 ans à 91 ans) avaient un cancer de la prostate. Mentionnons que le dosage de l'APS est aussi utilisé pour suivre l'évolution de la maladie chez une personne atteinte d'un cancer de la prostate.
Echographie transrectale
Grâce aux échos produits par un faisceau d'ultrasons et interprétés par un ordinateur, le médecin peut obtenir une représentation (image échographique) de la prostate et guider l'aiguille lors d'une biopsie. Il existe d'autres modes d'imagerie. Cette technique est utilisée à des fins diagnostiques, et non de dépistage.
Biopsie
Seule une biopsie permet de diagnostiquer à coup sûr un cancer de la prostate. La biopsie est généralement pratiquée à l'aide d'une aiguille insérée dans la prostate. De 10 à 12 prélèvements de tissus sont exécutés au cours d'une même séance, dans différentes zones de la prostate. Elle est réservée aux hommes qui ont un taux élevé d'APS ou un résultat anormal au toucher rectal.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.