Les salafistes djihadistes sont un "danger" et après l'attaque de l'ambassade américaine, les autorités doivent "serrer la vis", estime dans un entretien à l'Agence France-Presse Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste au pouvoir en Tunisie où les manifestations ont été interdites vendredi de crainte de violences. "À chaque fois que des partis ou des groupes outrepassent d'une façon flagrante la liberté, il faut être ferme, serrer la vis et insister sur l'ordre", a déclaré le chef du parti Ennahda. "Ces gens-là représentent un danger non seulement pour Ennahda, mais pour les libertés publiques dans le pays et pour sa sécurité, c'est pour cela que tous, nous faisons face à ces groupes, mais avec des outils respectueux de la loi", a ajouté Ghannouchi. Il a, par ailleurs, rejeté les accusations de laxisme à l'encontre du gouvernement, qui n'a pas arrêté, alors qu'il en avait la possibilité cette semaine, le chef djihadiste Abou Iyad, soupçonné d'être derrière l'attaque du 14 septembre contre l'ambassade des Etats-Unis et une école américaine. Le chef d'al-Qaïda Oussama "Ben Laden est resté beaucoup d'années libre et les services secrets internationaux sont restés longtemps sans l'arrêter, donc ce n'est pas étonnant que quelqu'un disparaisse (...), mais la police va le poursuivre jusqu'à ce qu'il soit arrêté", a-t-il déclaré. Selon Rached Ghannouchi, les forces de l'ordre sauront désormais empêcher tout débordement, alors que la publication de caricatures de Mahomet dans l'hebdomadaire français Charlie Hebdo laisse craindre des violences contre les intérêts de la France en Tunisie. Le ministère de l'Intérieur a annoncé jeudi qu'il interdisait toute manifestation en Tunisie vendredi, de crainte de "violences" lors d'actions de protestation contre un film islamophobe produit aux Etats-Unis — qui a déjà provoqué depuis une dizaine de jours des manifestations parfois meurtrières à travers le monde musulman — et les caricatures publiées cette semaine en France. Des blindés et des barbelés ont été déployés devant l'ambassade de France, qui a décidé de rester fermée vendredi, alors que les établissements scolaires français sont en congé forcé depuis mercredi. "On ne veut pas voir la capitale avec ces images, mais ce sont des mesures provisoires qui vont être bientôt levées", a jugé le leader historique du mouvement Ennahda. Rached Ghannouchi, qui est crédité d'une très forte influence sur la politique du gouvernement, a souligné que son parti n'a pas appelé ses partisans à descendre dans la rue, mais à "défendre le Coran et le Prophète avec des outils positifs". Les salafistes djihadistes sont un "danger" et après l'attaque de l'ambassade américaine, les autorités doivent "serrer la vis", estime dans un entretien à l'Agence France-Presse Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste au pouvoir en Tunisie où les manifestations ont été interdites vendredi de crainte de violences. "À chaque fois que des partis ou des groupes outrepassent d'une façon flagrante la liberté, il faut être ferme, serrer la vis et insister sur l'ordre", a déclaré le chef du parti Ennahda. "Ces gens-là représentent un danger non seulement pour Ennahda, mais pour les libertés publiques dans le pays et pour sa sécurité, c'est pour cela que tous, nous faisons face à ces groupes, mais avec des outils respectueux de la loi", a ajouté Ghannouchi. Il a, par ailleurs, rejeté les accusations de laxisme à l'encontre du gouvernement, qui n'a pas arrêté, alors qu'il en avait la possibilité cette semaine, le chef djihadiste Abou Iyad, soupçonné d'être derrière l'attaque du 14 septembre contre l'ambassade des Etats-Unis et une école américaine. Le chef d'al-Qaïda Oussama "Ben Laden est resté beaucoup d'années libre et les services secrets internationaux sont restés longtemps sans l'arrêter, donc ce n'est pas étonnant que quelqu'un disparaisse (...), mais la police va le poursuivre jusqu'à ce qu'il soit arrêté", a-t-il déclaré. Selon Rached Ghannouchi, les forces de l'ordre sauront désormais empêcher tout débordement, alors que la publication de caricatures de Mahomet dans l'hebdomadaire français Charlie Hebdo laisse craindre des violences contre les intérêts de la France en Tunisie. Le ministère de l'Intérieur a annoncé jeudi qu'il interdisait toute manifestation en Tunisie vendredi, de crainte de "violences" lors d'actions de protestation contre un film islamophobe produit aux Etats-Unis — qui a déjà provoqué depuis une dizaine de jours des manifestations parfois meurtrières à travers le monde musulman — et les caricatures publiées cette semaine en France. Des blindés et des barbelés ont été déployés devant l'ambassade de France, qui a décidé de rester fermée vendredi, alors que les établissements scolaires français sont en congé forcé depuis mercredi. "On ne veut pas voir la capitale avec ces images, mais ce sont des mesures provisoires qui vont être bientôt levées", a jugé le leader historique du mouvement Ennahda. Rached Ghannouchi, qui est crédité d'une très forte influence sur la politique du gouvernement, a souligné que son parti n'a pas appelé ses partisans à descendre dans la rue, mais à "défendre le Coran et le Prophète avec des outils positifs".