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Hommage à Rachid Boudjedra
Salon international du livre d'Alger
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 09 - 2012

Un hommage a été rendu jeudi à Alger à l'écrivain algérien Rachid Boudjedra lors d'une rencontre organisée pour la première journée du 17e Salon international du livre d'Alger (Sila) qui se tient jusqu'au 29 septembre au Palais des expositions, Pins Maritimes.
Un hommage a été rendu jeudi à Alger à l'écrivain algérien Rachid Boudjedra lors d'une rencontre organisée pour la première journée du 17e Salon international du livre d'Alger (Sila) qui se tient jusqu'au 29 septembre au Palais des expositions, Pins Maritimes.
Lors d‘une rencontre-débat animée par le journaliste Youssef Sayeh, Rachid Boudjedra est revenu sur son parcours artistique et personnel ainsi que sur l‘engagement politique exprimé dans ses oeuvres romanesques.
Evoquant ses début de romancier avec la parution en France en 1969 de son premier roman La répudiation, Rachid Boudjedra a parlé d‘une "nécessité de colmater une faille personnelle", qui a été, selon lui, à l‘origine de son entrée en littérature. Un travail de romancier influencé par sa double formation, philosophique et mathématique, estime l‘écrivain, et qui lui a permis d‘introduire une "dimension métaphysique" dans ses romans, poursuit-il, une dimension dont il revendique la primauté dans le champ littéraire maghrébin.
Par ailleurs, la nécessité d‘exprimer "une vision politique du monde", traduisant son engagement, notamment marxiste, est, selon Rachid Boudjedra, au cœur de sa démarche d‘écrivain.C‘est dans se sens que l‘auteur a évoqué la forte présence de la matière historique dans ses oeuvres, de la guerre de libération nationale dans ses deux derniers romans, Hôtel Saint-Georges et Les figuiers de barbarie, passant par l‘histoire de la civilisation arabo-islamique avec les 1001 années de nostalgie ou La prise de Gibraltar jusqu‘au au pamphlet dénonçant la violence de l‘intégrisme islamiste dans Fis de la haine. L‘écrivain a également tenu à revenir sur son travail de poète, assez méconnu, selon Youssef Sayeh, bien que Rachid Boudjedra ait d‘abord publié des poèmes sous le titre Pour ne plus rêver en 1965, a-t-il rappelé.
La poésie que Boudjedra considère comme inséparable de son travail de romancier, et qui se traduit par la grande place accordée à "la poétique du texte romanesque", en particulier dans son roman La prise de Gibraltar, paru d‘abord en langue arabe. Youssef Sayeh a saisi l‘occasion de l‘évocation du travail de poète de Rachid Boudjedra pour annoncer que les œuvres poétiques de ce dernier seront publiées en octobre par les éditions Barzakh, annonce confirmée par les éditeurs.
Parlant de ses influences littéraires, Rachid Boudjedra a rendu un hommage appuyé au "maître" Kateb Yacine, ainsi qualifié par lui, en évoquant sa première lecture de Nedjma alors qu‘il avait quatorze ans et les rapports qu‘il a entretenu avec lui par la suite.
L‘écrivain a ensuite abordé sa production littéraire en langue arabe,
concrétisée par la publication de douze romans dans cette langue. Des romans auxquels Rachid Boudjedra accorde sa préférence, tout en regrettant d‘avoir "été considéré uniquement comme un écrivain francophone".
Enfin, l‘auteur a commenté certains faits d‘actualité, comme ceux relatifs au film islamophobe qui a provoqué des manifestations et des violences dans certains pays musulmans et qu‘il a qualifié de "manipulation", tout en condamnant "les atteintes à la religion quelles qu‘elle soient".
Né le 5 septembre à Aïn Beïda (dans les Aurès) Rachid Boudjedra prend le maquis en 1959 et rejoint les rangs du FLN (Front de libération nationale) après des études à Constantine et à Tunis. Licencié en philosophie et en mathématique, il a enseigné à Paris et à Rabat.
Auteur d‘une trentaine de romans en langue arabe et française, traduit dans plusieurs pays du monde, il est également poète, scénariste, essayiste et dramaturge.
Le Salon international du livre d‘Alger se poursuit jusqu‘au 29 septembre avec la participation de 630 éditeurs venus de 41 pays.
D‘autres hommages à des écrivains seront organisés durant le salon, comme l‘hommage aux écrivains martyrs, Ahmed Réda Houhou et Mouloud Feraoun, ainsi qu‘au poète et romancier Rabah Belamri, décédé en 1995.
Lors d‘une rencontre-débat animée par le journaliste Youssef Sayeh, Rachid Boudjedra est revenu sur son parcours artistique et personnel ainsi que sur l‘engagement politique exprimé dans ses oeuvres romanesques.
Evoquant ses début de romancier avec la parution en France en 1969 de son premier roman La répudiation, Rachid Boudjedra a parlé d‘une "nécessité de colmater une faille personnelle", qui a été, selon lui, à l‘origine de son entrée en littérature. Un travail de romancier influencé par sa double formation, philosophique et mathématique, estime l‘écrivain, et qui lui a permis d‘introduire une "dimension métaphysique" dans ses romans, poursuit-il, une dimension dont il revendique la primauté dans le champ littéraire maghrébin.
Par ailleurs, la nécessité d‘exprimer "une vision politique du monde", traduisant son engagement, notamment marxiste, est, selon Rachid Boudjedra, au cœur de sa démarche d‘écrivain.C‘est dans se sens que l‘auteur a évoqué la forte présence de la matière historique dans ses oeuvres, de la guerre de libération nationale dans ses deux derniers romans, Hôtel Saint-Georges et Les figuiers de barbarie, passant par l‘histoire de la civilisation arabo-islamique avec les 1001 années de nostalgie ou La prise de Gibraltar jusqu‘au au pamphlet dénonçant la violence de l‘intégrisme islamiste dans Fis de la haine. L‘écrivain a également tenu à revenir sur son travail de poète, assez méconnu, selon Youssef Sayeh, bien que Rachid Boudjedra ait d‘abord publié des poèmes sous le titre Pour ne plus rêver en 1965, a-t-il rappelé.
La poésie que Boudjedra considère comme inséparable de son travail de romancier, et qui se traduit par la grande place accordée à "la poétique du texte romanesque", en particulier dans son roman La prise de Gibraltar, paru d‘abord en langue arabe. Youssef Sayeh a saisi l‘occasion de l‘évocation du travail de poète de Rachid Boudjedra pour annoncer que les œuvres poétiques de ce dernier seront publiées en octobre par les éditions Barzakh, annonce confirmée par les éditeurs.
Parlant de ses influences littéraires, Rachid Boudjedra a rendu un hommage appuyé au "maître" Kateb Yacine, ainsi qualifié par lui, en évoquant sa première lecture de Nedjma alors qu‘il avait quatorze ans et les rapports qu‘il a entretenu avec lui par la suite.
L‘écrivain a ensuite abordé sa production littéraire en langue arabe,
concrétisée par la publication de douze romans dans cette langue. Des romans auxquels Rachid Boudjedra accorde sa préférence, tout en regrettant d‘avoir "été considéré uniquement comme un écrivain francophone".
Enfin, l‘auteur a commenté certains faits d‘actualité, comme ceux relatifs au film islamophobe qui a provoqué des manifestations et des violences dans certains pays musulmans et qu‘il a qualifié de "manipulation", tout en condamnant "les atteintes à la religion quelles qu‘elle soient".
Né le 5 septembre à Aïn Beïda (dans les Aurès) Rachid Boudjedra prend le maquis en 1959 et rejoint les rangs du FLN (Front de libération nationale) après des études à Constantine et à Tunis. Licencié en philosophie et en mathématique, il a enseigné à Paris et à Rabat.
Auteur d‘une trentaine de romans en langue arabe et française, traduit dans plusieurs pays du monde, il est également poète, scénariste, essayiste et dramaturge.
Le Salon international du livre d‘Alger se poursuit jusqu‘au 29 septembre avec la participation de 630 éditeurs venus de 41 pays.
D‘autres hommages à des écrivains seront organisés durant le salon, comme l‘hommage aux écrivains martyrs, Ahmed Réda Houhou et Mouloud Feraoun, ainsi qu‘au poète et romancier Rabah Belamri, décédé en 1995.


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