L'APC d'Alger-Centre, l'une des plus importantes d'Algérie, fait face depuis quelques jours à un grave scandale. En effet au cours de la semaine passée, une autre affaire et pas des moindres, vient de secouer l'APC de Tayeb Zitouni, dans laquelle cinq fonctionnaires, dont une femme, sont impliqués dans une vaste affaire d'escroquerie. Cela arrive au moment où les collectivités locales préparent les prochaines élections municipales, prévues pour le 29 novembre prochain. Une date importante pour certains élus locaux qui tentent de tirer des ficelles. L'APC d'Alger-Centre, l'une des plus importantes d'Algérie, fait face depuis quelques jours à un grave scandale. En effet au cours de la semaine passée, une autre affaire et pas des moindres, vient de secouer l'APC de Tayeb Zitouni, dans laquelle cinq fonctionnaires, dont une femme, sont impliqués dans une vaste affaire d'escroquerie. Cela arrive au moment où les collectivités locales préparent les prochaines élections municipales, prévues pour le 29 novembre prochain. Une date importante pour certains élus locaux qui tentent de tirer des ficelles. Entamant une vaste enquête, le 16 septembre dernier, suite à plusieurs plaintes déposées par des citoyens, voire des victimes, les policiers de la division Centre de la Sûreté d'Alger ont ainsi élucidé cette vaste affaire d'escroquerie ayant impliqué plusieurs fonctionnaires de l'APC d'Alger-Centre. Parmi eux, un agent de sécurité et un employé administratif. Selon l'enquête, menée par les policiers de la division Centre, les personnes impliquées avaient promis, voilà quelques mois de cela, à des citoyens l'obtention de logements participatifs de type LSP, pour un projet fictif, contre une somme d'argent, qui devait être versée par les bénéficiaires, estimée par les enquêteurs jusqu'à 100 millions de centimes chacun, dont la somme de 8 millions de centimes payée juste pour le dépôt d'un dossier. Les « bénéficiaires » pensaient qu'il s'agissait d'une attribution de logement légale contre cette somme versée. Mais non seulement elles ont été empêchées de voir le vice-président, mais ont été invitées à se présenter ultérieurement, après réception de convocations à leurs domiciles. Gardant néanmoins un petit espoir les victimes, au nombre indéterminé, ont cru dur comme fer qu'elles allaient avoir le logement pour lequel elles ont payé, mais les jours passaient et toujours rien. C'est ainsi qu'à partir des plaintes déposées par ces citoyens l'affaire a éclaté et les présumés escrocs, démasqués, ont été interpellés par la police. Les mis en cause ont été présentés, jeudi passé, devant le parquet de Sidi M'hamed, pour escroquerie, faux et usage de faux sur des documents administratifs, le procureur de la République a ordonné leur mise sous mandat de dépôt. Les explications du P/APC Contacté à cet effet, Tayeb Zitouni président de l'APC d'Alger-Centre a confirmé au Midi Libre la mise sous mandat de dépôt de ces fonctionnaires. Il tient tout de même à préciser que l'enquête a été diligentée suite à une plainte de l'APC qu'il a, lui-même, signée. «L'un des fonctionnaires impliqués dans cette scabreuse affaire est lui-même venu dénoncer les agissements de ses collègues, suite à quoi j'ai déposé plainte auprès du commissariat territorialement compétent», affirme M. Zitouni. Par la suite, poursuit-il, «une fois devant les enquêteurs de la police le fonctionnaire en question, lui-même impliqué, est passé aux aveux et a même donné les numéros de téléphone des "corrupteurs" dont trois ont été placés sous contrôle judiciaire». Notre interlocuteur, qui s'indigne de ce genre de pratiques, n'a pas manqué de préciser qu'au niveau de l'APC qu'il gère depuis près de 20 ans c'est la première fois qu'un tel scandale a lieu. «En ce moment nous n'avons même pas de programme LSP», conclut-il. La gestion des APC remise en cause à quelques mois des élections L'affaire qui vient de voir le jour à l'APC d'Alger-Centre remet en cause la gestion qui sévit actuellement dans nos communes. Nous sommes à quelques mois seulement des élections municipales, et les risques d'éventer d'autres d'affaires ne sont pas à écarter, du moment que plonger leurs doigts dans le pot de miel. Pis encore, aucun de nos élus locaux n'a, jusqu'à présent, déclaré son patrimoine devant les services concernés, ce qui nous amène à nous interroger sur les biens réels de certains de ces élus. Mieux, parlons du nombre d'élus locaux arrêtés au cours de ces cinq dernières années pour des affaires de corruption, escroqueries et détournements. Sur ce plan, il est important de rappeler qu'ils sont 175 élus à être derrière les barreaux. Entamant une vaste enquête, le 16 septembre dernier, suite à plusieurs plaintes déposées par des citoyens, voire des victimes, les policiers de la division Centre de la Sûreté d'Alger ont ainsi élucidé cette vaste affaire d'escroquerie ayant impliqué plusieurs fonctionnaires de l'APC d'Alger-Centre. Parmi eux, un agent de sécurité et un employé administratif. Selon l'enquête, menée par les policiers de la division Centre, les personnes impliquées avaient promis, voilà quelques mois de cela, à des citoyens l'obtention de logements participatifs de type LSP, pour un projet fictif, contre une somme d'argent, qui devait être versée par les bénéficiaires, estimée par les enquêteurs jusqu'à 100 millions de centimes chacun, dont la somme de 8 millions de centimes payée juste pour le dépôt d'un dossier. Les « bénéficiaires » pensaient qu'il s'agissait d'une attribution de logement légale contre cette somme versée. Mais non seulement elles ont été empêchées de voir le vice-président, mais ont été invitées à se présenter ultérieurement, après réception de convocations à leurs domiciles. Gardant néanmoins un petit espoir les victimes, au nombre indéterminé, ont cru dur comme fer qu'elles allaient avoir le logement pour lequel elles ont payé, mais les jours passaient et toujours rien. C'est ainsi qu'à partir des plaintes déposées par ces citoyens l'affaire a éclaté et les présumés escrocs, démasqués, ont été interpellés par la police. Les mis en cause ont été présentés, jeudi passé, devant le parquet de Sidi M'hamed, pour escroquerie, faux et usage de faux sur des documents administratifs, le procureur de la République a ordonné leur mise sous mandat de dépôt. Les explications du P/APC Contacté à cet effet, Tayeb Zitouni président de l'APC d'Alger-Centre a confirmé au Midi Libre la mise sous mandat de dépôt de ces fonctionnaires. Il tient tout de même à préciser que l'enquête a été diligentée suite à une plainte de l'APC qu'il a, lui-même, signée. «L'un des fonctionnaires impliqués dans cette scabreuse affaire est lui-même venu dénoncer les agissements de ses collègues, suite à quoi j'ai déposé plainte auprès du commissariat territorialement compétent», affirme M. Zitouni. Par la suite, poursuit-il, «une fois devant les enquêteurs de la police le fonctionnaire en question, lui-même impliqué, est passé aux aveux et a même donné les numéros de téléphone des "corrupteurs" dont trois ont été placés sous contrôle judiciaire». Notre interlocuteur, qui s'indigne de ce genre de pratiques, n'a pas manqué de préciser qu'au niveau de l'APC qu'il gère depuis près de 20 ans c'est la première fois qu'un tel scandale a lieu. «En ce moment nous n'avons même pas de programme LSP», conclut-il. La gestion des APC remise en cause à quelques mois des élections L'affaire qui vient de voir le jour à l'APC d'Alger-Centre remet en cause la gestion qui sévit actuellement dans nos communes. Nous sommes à quelques mois seulement des élections municipales, et les risques d'éventer d'autres d'affaires ne sont pas à écarter, du moment que plonger leurs doigts dans le pot de miel. Pis encore, aucun de nos élus locaux n'a, jusqu'à présent, déclaré son patrimoine devant les services concernés, ce qui nous amène à nous interroger sur les biens réels de certains de ces élus. Mieux, parlons du nombre d'élus locaux arrêtés au cours de ces cinq dernières années pour des affaires de corruption, escroqueries et détournements. Sur ce plan, il est important de rappeler qu'ils sont 175 élus à être derrière les barreaux.