Des heurts ont éclaté, mardi soir à Madrid, alors que plusieurs milliers d'indignés espagnols manifestaient autour du Congrès des députés, protégé par un dispositif policier ultra-renforcé, pour dénoncer une démocratie assujettie "aux marchés financiers". Les heurts ont éclaté dans la capitale espagnole entre manifestants du mouvement des indignés et policiers anti-émeutes qui ont chargé à coups de matraques la foule qui tentait de forcer un barrage près du Congrès des députés. En milieu de soirée, les violences ont franchi un cap puisque la police a tiré des balles en caoutchouc. Selon un bilan provisoire au moins 14 personnes ont été blessées dont une "gravement qui souffre d'une possible lésion à la colonne vertébrale", a indiqué une porte-parole des services d'urgence. par ailleurs, au moins 14 personnes ont été interpellées, selon un bilan provisoire de la police. En fin de soirée, les policiers ont chargé une nouvelle fois contre les manifestants, certains le visage recouvert de cagoules, qui jetaient des pierres ou lançaient des barrières arrachées sur les barrages en direction des forces de l'ordre. La plupart des manifestants se sont alors dispersés vers les rues alentour, criant "le peuple uni ne sera jamais vaincu", "honte", tandis que d'autres s'asseyaient, mains en l'air, sur la place. Les affrontements avaient éclaté en début de soirée alors que des milliers d'indignés étaient rassemblés près du Congrès, criant "démission", et que certains ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre. "Mains en l'air, c'est un hold-up", criait la foule massée face aux policiers casqués et aux barrières bleues dressées dans les rues menant au Congrès, reprenant le cri de ralliement des manifestations qui se répètent contre la politique d'austérité du gouvernement conservateur. "Non aux privilèges des politiciens", "Démocratie économique", proclamaient des pancartes. Plusieurs organisations et mouvements d'indignés avaient convoqué cette manifestation via les réseaux sociaux. Bénéficiant d'un plan d'aide européen pour ses banques depuis juin et luttant au prix d'une cure de rigueur historique pour réduire son déficit public, le gouvernement conservateur a adopté depuis décembre des mesures d'austérité qui ont provoqué un profond mécontentement. "Toute une série de mesures ont été adoptées par décret, sans qu'elles ne passent par les députés", dénonçait la porte-parole d'une organisation qui appelait à manifester. Des heurts ont éclaté, mardi soir à Madrid, alors que plusieurs milliers d'indignés espagnols manifestaient autour du Congrès des députés, protégé par un dispositif policier ultra-renforcé, pour dénoncer une démocratie assujettie "aux marchés financiers". Les heurts ont éclaté dans la capitale espagnole entre manifestants du mouvement des indignés et policiers anti-émeutes qui ont chargé à coups de matraques la foule qui tentait de forcer un barrage près du Congrès des députés. En milieu de soirée, les violences ont franchi un cap puisque la police a tiré des balles en caoutchouc. Selon un bilan provisoire au moins 14 personnes ont été blessées dont une "gravement qui souffre d'une possible lésion à la colonne vertébrale", a indiqué une porte-parole des services d'urgence. par ailleurs, au moins 14 personnes ont été interpellées, selon un bilan provisoire de la police. En fin de soirée, les policiers ont chargé une nouvelle fois contre les manifestants, certains le visage recouvert de cagoules, qui jetaient des pierres ou lançaient des barrières arrachées sur les barrages en direction des forces de l'ordre. La plupart des manifestants se sont alors dispersés vers les rues alentour, criant "le peuple uni ne sera jamais vaincu", "honte", tandis que d'autres s'asseyaient, mains en l'air, sur la place. Les affrontements avaient éclaté en début de soirée alors que des milliers d'indignés étaient rassemblés près du Congrès, criant "démission", et que certains ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre. "Mains en l'air, c'est un hold-up", criait la foule massée face aux policiers casqués et aux barrières bleues dressées dans les rues menant au Congrès, reprenant le cri de ralliement des manifestations qui se répètent contre la politique d'austérité du gouvernement conservateur. "Non aux privilèges des politiciens", "Démocratie économique", proclamaient des pancartes. Plusieurs organisations et mouvements d'indignés avaient convoqué cette manifestation via les réseaux sociaux. Bénéficiant d'un plan d'aide européen pour ses banques depuis juin et luttant au prix d'une cure de rigueur historique pour réduire son déficit public, le gouvernement conservateur a adopté depuis décembre des mesures d'austérité qui ont provoqué un profond mécontentement. "Toute une série de mesures ont été adoptées par décret, sans qu'elles ne passent par les députés", dénonçait la porte-parole d'une organisation qui appelait à manifester.