La Chine a déclaré que les îles dont elle revendique la propriété avec le Japon font partie de son "territoire sacré", lors de discussions en marge de l'Assemblée générale de l'Onu à New York, a rapporté mercredi l'agence officielle Chine nouvelle. Le ministre japonais des Affaires étrangères, Koichiro Gemba, s'est entretenu avec son homologue chinois, Yang Jiechi, mardi soir en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Cette rencontre intervient au moment où les relations entre les deux pays sont fortement dégradées, après l'achat par le gouvernement japonais des îles Senkaku-Diaoyu en mer de Chine orientale dont les Chinois revendiquent la propriété. Koichiro Gemba a appelé la Chine à faire preuve de retenue à propos de ce différend territorial, qui a déclenché une vague de manifestations violentes anti-japonaises en Chine, lors d'une rencontre d'une heure qu'il a qualifiée de tendue, rapporte l'agence Kyodo. Yang Jiechi a réitéré quant à lui la "position solennelle de la Chine sur la question des îles Diaoyu (leur nom chinois), qui font partie du territoire sacré de la Chine depuis les temps anciens", selon Chine nouvelle. Si les deux pays ont une nouvelle fois campé sur leurs positions, le porte-parole du gouvernement nippon, Osamu Fujimura, a déclaré lors d'une conférence de presse à Tokyo qu'ils s'étaient mis d'accord pour continuer les discussions. "Il n'y a pas de solution magique en matière de diplomatie étrangère. Nous devons discuter par divers canaux et en prenant en compte une large perspective", a-t-il déclaré. Les rencontres entre représentants chinois et japonais, aux Nations unies mardi, et la veille à Pékin, montrent que la Chine ne souhaite pas voir dégénérer en rupture des relations diplomatiques les tensions liées aux îles, situées dans des eaux sans doute riches en gaz naturel. Mais le ton inflexible des remarques publiées par Chine souligne également que la querelle est loin d'être close. Pékin a plusieurs fois qualifié les îles Senkaku-Diaoyu de "territoire sacré depuis les temps anciens". "La décision japonaise est une pure violation de l'intégrité et de la souveraineté territoriales de la Chine, un rejet catégorique de la victoire de la guerre du monde antifasciste et un grave défi posé à l'ordre international d'après-guerre", a déclaré Yang, selon le résumé des propos fait par Chine nouvelle. La Chine a reporté la cérémonie d'anniversaire de la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, qui devait être organisée le 27 septembre. Mais un responsable de l'Association économique Japon-Chine a fait savoir qu'un événement au cours duquel des patrons d'entreprises japonaises en Chine avaient été conviés serait tout de même organisé jeudi à Pékin. La Chine a déclaré que les îles dont elle revendique la propriété avec le Japon font partie de son "territoire sacré", lors de discussions en marge de l'Assemblée générale de l'Onu à New York, a rapporté mercredi l'agence officielle Chine nouvelle. Le ministre japonais des Affaires étrangères, Koichiro Gemba, s'est entretenu avec son homologue chinois, Yang Jiechi, mardi soir en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Cette rencontre intervient au moment où les relations entre les deux pays sont fortement dégradées, après l'achat par le gouvernement japonais des îles Senkaku-Diaoyu en mer de Chine orientale dont les Chinois revendiquent la propriété. Koichiro Gemba a appelé la Chine à faire preuve de retenue à propos de ce différend territorial, qui a déclenché une vague de manifestations violentes anti-japonaises en Chine, lors d'une rencontre d'une heure qu'il a qualifiée de tendue, rapporte l'agence Kyodo. Yang Jiechi a réitéré quant à lui la "position solennelle de la Chine sur la question des îles Diaoyu (leur nom chinois), qui font partie du territoire sacré de la Chine depuis les temps anciens", selon Chine nouvelle. Si les deux pays ont une nouvelle fois campé sur leurs positions, le porte-parole du gouvernement nippon, Osamu Fujimura, a déclaré lors d'une conférence de presse à Tokyo qu'ils s'étaient mis d'accord pour continuer les discussions. "Il n'y a pas de solution magique en matière de diplomatie étrangère. Nous devons discuter par divers canaux et en prenant en compte une large perspective", a-t-il déclaré. Les rencontres entre représentants chinois et japonais, aux Nations unies mardi, et la veille à Pékin, montrent que la Chine ne souhaite pas voir dégénérer en rupture des relations diplomatiques les tensions liées aux îles, situées dans des eaux sans doute riches en gaz naturel. Mais le ton inflexible des remarques publiées par Chine souligne également que la querelle est loin d'être close. Pékin a plusieurs fois qualifié les îles Senkaku-Diaoyu de "territoire sacré depuis les temps anciens". "La décision japonaise est une pure violation de l'intégrité et de la souveraineté territoriales de la Chine, un rejet catégorique de la victoire de la guerre du monde antifasciste et un grave défi posé à l'ordre international d'après-guerre", a déclaré Yang, selon le résumé des propos fait par Chine nouvelle. La Chine a reporté la cérémonie d'anniversaire de la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, qui devait être organisée le 27 septembre. Mais un responsable de l'Association économique Japon-Chine a fait savoir qu'un événement au cours duquel des patrons d'entreprises japonaises en Chine avaient été conviés serait tout de même organisé jeudi à Pékin.