Le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah Souilah, a affirmé, hier, à Alger que le problème de la régulation des circuits commerciaux est à l'origine de la hausse des prix des fruits et légumes, enregistrée depuis quelque semaines en Algérie. Le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah Souilah, a affirmé, hier, à Alger que le problème de la régulation des circuits commerciaux est à l'origine de la hausse des prix des fruits et légumes, enregistrée depuis quelque semaines en Algérie. «L'opération d'éradication des marchés informels initiée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en collaboration avec celui du Commerce n'est pour rien dans la flambée des prix des fruits et légumes. Cette opération n'est qu'un prétexte avancé par ceux qui activent dans l'illégalité», a-t-il déclaré au cours d'un point de presse tenu à l'occasion d'une rencontre nationale de l'association qu'il préside, consacrée à l'informel. Selon M. Souilah, "le problème de la régulation des circuits commerciaux, le manque d'organisation au niveau des marchés de gros et la spéculation expliquent la hausse sensible des prix des fruits et légumes". L'action des pouvoirs publics pour la résorption des marchés informels lancée depuis quelque semaines contribuera au contraire à "améliorer les conditions d'approvisionnement du marché national, à assurer le bon fonctionnement du marché et du coup à stabiliser les prix", a-t-il ajouté. Le premier responsable de l'UGCAA a salué, à ce titre, le déroulement de l'opération de réduction du commerce informel qui a permis, a-t-il dit, "l'élimination de 30% des commerces informels". "Nous estimons atteindre un taux de 60% de marchés informels éliminés dans le cadre des efforts de l'Etat visant l'éradication du commerce informel, d'ici à la fin de l'année", a-t-il souligné. Pour endiguer ce phénomène, le SG de l'UGCAA a appelé à l'intégration des commerçants informels dans les circuits officiels, se félicitant des actions déjà initiées par les collectivités locales pour l'insertion du commerce informel dans l'économie réelle et réglementée, l'organisation et l'aménagement d'espaces commerciaux réglementés ainsi que la régularisation de la situation juridique des marchés non réglementés. Il a lancé un appel aux commerçants les encourageant à aller vers ces espaces aménagés. Evoquant les mesures susceptibles de contribuer à l'éradication des marchés et de l'économie informels, M. Souilah a plaidé pour la révision du système fiscal actuel, préconisant tout simplement "l'effacement des dettes des commerçants légaux" comme cela a été fait pour les agriculteurs. Le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes, affiliée à l'UGCAA, Mustapha Achour, a plaidé pour la réhabilitation des infrastructures commerciales existantes et la réalisation d'autres marchés de gros et détail de fruits et légumes. Selon M. Achour, "60 à 80% des fruits et légumes se vendent sur le marché parallèle". "Le marché des fruits et légumes compte quelque 10.000 commerçants informels dont 2.000 grossistes", a-t-il encore avancé. «L'opération d'éradication des marchés informels initiée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en collaboration avec celui du Commerce n'est pour rien dans la flambée des prix des fruits et légumes. Cette opération n'est qu'un prétexte avancé par ceux qui activent dans l'illégalité», a-t-il déclaré au cours d'un point de presse tenu à l'occasion d'une rencontre nationale de l'association qu'il préside, consacrée à l'informel. Selon M. Souilah, "le problème de la régulation des circuits commerciaux, le manque d'organisation au niveau des marchés de gros et la spéculation expliquent la hausse sensible des prix des fruits et légumes". L'action des pouvoirs publics pour la résorption des marchés informels lancée depuis quelque semaines contribuera au contraire à "améliorer les conditions d'approvisionnement du marché national, à assurer le bon fonctionnement du marché et du coup à stabiliser les prix", a-t-il ajouté. Le premier responsable de l'UGCAA a salué, à ce titre, le déroulement de l'opération de réduction du commerce informel qui a permis, a-t-il dit, "l'élimination de 30% des commerces informels". "Nous estimons atteindre un taux de 60% de marchés informels éliminés dans le cadre des efforts de l'Etat visant l'éradication du commerce informel, d'ici à la fin de l'année", a-t-il souligné. Pour endiguer ce phénomène, le SG de l'UGCAA a appelé à l'intégration des commerçants informels dans les circuits officiels, se félicitant des actions déjà initiées par les collectivités locales pour l'insertion du commerce informel dans l'économie réelle et réglementée, l'organisation et l'aménagement d'espaces commerciaux réglementés ainsi que la régularisation de la situation juridique des marchés non réglementés. Il a lancé un appel aux commerçants les encourageant à aller vers ces espaces aménagés. Evoquant les mesures susceptibles de contribuer à l'éradication des marchés et de l'économie informels, M. Souilah a plaidé pour la révision du système fiscal actuel, préconisant tout simplement "l'effacement des dettes des commerçants légaux" comme cela a été fait pour les agriculteurs. Le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes, affiliée à l'UGCAA, Mustapha Achour, a plaidé pour la réhabilitation des infrastructures commerciales existantes et la réalisation d'autres marchés de gros et détail de fruits et légumes. Selon M. Achour, "60 à 80% des fruits et légumes se vendent sur le marché parallèle". "Le marché des fruits et légumes compte quelque 10.000 commerçants informels dont 2.000 grossistes", a-t-il encore avancé.