La société française Ratier-Figeac, spécialisée dans l'aéronautique et filiale du groupe United Technologies Corporation, vient d'inaugurer son usine à Casablanca, quelque 4.300 m situés au cœur de l'aéropôle de Nouaceur. Un investissement de 9 millions d'euros. Au Maroc, Ratier-Figeac (RFM) assemble depuis plusieurs mois des équipements de cockpits et de cabine (pylône de commande, pédalier pilote, amortisseurs de portes notamment), destinés à Airbus, Dassault ou encore Bombardier. L'ensemble de la production des équipements cockpit et cabines devrait rapidement être transféré à Casablanca. Le site de Ratier-Figeac en France conservera la production de systèmes d'hélices et la partie recherche et études. À Casablanca, RFM emploie déjà 55 personnes. Un effectif qui devrait atteindre 150 salariés à l'horizon 2015. Au total, Ratier-Figeac compte un millier de salariés. En 2011, la société a enregistré un chiffre d'affaires de 197 millions d'euros. «Dans un environnement concurrentiel, il est devenu nécessaire pour les entreprises de développer des sources d'approvisionnement plus compétitives (...). Nous avons choisi le Maroc pour des raisons évidentes de proximité géographique, pour les facilités de transport routier et aérien avec la France, pour la langue et la qualité de la main-d'œuvre locale», indique Michel Ferey, président de Ratier Figeac. Une usine conçue pour améliorer la compétitivité et conquérir de nouveaux marchés à l'international. Implanté sur l'aéropôle de Nouaceur, l'Institut des métiers de l'aéronautique (IMA), financé en partie par l'Agence française de développement (AFD), a formé la plupart des opérateurs de RFM. Des opérateurs de niveau bac à bac plus deux. Le secteur aéronautique au Maroc connaît une croissance de 15% par an et emploie quelque 8 500 personnes. L'aéropôle de Nouaceur compte une centaine d'entreprises, dont 90% sont d'origine française (Safran, EADS, Matis, Lisi Aerospace, etc.) Au Maroc, RFM souhaite développer la sous-traitance pour couvrir ses besoins en pièces et procédés, principalement l'usinage et le traitement de surface. «Il ne faut pas opposer les emplois au Maroc et les emplois en France, dans un espace économique commun (...) Le Maroc constitue pour les entreprises françaises un levier de compétitivité», commente Charles Fries, ambassadeur de France au Maroc, présent lors de l'inauguration. «Nous ne sommes pas dans une délocalisation, mais bien dans une logique de "colocalisation" compétitive face à la concurrence internationale», souligne, pour sa part, Hamid Benbrahim El Andaloussi, président du Groupement des industries marocaines du secteur aéronautique (Gimas). La société française Ratier-Figeac, spécialisée dans l'aéronautique et filiale du groupe United Technologies Corporation, vient d'inaugurer son usine à Casablanca, quelque 4.300 m situés au cœur de l'aéropôle de Nouaceur. Un investissement de 9 millions d'euros. Au Maroc, Ratier-Figeac (RFM) assemble depuis plusieurs mois des équipements de cockpits et de cabine (pylône de commande, pédalier pilote, amortisseurs de portes notamment), destinés à Airbus, Dassault ou encore Bombardier. L'ensemble de la production des équipements cockpit et cabines devrait rapidement être transféré à Casablanca. Le site de Ratier-Figeac en France conservera la production de systèmes d'hélices et la partie recherche et études. À Casablanca, RFM emploie déjà 55 personnes. Un effectif qui devrait atteindre 150 salariés à l'horizon 2015. Au total, Ratier-Figeac compte un millier de salariés. En 2011, la société a enregistré un chiffre d'affaires de 197 millions d'euros. «Dans un environnement concurrentiel, il est devenu nécessaire pour les entreprises de développer des sources d'approvisionnement plus compétitives (...). Nous avons choisi le Maroc pour des raisons évidentes de proximité géographique, pour les facilités de transport routier et aérien avec la France, pour la langue et la qualité de la main-d'œuvre locale», indique Michel Ferey, président de Ratier Figeac. Une usine conçue pour améliorer la compétitivité et conquérir de nouveaux marchés à l'international. Implanté sur l'aéropôle de Nouaceur, l'Institut des métiers de l'aéronautique (IMA), financé en partie par l'Agence française de développement (AFD), a formé la plupart des opérateurs de RFM. Des opérateurs de niveau bac à bac plus deux. Le secteur aéronautique au Maroc connaît une croissance de 15% par an et emploie quelque 8 500 personnes. L'aéropôle de Nouaceur compte une centaine d'entreprises, dont 90% sont d'origine française (Safran, EADS, Matis, Lisi Aerospace, etc.) Au Maroc, RFM souhaite développer la sous-traitance pour couvrir ses besoins en pièces et procédés, principalement l'usinage et le traitement de surface. «Il ne faut pas opposer les emplois au Maroc et les emplois en France, dans un espace économique commun (...) Le Maroc constitue pour les entreprises françaises un levier de compétitivité», commente Charles Fries, ambassadeur de France au Maroc, présent lors de l'inauguration. «Nous ne sommes pas dans une délocalisation, mais bien dans une logique de "colocalisation" compétitive face à la concurrence internationale», souligne, pour sa part, Hamid Benbrahim El Andaloussi, président du Groupement des industries marocaines du secteur aéronautique (Gimas).