Le nouveau ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Teboune, vient rappeler aux citoyens l'exigence de régulariser leur situation au titre des dispositions de la loi portant mise en conformité des constructions non achevées, la fameuse loi numéro 08-15 du 17 Rajab 1429 correspondant au 20 juillet 2008 qui fixe les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement en apportant la précision que cela doit se faire avant l'échéance fixée à juillet 2013. En 2007, le Président, à l'occasion d'une tournée dans l'arrière-pays avait piqué un coup de sang en voyant les constructions inachevées enlaidir le paysage. Il est vrai que le phénomène des constructions inachevées a pris une ampleur démesurée ces dix dernières années avec le boom économique. Cependant, cette loi adoptée par le Parlement à l'époque avait fait réagir les experts architectes et les ingénieurs en urbanisme. Régulariser les constructions inachevées c'est bien beau, mais encore faut-il que cela ne se fasse pas au détriment du tissu urbain. Pas question de parachever des constructions qui se trouvent dans un lit d'oued. Architectes et ingénieurs avaient préconisé une commission gouvernementale en nommant un "Monsieur parachèvement" qui, en collaboration étroite avec les architectes et les ingénieurs, plancherait sur cet épineux problème. Demander un certificat de conformité après avoir construit des semblants de maisons sous prétexte que les propriétaires ont coulé des dalles est une aberration. Pour ceux qui ont construit sans permis, c'est une aubaine et pourront de ce fait obtenir un acte de propriété et s'ils sont gênés pour des raisons pécuniaires pour terminer leur bâtisse, les banques sont appelées à la rescousse pour un crédit. Rien de plus simple, faire une déclaration de mise en conformité auprès des APC territorialement compétentes et le tour est joué. Nous sommes à deux mois des élections communales. De deux choses l'une, soit les régularisations vont prendre des allures de Pégase soit on éconduira les demandeurs en les priant d'attendre la nouvelle composante de l'assemblée communale et sans doute retourner à la case départ. Le nouveau ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Teboune, vient rappeler aux citoyens l'exigence de régulariser leur situation au titre des dispositions de la loi portant mise en conformité des constructions non achevées, la fameuse loi numéro 08-15 du 17 Rajab 1429 correspondant au 20 juillet 2008 qui fixe les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement en apportant la précision que cela doit se faire avant l'échéance fixée à juillet 2013. En 2007, le Président, à l'occasion d'une tournée dans l'arrière-pays avait piqué un coup de sang en voyant les constructions inachevées enlaidir le paysage. Il est vrai que le phénomène des constructions inachevées a pris une ampleur démesurée ces dix dernières années avec le boom économique. Cependant, cette loi adoptée par le Parlement à l'époque avait fait réagir les experts architectes et les ingénieurs en urbanisme. Régulariser les constructions inachevées c'est bien beau, mais encore faut-il que cela ne se fasse pas au détriment du tissu urbain. Pas question de parachever des constructions qui se trouvent dans un lit d'oued. Architectes et ingénieurs avaient préconisé une commission gouvernementale en nommant un "Monsieur parachèvement" qui, en collaboration étroite avec les architectes et les ingénieurs, plancherait sur cet épineux problème. Demander un certificat de conformité après avoir construit des semblants de maisons sous prétexte que les propriétaires ont coulé des dalles est une aberration. Pour ceux qui ont construit sans permis, c'est une aubaine et pourront de ce fait obtenir un acte de propriété et s'ils sont gênés pour des raisons pécuniaires pour terminer leur bâtisse, les banques sont appelées à la rescousse pour un crédit. Rien de plus simple, faire une déclaration de mise en conformité auprès des APC territorialement compétentes et le tour est joué. Nous sommes à deux mois des élections communales. De deux choses l'une, soit les régularisations vont prendre des allures de Pégase soit on éconduira les demandeurs en les priant d'attendre la nouvelle composante de l'assemblée communale et sans doute retourner à la case départ.