L'achat des droits d'auteurs algériens édités en France représente un "immense problème" lié étroitement au "refus" des éditeurs de vendre les droits de ces auteurs "symboles de l'identité littéraire algérienne", a indiqué dimanche soir à Alger la ministre de la Culture, Khalida Toumi. L'achat des droits d'auteurs des oeuvres d'écrivains algériens de renom, comme Kateb Yacine et Mohamed Dib, entre autres, sera au profit du lecteur algérien qui pourrait ainsi retrouver les classiques de la littérature algérienne dans les librairies à des prix accessibles, a expliqué Mme Toumi, invitée du forum de la chaîne culturelle de la Radio algérienne. Aboutir à une solution nécessite, selon la ministre, la mobilisation d'autres départements ministériels, à savoir, ceux du Commerce et des Affaires étrangères, notamment, car "le secteur de la Culture ne peut, à lui seul, résoudre ce problème qui pénalise le lecteur algérien". La ministre française déléguée à la francophonie, Yamina Benguigui, avait déclaré lors de sa récente visite de travail à Alger vouloir "réfléchir à mettre en place des solutions techniques et financières pour permettre aux éditeurs français de céder les droits sur des auteurs algériens francophones afin que leurs oeuvres puissent être éditées en Algérie". Mme Toumi a, par ailleurs, relevé que le "refus" de vendre les droits d'auteurs de la part des maisons d'éditions étrangères concernait aussi des livres techniques et scientifiques utiles pour les étudiants universitaires. A propos du 17 Salon international du livre d'Alger (Sila), qui s'est tenu du 20 au 29 septembre au Palais des expositions, la ministre a tenu à préciser que 750 éditeurs dont plus de 500 étrangers de provenance de 40 pays des quatre coins du monde, y ont participé. "Le Sila est un grand salon. C'est la fierté de toute l'Algérie et pas seulement du secteur de la Culture. Abriter un évènement d'une telle envergure et accueillir ce nombre important d'éditeurs étrangers, démontre l'existence d'une stabilité, une liberté d'expression et de création", a-t-elle dit. L'invitée de la radio s'est félicité de l'augmentation permanente du nombre de maisons d'édition en Algérie qui a atteint actuellement 240, en rappelant qu'en 2002, il n'y avait que 40 éditeurs. L'achat des droits d'auteurs algériens édités en France représente un "immense problème" lié étroitement au "refus" des éditeurs de vendre les droits de ces auteurs "symboles de l'identité littéraire algérienne", a indiqué dimanche soir à Alger la ministre de la Culture, Khalida Toumi. L'achat des droits d'auteurs des oeuvres d'écrivains algériens de renom, comme Kateb Yacine et Mohamed Dib, entre autres, sera au profit du lecteur algérien qui pourrait ainsi retrouver les classiques de la littérature algérienne dans les librairies à des prix accessibles, a expliqué Mme Toumi, invitée du forum de la chaîne culturelle de la Radio algérienne. Aboutir à une solution nécessite, selon la ministre, la mobilisation d'autres départements ministériels, à savoir, ceux du Commerce et des Affaires étrangères, notamment, car "le secteur de la Culture ne peut, à lui seul, résoudre ce problème qui pénalise le lecteur algérien". La ministre française déléguée à la francophonie, Yamina Benguigui, avait déclaré lors de sa récente visite de travail à Alger vouloir "réfléchir à mettre en place des solutions techniques et financières pour permettre aux éditeurs français de céder les droits sur des auteurs algériens francophones afin que leurs oeuvres puissent être éditées en Algérie". Mme Toumi a, par ailleurs, relevé que le "refus" de vendre les droits d'auteurs de la part des maisons d'éditions étrangères concernait aussi des livres techniques et scientifiques utiles pour les étudiants universitaires. A propos du 17 Salon international du livre d'Alger (Sila), qui s'est tenu du 20 au 29 septembre au Palais des expositions, la ministre a tenu à préciser que 750 éditeurs dont plus de 500 étrangers de provenance de 40 pays des quatre coins du monde, y ont participé. "Le Sila est un grand salon. C'est la fierté de toute l'Algérie et pas seulement du secteur de la Culture. Abriter un évènement d'une telle envergure et accueillir ce nombre important d'éditeurs étrangers, démontre l'existence d'une stabilité, une liberté d'expression et de création", a-t-elle dit. L'invitée de la radio s'est félicité de l'augmentation permanente du nombre de maisons d'édition en Algérie qui a atteint actuellement 240, en rappelant qu'en 2002, il n'y avait que 40 éditeurs.