Si la situation sécuritaire est jugée aujourd'hui incontrôlable, la reconquête du Nord-Mali est au centre des débats au Conseil de sécurité de l'Onu, mais la localisation des sept otages algériens (deux relâchés, un donné pour assassiné et quatre toujours détenus) retenus par le groupe terroriste du Mujao a, en fait, commencé depuis plus de cinq mois. Les quatre diplomates algériens, dont fait partie le consul, Boualem Sias, ont ainsi bouclé leur sixième mois de captivité aux mains de leurs ravisseurs, les terroristes du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ils étaient sept au départ à être enlevés le 5 avril dernier dans la ville de Gao, au nord du Mali, par un commando armé, composé d'une quarantaine d'éléments, se présentant comme étant des terroristes du Mujao, un groupe terroriste né récemment. Deux des diplomates avaient été relâchés en juin dernier suite à plusieurs rounds de négociations avec des intermédiaires dépêchés par Alger. Malheureusement, le sort d'un autre diplomate algérien, Tahar Touati, n'est toujours pas connu et il a été donné pour mort par ses ravisseurs. Il aurait été exécuté par les terroristes il y a de cela deux mois de cela. Les sanguinaires l'auraient exécuté en guise de représailles pour l'arrestation de leur acolyte à Ghardaïa, le chef de la commission juridique d'Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), le nommé Necib Tayeb. Les terroristes du Mujao voulaient monnayer sa libération contre la survie de Tahar Touati. Un chantage auquel Alger a refusé de céder, d'autant qu'il s'agissait d'une importance prise, le terroriste arrêté était non seulement qualifié de très dangereux, mais de plus en possession d'importants secrets sur l'organisation criminelle d'Aqmi. Une véritable boîte noire humaine. Six mois de détention, six mois de peur et six mois de négociations pour la libération des otages algériens. Récemment, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, en parlant des otages algériens, a expliqué que les quatre diplomates sont toujours en vie et que le processus des négociations est toujours en cours pour arriver à leur libération. De son côté, le ministre chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, en abordant le même sujet, a affirmé la même chose. C'est également le cas du Chef du gouvernement, Abdelmalek Sellal qui, lui aussi, est revenu sur cette affaire en appuyant les déclarations de ses deux ministres. Face à ces déclarations d'officiels algériens, les terroristes du Mujao, eux, ont réitéré leurs menaces d'exécuter les quatre otages algériens. Une manière d'exercer une nouvelle pressions sur Alger, afin qu'elle finisse par accepter leurs conditions qui tournent autour de la libération de Necib Tayeb, le chef de la commission juridique d'Aqmi. Face aux exigences des terroristes du Mujao, la vie des quatre diplomates algériens est sérieusement en danger en attendant que l'on soit fixé sur le sort de Tahar Touati. Si la situation sécuritaire est jugée aujourd'hui incontrôlable, la reconquête du Nord-Mali est au centre des débats au Conseil de sécurité de l'Onu, mais la localisation des sept otages algériens (deux relâchés, un donné pour assassiné et quatre toujours détenus) retenus par le groupe terroriste du Mujao a, en fait, commencé depuis plus de cinq mois. Les quatre diplomates algériens, dont fait partie le consul, Boualem Sias, ont ainsi bouclé leur sixième mois de captivité aux mains de leurs ravisseurs, les terroristes du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ils étaient sept au départ à être enlevés le 5 avril dernier dans la ville de Gao, au nord du Mali, par un commando armé, composé d'une quarantaine d'éléments, se présentant comme étant des terroristes du Mujao, un groupe terroriste né récemment. Deux des diplomates avaient été relâchés en juin dernier suite à plusieurs rounds de négociations avec des intermédiaires dépêchés par Alger. Malheureusement, le sort d'un autre diplomate algérien, Tahar Touati, n'est toujours pas connu et il a été donné pour mort par ses ravisseurs. Il aurait été exécuté par les terroristes il y a de cela deux mois de cela. Les sanguinaires l'auraient exécuté en guise de représailles pour l'arrestation de leur acolyte à Ghardaïa, le chef de la commission juridique d'Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), le nommé Necib Tayeb. Les terroristes du Mujao voulaient monnayer sa libération contre la survie de Tahar Touati. Un chantage auquel Alger a refusé de céder, d'autant qu'il s'agissait d'une importance prise, le terroriste arrêté était non seulement qualifié de très dangereux, mais de plus en possession d'importants secrets sur l'organisation criminelle d'Aqmi. Une véritable boîte noire humaine. Six mois de détention, six mois de peur et six mois de négociations pour la libération des otages algériens. Récemment, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, en parlant des otages algériens, a expliqué que les quatre diplomates sont toujours en vie et que le processus des négociations est toujours en cours pour arriver à leur libération. De son côté, le ministre chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, en abordant le même sujet, a affirmé la même chose. C'est également le cas du Chef du gouvernement, Abdelmalek Sellal qui, lui aussi, est revenu sur cette affaire en appuyant les déclarations de ses deux ministres. Face à ces déclarations d'officiels algériens, les terroristes du Mujao, eux, ont réitéré leurs menaces d'exécuter les quatre otages algériens. Une manière d'exercer une nouvelle pressions sur Alger, afin qu'elle finisse par accepter leurs conditions qui tournent autour de la libération de Necib Tayeb, le chef de la commission juridique d'Aqmi. Face aux exigences des terroristes du Mujao, la vie des quatre diplomates algériens est sérieusement en danger en attendant que l'on soit fixé sur le sort de Tahar Touati.