Le mouvement social qui gagne depuis l'été de nombreuses mines sud-africaines connaît une nouvelle victime. Un homme a en effet été tué jeudi soir dans des affrontements entre la police et les employés en grève d'un site d'extraction du groupe Amplats, numéro 1 mondial du platine et filiale du géant anglo-sud-africain Anglo American. "Les flics ont tiré sur beaucoup de gens, une personne est morte", a indiqué un représentant des grévistes, Gaddhafi Mdoda, confirmant une information donnée par deux radios. "Nous avons reçu des témoignages. Pour l'instant, nous essayons de voir si nous pouvons retrouver le corps, mais nous n'avons pas de rapport de police" faisant formellement état d'un décès, a indiqué un porte-parole de la police. "La situation est tendue, tout peut arriver", a-t-il ajouté. Le représentant des grévistes soutient que les policiers "tiraient à balles réelles". La police soutient en revanche que seules des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour disperser un rassemblement illégal. Selon la radio Eyewitness News, près de 2.000 mineurs grévistes, pour revendiquer des augmentations de salaire, avaient pris part à des rassemblements informels à proximité des mines puis au défilé dans les rues de la ville. Les manifestants avaient bloqué les routes avec des rochers et des pneus enflammés. Pour rappel 34 mineurs ont été abattus la 16 août et depuis ces grèves se sont excerbées. Le mouvement social qui gagne depuis l'été de nombreuses mines sud-africaines connaît une nouvelle victime. Un homme a en effet été tué jeudi soir dans des affrontements entre la police et les employés en grève d'un site d'extraction du groupe Amplats, numéro 1 mondial du platine et filiale du géant anglo-sud-africain Anglo American. "Les flics ont tiré sur beaucoup de gens, une personne est morte", a indiqué un représentant des grévistes, Gaddhafi Mdoda, confirmant une information donnée par deux radios. "Nous avons reçu des témoignages. Pour l'instant, nous essayons de voir si nous pouvons retrouver le corps, mais nous n'avons pas de rapport de police" faisant formellement état d'un décès, a indiqué un porte-parole de la police. "La situation est tendue, tout peut arriver", a-t-il ajouté. Le représentant des grévistes soutient que les policiers "tiraient à balles réelles". La police soutient en revanche que seules des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour disperser un rassemblement illégal. Selon la radio Eyewitness News, près de 2.000 mineurs grévistes, pour revendiquer des augmentations de salaire, avaient pris part à des rassemblements informels à proximité des mines puis au défilé dans les rues de la ville. Les manifestants avaient bloqué les routes avec des rochers et des pneus enflammés. Pour rappel 34 mineurs ont été abattus la 16 août et depuis ces grèves se sont excerbées.