Le gouvernement américain estime que les organisations terroristes ont collecté environ 120 millions de dollars en paiements de rançons au cours des huit (8) dernières années. Selon les Américains, l'«Aqmi est probablement la branche d'Al-Qaïda qui a profité le plus des enlèvements contre rançon, en récoltant des dizaines de millions de dollars depuis 2008, et a encore recueilli des fonds importants pour ses opérations d'enlèvements au début de 2012». Le gouvernement américain estime que les organisations terroristes ont collecté environ 120 millions de dollars en paiements de rançons au cours des huit (8) dernières années. Selon les Américains, l'«Aqmi est probablement la branche d'Al-Qaïda qui a profité le plus des enlèvements contre rançon, en récoltant des dizaines de millions de dollars depuis 2008, et a encore recueilli des fonds importants pour ses opérations d'enlèvements au début de 2012». Ces chiffres et la principale organisation terroriste qui tire avantage de ces versements de rançons sont révélés par le sous-secrétaire américain au Trésor pour la lutte contre le terrorisme et le renseignement financier, David Cohen, dans une intervention intitulée : «Les enlèvements contre rançon : un défi croissant du financement du terrorisme». Le responsable US a exposé les enjeux de ce fléau au cours d'un think tank Chatham House (Londres), dans le cadre d'une tournée effectuée, la semaine écoulée, en Europe. Plusieurs hauts responsables en France, en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni se sont réunis à Londres autour de David Cohen dans le but de développer une approche unifiée face à cette forme de financement du terrorisme, selon le département américain du Trésor. Le sous-secrétaire américain au Trésor pour la lutte contre le terrorisme et le renseignement financier a appelé à l'urgence de briser le «cercle vicieux» des enlèvements contre rançon, considérant cette pratique comme «la plus grande menace» en matière de financement du terrorisme. Selon ce haut responsable américain, si la communauté internationale a, certes, obtenu des succès pour contrecarrer les méthodes traditionnelles de financement du terrorisme et affaiblir la capacité d'Al-Qaïda dans la collecte de fonds, «ses groupes affiliés au Sahel et au Yémen font mieux financièrement, en levant d'énormes sommes d'argent à travers les enlèvements contre rançon». Il a observé qu'au Mali, en particulier, mais aussi dans une certaine mesure, au Yémen, les groupes Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap) se sont renforcés, expliquant que l'origine de leur force provient de l'argent accumulé essentiellement à travers cette pratique. «Aqmi et Aqap ont fait de cette tactique un moyen réussi pour générer de l'argent, devenu, aujourd'hui, notre plus grande menace dans le financement du terrorisme», a-t-il mis en garde. Quant à l'utilisation des rançons, M. Cohen a expliqué qu'elles permettent aux groupes terroristes de financer l'ensemble de leurs activités, dont «le recrutement et l'endoctrinement de nouveaux membres, le paiement des salaires, l'établissement de camps d'entraînement, l'acquisition d'armes et de matériels de communication, la préparation des attentats et la formation de prochaines générations des groupes extrémistes violents». Pour le sous-secrétaire au Trésor, un «véritable cercle vicieux» s'est installé en fonction duquel «tout paiement de rançons incite à d'autres opérations d'enlèvements qui, à leur tour, conduisent à la demande d'autres rançons, de façon que chaque transaction encourage une autre». Selon lui, le moyen le plus sûr pour briser ce cycle est de refuser de payer la rançon car, selon lui, si les ravisseurs échouent systématiquement à obtenir ce qu'ils veulent, ils finiront par y renoncer. Dans ce contexte, il attire l'attention sur le fait que les preneurs d'otages font, généralement, la distinction entre les gouvernements qui acceptent de verser des rançons et ceux qui refusent de s'y plier, constatant qu'Aqmi cible principalement les Européens du fait, a-t-il dit, que des gouvernements européens payent les rançons demandées. Ces chiffres et la principale organisation terroriste qui tire avantage de ces versements de rançons sont révélés par le sous-secrétaire américain au Trésor pour la lutte contre le terrorisme et le renseignement financier, David Cohen, dans une intervention intitulée : «Les enlèvements contre rançon : un défi croissant du financement du terrorisme». Le responsable US a exposé les enjeux de ce fléau au cours d'un think tank Chatham House (Londres), dans le cadre d'une tournée effectuée, la semaine écoulée, en Europe. Plusieurs hauts responsables en France, en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni se sont réunis à Londres autour de David Cohen dans le but de développer une approche unifiée face à cette forme de financement du terrorisme, selon le département américain du Trésor. Le sous-secrétaire américain au Trésor pour la lutte contre le terrorisme et le renseignement financier a appelé à l'urgence de briser le «cercle vicieux» des enlèvements contre rançon, considérant cette pratique comme «la plus grande menace» en matière de financement du terrorisme. Selon ce haut responsable américain, si la communauté internationale a, certes, obtenu des succès pour contrecarrer les méthodes traditionnelles de financement du terrorisme et affaiblir la capacité d'Al-Qaïda dans la collecte de fonds, «ses groupes affiliés au Sahel et au Yémen font mieux financièrement, en levant d'énormes sommes d'argent à travers les enlèvements contre rançon». Il a observé qu'au Mali, en particulier, mais aussi dans une certaine mesure, au Yémen, les groupes Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap) se sont renforcés, expliquant que l'origine de leur force provient de l'argent accumulé essentiellement à travers cette pratique. «Aqmi et Aqap ont fait de cette tactique un moyen réussi pour générer de l'argent, devenu, aujourd'hui, notre plus grande menace dans le financement du terrorisme», a-t-il mis en garde. Quant à l'utilisation des rançons, M. Cohen a expliqué qu'elles permettent aux groupes terroristes de financer l'ensemble de leurs activités, dont «le recrutement et l'endoctrinement de nouveaux membres, le paiement des salaires, l'établissement de camps d'entraînement, l'acquisition d'armes et de matériels de communication, la préparation des attentats et la formation de prochaines générations des groupes extrémistes violents». Pour le sous-secrétaire au Trésor, un «véritable cercle vicieux» s'est installé en fonction duquel «tout paiement de rançons incite à d'autres opérations d'enlèvements qui, à leur tour, conduisent à la demande d'autres rançons, de façon que chaque transaction encourage une autre». Selon lui, le moyen le plus sûr pour briser ce cycle est de refuser de payer la rançon car, selon lui, si les ravisseurs échouent systématiquement à obtenir ce qu'ils veulent, ils finiront par y renoncer. Dans ce contexte, il attire l'attention sur le fait que les preneurs d'otages font, généralement, la distinction entre les gouvernements qui acceptent de verser des rançons et ceux qui refusent de s'y plier, constatant qu'Aqmi cible principalement les Européens du fait, a-t-il dit, que des gouvernements européens payent les rançons demandées.