Le P.-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, avait affirmé, le 3 août passé, que l'Algérie prévoyait d'importer 2,5 millions de tonnes de carburant dont deux millions de tonnes de gasoil en 2012. En face, le trafic de carburant à nos frontières bat son plein. En un an, plus de 1,5 million de litres de carburant sont saisis par les gardes-frontières (GGF), alors qu'une autre quantité similaire arrive à passer les frontières. Que faut-il faire donc devant une situation aussi compliquée et inexpliquée à la fois ? D'un côté Sonatrach se voit prise en "otage" devant un manque flagrant en production locale en carburant, ce qui l'oblige à recourir à l'importation, de l'autre, les réseaux de trafic de carburant ont triplé leurs activités, en arrivant à faire acheminer des centaines de milliers de litres de carburant vers les pays voisins. Faut-il combattre les contrebandiers ou passer, plutôt en priorité, à l'importation du carburant ? La réponse à cette question se trouve dans nos frontières, là où le mal est à combattre et là où le carburant «made in Algeria» est en train d'être volé par les contrebandiers. Avant de parler de la contrebande de carburant qui, chaque année, affecte l'économie nationale, il est important de revenir sur la démarche prise par les responsables de Sonatrach. Le PDG de Sonatrach avait précisé, en août dernier, que les importations algériennes en carburant ont progressé de 77% en 2011 à 2,3 millions de tonnes contre 1,3 millions de tonnes en 2010 et passera à 2 millions de tonnes en 2012, ce qui équivaut à une augmentation de 700.000 tonnes. Pour une tonne de gasoil importée, Sonatrach exporte l'équivalent de 3 tonnes de pétrole de brut, ce qui fait que la différence à payer par Sonatrach est très importante. On est en train de parler d'importation de carburant et non d'exportation, ce qui fait beaucoup de mal à digérer. Pour un pays producteur de pétrole et de gaz, il est difficile de comprendre cette situation. Les importations en carburant à destination de l'Algérie continuent d'augmenter, d'année en année, cela au moment où le carburant continue à être pompé illégalement par les pays voisins. Sur ce plan, la contrebande de carburant a triplé, comme nous l'avons déjà mentionné plus haut, à destination du Maroc, Tunisie, Mauritanie, Mali, Niger et Libye. Tout le monde est en train de profiter des centaines de milliers de litres d'essence algérienne. Une réalité qui a engendré beaucoup de pertes sèches en matière de revenus pour l'Algérie. Certes, les GGF (gardes-frontières) appuyés par les douaniers et la PAF (Police des frontières) ont réussi, chaque année, à récupérer 1,5 millions de litres de carburant, volés en Algérie et vendus ou échangés contre la «Marlboro» ou le whisky livrés par les réseaux de la contrebande tunisiens, marocains, libyens, nigériens, maliens et mauritaniens. Tébessa est un cas de figure flagrant. Ici, plus de 500.000 litres de carburant sont saisis, chaque année, par les services de sécurité. Un peu loin des frontières Est, cette fois du côté de l'Ouest, à Tlemcen plus exactement. les contrebandiers vivent grâce aux revenus des «bidons» pleins de carburant. Ici, dans les frontières Ouest, séparant l'Algérie avec le Maroc, sur une distance de plus de 400 km, plus de 500.000 litres de carburant ont été saisis durant l'année passée. Le trafic de carburant a augmenté d'une manière exceptionnelle, d'autant que le Maroc avait décidé d'augmenter le prix de l'essence face à la crise l'ayant secoué récemment. Le P.-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, avait affirmé, le 3 août passé, que l'Algérie prévoyait d'importer 2,5 millions de tonnes de carburant dont deux millions de tonnes de gasoil en 2012. En face, le trafic de carburant à nos frontières bat son plein. En un an, plus de 1,5 million de litres de carburant sont saisis par les gardes-frontières (GGF), alors qu'une autre quantité similaire arrive à passer les frontières. Que faut-il faire donc devant une situation aussi compliquée et inexpliquée à la fois ? D'un côté Sonatrach se voit prise en "otage" devant un manque flagrant en production locale en carburant, ce qui l'oblige à recourir à l'importation, de l'autre, les réseaux de trafic de carburant ont triplé leurs activités, en arrivant à faire acheminer des centaines de milliers de litres de carburant vers les pays voisins. Faut-il combattre les contrebandiers ou passer, plutôt en priorité, à l'importation du carburant ? La réponse à cette question se trouve dans nos frontières, là où le mal est à combattre et là où le carburant «made in Algeria» est en train d'être volé par les contrebandiers. Avant de parler de la contrebande de carburant qui, chaque année, affecte l'économie nationale, il est important de revenir sur la démarche prise par les responsables de Sonatrach. Le PDG de Sonatrach avait précisé, en août dernier, que les importations algériennes en carburant ont progressé de 77% en 2011 à 2,3 millions de tonnes contre 1,3 millions de tonnes en 2010 et passera à 2 millions de tonnes en 2012, ce qui équivaut à une augmentation de 700.000 tonnes. Pour une tonne de gasoil importée, Sonatrach exporte l'équivalent de 3 tonnes de pétrole de brut, ce qui fait que la différence à payer par Sonatrach est très importante. On est en train de parler d'importation de carburant et non d'exportation, ce qui fait beaucoup de mal à digérer. Pour un pays producteur de pétrole et de gaz, il est difficile de comprendre cette situation. Les importations en carburant à destination de l'Algérie continuent d'augmenter, d'année en année, cela au moment où le carburant continue à être pompé illégalement par les pays voisins. Sur ce plan, la contrebande de carburant a triplé, comme nous l'avons déjà mentionné plus haut, à destination du Maroc, Tunisie, Mauritanie, Mali, Niger et Libye. Tout le monde est en train de profiter des centaines de milliers de litres d'essence algérienne. Une réalité qui a engendré beaucoup de pertes sèches en matière de revenus pour l'Algérie. Certes, les GGF (gardes-frontières) appuyés par les douaniers et la PAF (Police des frontières) ont réussi, chaque année, à récupérer 1,5 millions de litres de carburant, volés en Algérie et vendus ou échangés contre la «Marlboro» ou le whisky livrés par les réseaux de la contrebande tunisiens, marocains, libyens, nigériens, maliens et mauritaniens. Tébessa est un cas de figure flagrant. Ici, plus de 500.000 litres de carburant sont saisis, chaque année, par les services de sécurité. Un peu loin des frontières Est, cette fois du côté de l'Ouest, à Tlemcen plus exactement. les contrebandiers vivent grâce aux revenus des «bidons» pleins de carburant. Ici, dans les frontières Ouest, séparant l'Algérie avec le Maroc, sur une distance de plus de 400 km, plus de 500.000 litres de carburant ont été saisis durant l'année passée. Le trafic de carburant a augmenté d'une manière exceptionnelle, d'autant que le Maroc avait décidé d'augmenter le prix de l'essence face à la crise l'ayant secoué récemment.