Des produits laitiers plus chers, une production céréalière mondiale en baisse de près de 3% par rapport à l'année dernière mais production record attendue dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) et amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique sont les principaux points à retenir du nouveau rapport de la FAO (Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) sur l'index des prix alimentaires. Des produits laitiers plus chers, une production céréalière mondiale en baisse de près de 3% par rapport à l'année dernière mais production record attendue dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) et amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique sont les principaux points à retenir du nouveau rapport de la FAO (Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) sur l'index des prix alimentaires. Après deux mois de stabilité, l'indice FAO des prix des produits alimentaires a enregistré, en septembre 2012, une légère hausse de 1,4%, soit en augmentation de 3 points par rapport à son niveau d'août, selon la FAO. L'indice FAO des cours des produits laitiers a atteint en moyenne 188 points en septembre, soit 7% (ou 12 points) de plus qu'en août. Il s'agit là de la plus forte augmentation mensuelle jamais atteinte depuis janvier 2011. Les cours des cinq produits laitiers surveillés ont tous enregistré des hausses. La demande mondiale de produits laitiers reste ferme. Alliée à l'augmentation du coût des céréales fourragères, elle sous-tend les cours mondiaux. L'organisation indique que l'indice, qui mesure les fluctuations mensuelles des cours mondiaux d'un panier de denrées alimentaires de base, a atteint 216 points en septembre, contre 213 points en août. Ce regain de vigueur reflète la fermeté des prix de la viande et des produits laitiers et la hausse plus contenue des cours des céréales. Par contre, les cours du sucre et des huiles ont fléchi. Actuellement, l'indice est inférieur de 22 points à son pic de 238 points de février 2011, et inférieur de 9 points à son niveau de septembre 2011 quand il avait atteint 225 points. L'indice FAO des cours des céréales s'est situé en moyenne à 263 points en septembre 2012, soit 1% (ou 3 points) de plus qu'en août, la hausse des cours du blé et du riz ayant compensé la baisse des cours du maïs. Alors que les marchés céréaliers étaient tirés ces derniers mois par la fermeté des cours du maïs et la régression des quantités de cette denrée disponibles pour l'exportation, la diminution des approvisionnements en blé est devenue un autre motif de préoccupation. Néanmoins, les cours mondiaux du blé ont fléchi au cours de la deuxième quinzaine de septembre suite à l'annonce par la Fédération de Russie qu'elle n'imposerait pas de restrictions sur ses exportations. L'indice FAO des cours de la viande a atteint en moyenne 175 points en septembre, soit 2,1% (ou 4 points) de plus qu'en août. Les filières porcine et de la volaille, grandes consommatrices de grains, ont enregistré des gains très importants : de l'ordre de 6% et 2% respectivement. Révision à la baisse de la récolte céréalière mondiale Les projections les plus récentes de la FAO confirment pour 2012 la baisse de la production céréalière mondiale, qui avait enregistré un niveau record en 2011. Cette fois, des récoltes record sont attendues dans les pays PFRDV. A présent, la production céréalière mondiale pour 2012 devrait atteindre 2.286 millions de tonnes, soit un peu moins que les 2.295 millions de tonnes estimées en septembre, selon le dernier rapport trimestriel de la FAO Perspectives de récoltes et situation alimentaire, qui paraît également aujourd'hui en même temps que l'indice FAO des prix des produits alimentaires. Selon les prévisions actuelles, la production céréalière mondiale en 2012 serait inférieure de 2,6% par rapport à la récolte record de l'année précédente, mais proche du niveau de la deuxième plus abondante récolte de 2008. La diminution globale comprend des réductions de production de 5,2% pour le blé et de 2,3% pour les céréales secondaires. Cela devrait se traduire par une réduction significative des stocks céréaliers mondiaux à la clôture des campagnes en 2013 (baisse de 28 millions de tonnes pour atteindre 499 millions de tonnes), même avec une demande mondiale en régression du fait des prix élevés. La production a été affectée par la sécheresse dans les principales régions productrices, notamment les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie centrale. Cependant, les toutes premières indications pour les cultures de blé de 2013 sont encourageantes, avec les semis de blé d'hiver dans l'hémisphère Nord déjà bien avancés et accompagnés de conditions météorologiques généralement favorables. Le rapport Perspectives de récoltes et situation alimentaire attire l'attention sur la situation alimentaire des pays en développement et, en particulier, les pays à faible revenu et à déficit vivrier. Selon ses prévisions, la production céréalière globale des PFRDV pour 2012 atteindrait un niveau record de 534 millions de tonnes, soit en hausse de 1,7% par rapport à la bonne récolte de 2011. Hors l'Inde, le plus grand pays de ce groupe qui devrait connaître une stagnation de sa production céréalière totale cette année, la production céréalière globale des 65 autres PFRDV devraient croître de 2,9%. Néanmoins, les prix actuellement élevés devraient projeter la facture des importations céréalières 2012/13 des PFRDV à un niveau record de 36,5 milliards de dollars contre 35,2 milliards en 2011/12. En Afrique du Nord, la production de blé a fortement diminué au Maroc en raison de conditions météorologiques défavorables. Comme la sous-région est fortement dépendante des importations de blé, l'alourdissement de la facture des importations ajoutée au coût des produits alimentaires subventionnés entraîneront des pressions budgétaires accrues. En Afrique de l'Ouest, malgré les perspectives de récolte favorables dans la région, la situation de la sécurité alimentaire dans le Sahel demeure préoccupante, près de 19 millions de personnes ayant besoin d'une assistance permanente en raison principalement des effets persistants des mauvaises récoltes de l'an dernier. La menace acridienne reste également un sujet de grave préoccupation. En Afrique orientale, la sécurité alimentaire dans l'ensemble a commencé à s'améliorer avec le début de la saison des récoltes dans plusieurs pays. Elle est marquée par la baisse des prix des denrées alimentaires et l'amélioration de la productivité de l'élevage en raison de pluies plus abondantes. Cependant, environ 13,4 millions de personnes dans la Corne de l'Afrique ont encore besoin d'aide humanitaire. En Afrique australe, une période de sécheresse prolongée a provoqué une chute de la production céréalière globale en 2012, plusieurs pays ayant enregistré des baisses importantes, notamment le Lesotho. Les maigres récoltes céréalières ont contribué à une augmentation du nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire.En Asie de l'Est, la récolte céréalière globale de 2012 devrait, selon les estimations, dépasser la récolte record de 2011. Toutefois, le retard de la mousson et des conditions météorologiques capricieuses dans certains pays pourraient fausser les pronostics. Des récoltes plus abondantes devraient permettre de réduire les importations globales de céréales. Perspectives de récoltes et situation alimentaire répertorie 35 pays, dont 28 en Afrique, affectés par l'insécurité alimentaire et nécessitant une aide alimentaire extérieure. Après deux mois de stabilité, l'indice FAO des prix des produits alimentaires a enregistré, en septembre 2012, une légère hausse de 1,4%, soit en augmentation de 3 points par rapport à son niveau d'août, selon la FAO. L'indice FAO des cours des produits laitiers a atteint en moyenne 188 points en septembre, soit 7% (ou 12 points) de plus qu'en août. Il s'agit là de la plus forte augmentation mensuelle jamais atteinte depuis janvier 2011. Les cours des cinq produits laitiers surveillés ont tous enregistré des hausses. La demande mondiale de produits laitiers reste ferme. Alliée à l'augmentation du coût des céréales fourragères, elle sous-tend les cours mondiaux. L'organisation indique que l'indice, qui mesure les fluctuations mensuelles des cours mondiaux d'un panier de denrées alimentaires de base, a atteint 216 points en septembre, contre 213 points en août. Ce regain de vigueur reflète la fermeté des prix de la viande et des produits laitiers et la hausse plus contenue des cours des céréales. Par contre, les cours du sucre et des huiles ont fléchi. Actuellement, l'indice est inférieur de 22 points à son pic de 238 points de février 2011, et inférieur de 9 points à son niveau de septembre 2011 quand il avait atteint 225 points. L'indice FAO des cours des céréales s'est situé en moyenne à 263 points en septembre 2012, soit 1% (ou 3 points) de plus qu'en août, la hausse des cours du blé et du riz ayant compensé la baisse des cours du maïs. Alors que les marchés céréaliers étaient tirés ces derniers mois par la fermeté des cours du maïs et la régression des quantités de cette denrée disponibles pour l'exportation, la diminution des approvisionnements en blé est devenue un autre motif de préoccupation. Néanmoins, les cours mondiaux du blé ont fléchi au cours de la deuxième quinzaine de septembre suite à l'annonce par la Fédération de Russie qu'elle n'imposerait pas de restrictions sur ses exportations. L'indice FAO des cours de la viande a atteint en moyenne 175 points en septembre, soit 2,1% (ou 4 points) de plus qu'en août. Les filières porcine et de la volaille, grandes consommatrices de grains, ont enregistré des gains très importants : de l'ordre de 6% et 2% respectivement. Révision à la baisse de la récolte céréalière mondiale Les projections les plus récentes de la FAO confirment pour 2012 la baisse de la production céréalière mondiale, qui avait enregistré un niveau record en 2011. Cette fois, des récoltes record sont attendues dans les pays PFRDV. A présent, la production céréalière mondiale pour 2012 devrait atteindre 2.286 millions de tonnes, soit un peu moins que les 2.295 millions de tonnes estimées en septembre, selon le dernier rapport trimestriel de la FAO Perspectives de récoltes et situation alimentaire, qui paraît également aujourd'hui en même temps que l'indice FAO des prix des produits alimentaires. Selon les prévisions actuelles, la production céréalière mondiale en 2012 serait inférieure de 2,6% par rapport à la récolte record de l'année précédente, mais proche du niveau de la deuxième plus abondante récolte de 2008. La diminution globale comprend des réductions de production de 5,2% pour le blé et de 2,3% pour les céréales secondaires. Cela devrait se traduire par une réduction significative des stocks céréaliers mondiaux à la clôture des campagnes en 2013 (baisse de 28 millions de tonnes pour atteindre 499 millions de tonnes), même avec une demande mondiale en régression du fait des prix élevés. La production a été affectée par la sécheresse dans les principales régions productrices, notamment les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie centrale. Cependant, les toutes premières indications pour les cultures de blé de 2013 sont encourageantes, avec les semis de blé d'hiver dans l'hémisphère Nord déjà bien avancés et accompagnés de conditions météorologiques généralement favorables. Le rapport Perspectives de récoltes et situation alimentaire attire l'attention sur la situation alimentaire des pays en développement et, en particulier, les pays à faible revenu et à déficit vivrier. Selon ses prévisions, la production céréalière globale des PFRDV pour 2012 atteindrait un niveau record de 534 millions de tonnes, soit en hausse de 1,7% par rapport à la bonne récolte de 2011. Hors l'Inde, le plus grand pays de ce groupe qui devrait connaître une stagnation de sa production céréalière totale cette année, la production céréalière globale des 65 autres PFRDV devraient croître de 2,9%. Néanmoins, les prix actuellement élevés devraient projeter la facture des importations céréalières 2012/13 des PFRDV à un niveau record de 36,5 milliards de dollars contre 35,2 milliards en 2011/12. En Afrique du Nord, la production de blé a fortement diminué au Maroc en raison de conditions météorologiques défavorables. Comme la sous-région est fortement dépendante des importations de blé, l'alourdissement de la facture des importations ajoutée au coût des produits alimentaires subventionnés entraîneront des pressions budgétaires accrues. En Afrique de l'Ouest, malgré les perspectives de récolte favorables dans la région, la situation de la sécurité alimentaire dans le Sahel demeure préoccupante, près de 19 millions de personnes ayant besoin d'une assistance permanente en raison principalement des effets persistants des mauvaises récoltes de l'an dernier. La menace acridienne reste également un sujet de grave préoccupation. En Afrique orientale, la sécurité alimentaire dans l'ensemble a commencé à s'améliorer avec le début de la saison des récoltes dans plusieurs pays. Elle est marquée par la baisse des prix des denrées alimentaires et l'amélioration de la productivité de l'élevage en raison de pluies plus abondantes. Cependant, environ 13,4 millions de personnes dans la Corne de l'Afrique ont encore besoin d'aide humanitaire. En Afrique australe, une période de sécheresse prolongée a provoqué une chute de la production céréalière globale en 2012, plusieurs pays ayant enregistré des baisses importantes, notamment le Lesotho. Les maigres récoltes céréalières ont contribué à une augmentation du nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire.En Asie de l'Est, la récolte céréalière globale de 2012 devrait, selon les estimations, dépasser la récolte record de 2011. Toutefois, le retard de la mousson et des conditions météorologiques capricieuses dans certains pays pourraient fausser les pronostics. Des récoltes plus abondantes devraient permettre de réduire les importations globales de céréales. Perspectives de récoltes et situation alimentaire répertorie 35 pays, dont 28 en Afrique, affectés par l'insécurité alimentaire et nécessitant une aide alimentaire extérieure.