Le Premier ministre libyen élu, Moustapha Abou Chagour, a été démis d'office de ses fonctions dimanche après le rejet par l'Assemblée nationale d'un nouveau cabinet, trois jours après le refus en bloc de sa première proposition durement critiquée par les députés. Cent vingt-cinq membres de l'Assemblée ont refusé d'accorder leur confiance au "gouvernement de crise" proposé, contre 44 voix favorables et 17 abstentions, selon des images retransmises en direct par la télévision libyenne. Selon le règlement intérieur de l'Assemblée, celle-ci doit élire ou désigner un nouveau chef de gouvernement après deux rejets de propositions de gouvernement successifs. Selon le règlement intérieur du CGN, Abou Chagour a tenté dimanche sa dernière chance, après le rejet jeudi d'une première proposition. Le Premier ministre était confronté à la difficile tâche de former un gouvernement représentatif des régions et des diverses tendances, dans un pays qui fait face à de grands défis de sécurité et dont le nouveau pouvoir n'arrive pas à asseoir son autorité devant la multiplication des milices armées. Jeudi soir, plus de cent manifestants ont pénétré au siège du CGN, en plein débat sur le gouvernement, pour dénoncer l'absence d'un représentant de leur ville -Zaouia (bien Zaouia, ouest)- dans la première liste de l'équipe gouvernementale et pour réclamer le départ de M. Abou Chagour, un technocrate de 61 ans. Elu Premier ministre par le CGN le 12 septembre avec deux voix d'avance sur le chef de l'alliance des libéraux Mahmoud Jibril, M. Abou Chagour avait alors promis un gouvernement de consensus et dit avoir négocié avec toutes les parties et fait appel à des personnes "hautement qualifiées". Le Premier ministre libyen élu, Moustapha Abou Chagour, a été démis d'office de ses fonctions dimanche après le rejet par l'Assemblée nationale d'un nouveau cabinet, trois jours après le refus en bloc de sa première proposition durement critiquée par les députés. Cent vingt-cinq membres de l'Assemblée ont refusé d'accorder leur confiance au "gouvernement de crise" proposé, contre 44 voix favorables et 17 abstentions, selon des images retransmises en direct par la télévision libyenne. Selon le règlement intérieur de l'Assemblée, celle-ci doit élire ou désigner un nouveau chef de gouvernement après deux rejets de propositions de gouvernement successifs. Selon le règlement intérieur du CGN, Abou Chagour a tenté dimanche sa dernière chance, après le rejet jeudi d'une première proposition. Le Premier ministre était confronté à la difficile tâche de former un gouvernement représentatif des régions et des diverses tendances, dans un pays qui fait face à de grands défis de sécurité et dont le nouveau pouvoir n'arrive pas à asseoir son autorité devant la multiplication des milices armées. Jeudi soir, plus de cent manifestants ont pénétré au siège du CGN, en plein débat sur le gouvernement, pour dénoncer l'absence d'un représentant de leur ville -Zaouia (bien Zaouia, ouest)- dans la première liste de l'équipe gouvernementale et pour réclamer le départ de M. Abou Chagour, un technocrate de 61 ans. Elu Premier ministre par le CGN le 12 septembre avec deux voix d'avance sur le chef de l'alliance des libéraux Mahmoud Jibril, M. Abou Chagour avait alors promis un gouvernement de consensus et dit avoir négocié avec toutes les parties et fait appel à des personnes "hautement qualifiées".