Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini est contre les poursuites judiciaires des militants des droits de l'Homme. Mieux, il les estime inutiles et contre productives en matière des droits de l'Homme. Cependant, il dégage la responsabilité du gouvernement et incrimine des personnes locales en mal de pouvoir. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini est contre les poursuites judiciaires des militants des droits de l'Homme. Mieux, il les estime inutiles et contre productives en matière des droits de l'Homme. Cependant, il dégage la responsabilité du gouvernement et incrimine des personnes locales en mal de pouvoir. Des militants syndicalistes ou de la société civile font l'objet de poursuites judicaires, depuis quelques mois, pour leurs activités. Le militant des droits de l'Homme, Abdelkader Kherba, a été arrêté et traduit en justice devant le tribunal de Ksar El Boukhari. La relaxe a été prononcée par le magistrat de la section correctionnelle du tribunal de Ksar El-Boukhari. Il a séjourné en prison pendant un mois pour outrage à fonctionnaire. Le tribunal de Ouargla a condamné, dans l'après-midi du lundi 8 octobre, le syndicaliste Yacine Zaid à six mois de prison avec sursis, La peine est assortie d'une amende de 10.000 dinars. Auparavant, le procureur de la République avait requis six mois de prison ferme contre Yacine Zaid. Le prévenu a quitté dans la soirée la prison où il a été incarcéré depuis mardi 2 octobre. Ces deux cas ont été très médiatisés. Ce qui explique peut-être la "clémence" des tribunaux devant lesquels ils ont comparus. D'autres syndicalistes ou militants des droits de l'Homme ont eu moins de chance. S'agit-il d'une politique voulue du gouvernement ou un excès de zèle de fonctionnaires en mal de pouvoir ? Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, lui est convaincu qu'il s'agissait de «maladresses de la part de personnes qui ont la capacité de poursuivre judiciairement et non d'une politique voulue du gouvernement de persécuter les militants des droits de l'Homme». Il soutient qu' «il n'y avait pas de volonté délibérée d'atteinte aux droits de l'Homme de la part du gouvernement». Interrogé par la presse, en marge de la septième rencontre sur le dialogue autour des droits de l'Homme entre les pays arabes et européens, sur des cas de poursuites judiciaires de militants des droits de l'Homme qui tendent à se répéter souvent ces derniers temps Me Ksentini a incriminé des "responsables locaux qui assument mal leurs fonctions", faisant remarquer que ces poursuites «se soldent souvent par des décisions symboliques et des peines avec sursis, susceptibles d'appel». Il va plus loin et estime que «ces condamnations sont inutiles et on gagnerait en matière de respect des droits de l'Homme si on en faisait l'économie». Sur l'exécution, récemment, en Irak d'un prisonnier algérien, le président de la CNCPPDH s'est dit «désolé» de ce fait et a affirmé que son jugement «n'a pas été équitable». Pour rappel, un Algérien et dix Irakiens, accusés et condamnés pour "activités terroristes", ont été exécutés dimanche en Irak. Selon Me Ksentini, les prisonniers algériens en Irak "étaient en contact avec lui" en tant que président de la CNCPDDH. Il a déploré "l'absence de justice" en Irak et "le non respect du droit à la défense" dans ce pays, formant le vœu que la voie diplomatique puisse éviter ce genre de drame. Sur l'objectif de la septième rencontre sur le dialogue autour des droits de l'Homme entre les pays arabes et européens, Me Ksentini a relevé que son objectif premier est de rapprocher le concept des droits de l'Homme dans le monde arabe et en Europe. Il estime qu'il était important pour les pays arabes de s'inspirer de l'expérience européenne dans le souci de gagner du temps et juge que l'Algérie, comparée aux autres pays arabes, est «pionnière en matière de respect des droits de l'Homme depuis plusieurs années déjà», déplorant que «l'application de nos lois, qui sont très modernes, pose encore problème». Selon lui, l'application des lois est une «culture» et nécessite un «effort collectif, inexistant pour le moment, même si la volonté politique existe». Des militants syndicalistes ou de la société civile font l'objet de poursuites judicaires, depuis quelques mois, pour leurs activités. Le militant des droits de l'Homme, Abdelkader Kherba, a été arrêté et traduit en justice devant le tribunal de Ksar El Boukhari. La relaxe a été prononcée par le magistrat de la section correctionnelle du tribunal de Ksar El-Boukhari. Il a séjourné en prison pendant un mois pour outrage à fonctionnaire. Le tribunal de Ouargla a condamné, dans l'après-midi du lundi 8 octobre, le syndicaliste Yacine Zaid à six mois de prison avec sursis, La peine est assortie d'une amende de 10.000 dinars. Auparavant, le procureur de la République avait requis six mois de prison ferme contre Yacine Zaid. Le prévenu a quitté dans la soirée la prison où il a été incarcéré depuis mardi 2 octobre. Ces deux cas ont été très médiatisés. Ce qui explique peut-être la "clémence" des tribunaux devant lesquels ils ont comparus. D'autres syndicalistes ou militants des droits de l'Homme ont eu moins de chance. S'agit-il d'une politique voulue du gouvernement ou un excès de zèle de fonctionnaires en mal de pouvoir ? Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, lui est convaincu qu'il s'agissait de «maladresses de la part de personnes qui ont la capacité de poursuivre judiciairement et non d'une politique voulue du gouvernement de persécuter les militants des droits de l'Homme». Il soutient qu' «il n'y avait pas de volonté délibérée d'atteinte aux droits de l'Homme de la part du gouvernement». Interrogé par la presse, en marge de la septième rencontre sur le dialogue autour des droits de l'Homme entre les pays arabes et européens, sur des cas de poursuites judiciaires de militants des droits de l'Homme qui tendent à se répéter souvent ces derniers temps Me Ksentini a incriminé des "responsables locaux qui assument mal leurs fonctions", faisant remarquer que ces poursuites «se soldent souvent par des décisions symboliques et des peines avec sursis, susceptibles d'appel». Il va plus loin et estime que «ces condamnations sont inutiles et on gagnerait en matière de respect des droits de l'Homme si on en faisait l'économie». Sur l'exécution, récemment, en Irak d'un prisonnier algérien, le président de la CNCPPDH s'est dit «désolé» de ce fait et a affirmé que son jugement «n'a pas été équitable». Pour rappel, un Algérien et dix Irakiens, accusés et condamnés pour "activités terroristes", ont été exécutés dimanche en Irak. Selon Me Ksentini, les prisonniers algériens en Irak "étaient en contact avec lui" en tant que président de la CNCPDDH. Il a déploré "l'absence de justice" en Irak et "le non respect du droit à la défense" dans ce pays, formant le vœu que la voie diplomatique puisse éviter ce genre de drame. Sur l'objectif de la septième rencontre sur le dialogue autour des droits de l'Homme entre les pays arabes et européens, Me Ksentini a relevé que son objectif premier est de rapprocher le concept des droits de l'Homme dans le monde arabe et en Europe. Il estime qu'il était important pour les pays arabes de s'inspirer de l'expérience européenne dans le souci de gagner du temps et juge que l'Algérie, comparée aux autres pays arabes, est «pionnière en matière de respect des droits de l'Homme depuis plusieurs années déjà», déplorant que «l'application de nos lois, qui sont très modernes, pose encore problème». Selon lui, l'application des lois est une «culture» et nécessite un «effort collectif, inexistant pour le moment, même si la volonté politique existe».