De nombreux ministres de François Hollande se sont succédé pour préparer lea visite du président français. Aujourd'hui, c'est au tour de Manuel Valls, ministre de l'Intérieur français d'entamer une visite de deux jours en Algérie à partir d'aujourd'hui à l'invitation des autorités algériennes. De nombreux ministres de François Hollande se sont succédé pour préparer lea visite du président français. Aujourd'hui, c'est au tour de Manuel Valls, ministre de l'Intérieur français d'entamer une visite de deux jours en Algérie à partir d'aujourd'hui à l'invitation des autorités algériennes. Une visite qui s'inscrit dans le cadre de la préparation de la visite du président François Hollande selon un communiqué de l'ambassade de France à Alger. Au cours de sa visite, le ministre français de l'Intérieur rencontrera le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia. Un autre ministre est de la partie, c'est le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdallah Ghlamallah. Il aura à mettre sur la table des négociations des dossiers qui tiennent à cœur, comme l'immigration, le péril extrémiste, les investissements et encore une fois remettre sur le tapis les contentieux historiques entre les deux pays d'autant que nous sommes à quelques jours de la commémoration des évènements du 17 octobre 1961 qui nous rappellent que la plaie est toujours béante. Sur le volet immigration, l'avènement des socialistes n'a pas changé grand-chose en dehors de la suppression de la fameuse circulaire sur les étudiants. Il y a bien une loi en préparation sur les naturalisations et Manuel Valls y devrait être sensible lui qui a été naturalisé en 1982. Il y a aussi la politique des visas, alors que la France prétend que le nombre de visas accordés est en hausse, les politiques ainsi que les Algériens sont toujours mécontents. Les mesures d'assouplissement tant espérées à chaque venue d'officiels tardent à venir. Le maire d'Essonne d'alors avait évoqué la circulation des personnes qui avait-il dit « devrait être plus fluide dans les deux sens». Il y a un autre volet et pas des moindres qui sera sans aucun doute évoqué, c'est le dossier sécuritaire. La question du Mali met au grand jour les divergences : la France qui plaide en faveur d'une force étrangère et l'Algérie pas du tout enchantée d'entendre des bruits de bottes à ses frontières. Les accords de 68 pour lesquels l'Algérie n'entend pas perdre les droits accordés à ses citoyens seront aussi au centre de débats. Sur la question de l'immigration qui était sous le précédent gouvernement synonyme de délinquance, Manuel Valls en fait une toute autre approche et propose des quotas migratoires selon les capacités d'accueil en donnant la préférence aux pays qui ont des liens économiques et historiques. Evoquant l'Islam, le ministre de l'Intérieur français appelle les musulmans de France à "construire un islam indépendant de toute tutelle étrangère et chapelle politique". Ceci dit, toutes les questions litigieuses seront arbitrées par François Hollande lors de sa visite officielle en Algérie à la fin de l'année en cours. Une visite qui s'inscrit dans le cadre de la préparation de la visite du président François Hollande selon un communiqué de l'ambassade de France à Alger. Au cours de sa visite, le ministre français de l'Intérieur rencontrera le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia. Un autre ministre est de la partie, c'est le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdallah Ghlamallah. Il aura à mettre sur la table des négociations des dossiers qui tiennent à cœur, comme l'immigration, le péril extrémiste, les investissements et encore une fois remettre sur le tapis les contentieux historiques entre les deux pays d'autant que nous sommes à quelques jours de la commémoration des évènements du 17 octobre 1961 qui nous rappellent que la plaie est toujours béante. Sur le volet immigration, l'avènement des socialistes n'a pas changé grand-chose en dehors de la suppression de la fameuse circulaire sur les étudiants. Il y a bien une loi en préparation sur les naturalisations et Manuel Valls y devrait être sensible lui qui a été naturalisé en 1982. Il y a aussi la politique des visas, alors que la France prétend que le nombre de visas accordés est en hausse, les politiques ainsi que les Algériens sont toujours mécontents. Les mesures d'assouplissement tant espérées à chaque venue d'officiels tardent à venir. Le maire d'Essonne d'alors avait évoqué la circulation des personnes qui avait-il dit « devrait être plus fluide dans les deux sens». Il y a un autre volet et pas des moindres qui sera sans aucun doute évoqué, c'est le dossier sécuritaire. La question du Mali met au grand jour les divergences : la France qui plaide en faveur d'une force étrangère et l'Algérie pas du tout enchantée d'entendre des bruits de bottes à ses frontières. Les accords de 68 pour lesquels l'Algérie n'entend pas perdre les droits accordés à ses citoyens seront aussi au centre de débats. Sur la question de l'immigration qui était sous le précédent gouvernement synonyme de délinquance, Manuel Valls en fait une toute autre approche et propose des quotas migratoires selon les capacités d'accueil en donnant la préférence aux pays qui ont des liens économiques et historiques. Evoquant l'Islam, le ministre de l'Intérieur français appelle les musulmans de France à "construire un islam indépendant de toute tutelle étrangère et chapelle politique". Ceci dit, toutes les questions litigieuses seront arbitrées par François Hollande lors de sa visite officielle en Algérie à la fin de l'année en cours.