Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé jeudi que l'avion de ligne syrien intercepté à Ankara transportait des munitions d'origine russe à destination du ministère syrien de la Défense. Les autorités turques ont contraint l'avion syrien, qui effectuait une liaison entre Moscou et Damas, à se poser mercredi à Ankara. Une partie de sa cargaison a été saisie. Le ministre syrien des Transports a estimé qu'Ankara s'était livré à un acte « de piraterie aérienne violant les traités de l'aviation civile », selon la chaîne de télévision libanaise Al-Manar, la station du Hezbollah, allié de Damas. Ce nouvel accroc entre les deux voisins intervient après une semaine d'incidents frontaliers. L'armée turque a accru sa présence le long des 900 km de la frontière et l'artillerie a bombardé plusieurs positions de l'armée syrienne après des tirs de mortier venant de Syrie, dont l'un a coûté la vie à cinq civils le 3 octobre. Par ailleurs, deux groupes rebelles islamistes ont revendiqué un attentat à la bombe jeudi contre la sécurité d'Etat à Damas. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé jeudi que l'avion de ligne syrien intercepté à Ankara transportait des munitions d'origine russe à destination du ministère syrien de la Défense. Les autorités turques ont contraint l'avion syrien, qui effectuait une liaison entre Moscou et Damas, à se poser mercredi à Ankara. Une partie de sa cargaison a été saisie. Le ministre syrien des Transports a estimé qu'Ankara s'était livré à un acte « de piraterie aérienne violant les traités de l'aviation civile », selon la chaîne de télévision libanaise Al-Manar, la station du Hezbollah, allié de Damas. Ce nouvel accroc entre les deux voisins intervient après une semaine d'incidents frontaliers. L'armée turque a accru sa présence le long des 900 km de la frontière et l'artillerie a bombardé plusieurs positions de l'armée syrienne après des tirs de mortier venant de Syrie, dont l'un a coûté la vie à cinq civils le 3 octobre. Par ailleurs, deux groupes rebelles islamistes ont revendiqué un attentat à la bombe jeudi contre la sécurité d'Etat à Damas.