La réforme renforçant la place des pays émergents au sein du FMI qui devait entrer en vigueur lors de l'assemblée annuelle du Fonds et de la Banque mondiale, qui s'achève dimanche dans la capitale japonaise, n'aura pas lieu, en raison du blocage de fait des Etats-Unis, selon les observateurs. En 2010, les pays du G20 s'étaient mis d'accord pour renforcer la place des pays émergents au sein du conseil d'administration du Fonds, actuellement dominé par les Européens, en leur donnant plus de droits de vote. Le texte, qui doit être approuvé par 113 pays représentant 85% des droits de vote, ne peut tout simplement pas entrer en vigueur sans l'apport des Etats-Unis, qui totalise 16,7% des voix, et la ratification de son Congrès. L'enjeu est d'autant plus crucial que cette réforme va de pair avec le triplement des ressources permanentes (quotes-parts) du Fonds, à 767 milliards de dollars. Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a appelé samedi le FMI à "donner plus de voix" aux émergents sans toutefois donner d'indication sur les intentions de son pays. Réunissant les principales puissantes émergentes, le G24 a déploré ce blocage qui met la "réputation" du FMI en jeu et affecte "la crédibilité" de ses décisions. Ce groupement informel réclame par ailleurs que l'Afrique dispose d'un troisième siège, sur 24, au conseil d'administration du Fonds. Cette préoccupation est également relayée par le Japon, dont le ministre des Finances Koriki Jojima, a estimé "nécessaire" que les droits de vote au FMI "reflètent davantage" l'importance de chaque pays dans l'économie mondiale. Depuis plusieurs mois, les 188 Etats-membres du FMI sont engagés dans de laborieuses tractations sur le mode de calcul des quotes-parts qui sont attribués aux Etats-membres et déterminent notamment leurs droits de vote. Un premier bilan est attendu en janvier. La réforme renforçant la place des pays émergents au sein du FMI qui devait entrer en vigueur lors de l'assemblée annuelle du Fonds et de la Banque mondiale, qui s'achève dimanche dans la capitale japonaise, n'aura pas lieu, en raison du blocage de fait des Etats-Unis, selon les observateurs. En 2010, les pays du G20 s'étaient mis d'accord pour renforcer la place des pays émergents au sein du conseil d'administration du Fonds, actuellement dominé par les Européens, en leur donnant plus de droits de vote. Le texte, qui doit être approuvé par 113 pays représentant 85% des droits de vote, ne peut tout simplement pas entrer en vigueur sans l'apport des Etats-Unis, qui totalise 16,7% des voix, et la ratification de son Congrès. L'enjeu est d'autant plus crucial que cette réforme va de pair avec le triplement des ressources permanentes (quotes-parts) du Fonds, à 767 milliards de dollars. Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a appelé samedi le FMI à "donner plus de voix" aux émergents sans toutefois donner d'indication sur les intentions de son pays. Réunissant les principales puissantes émergentes, le G24 a déploré ce blocage qui met la "réputation" du FMI en jeu et affecte "la crédibilité" de ses décisions. Ce groupement informel réclame par ailleurs que l'Afrique dispose d'un troisième siège, sur 24, au conseil d'administration du Fonds. Cette préoccupation est également relayée par le Japon, dont le ministre des Finances Koriki Jojima, a estimé "nécessaire" que les droits de vote au FMI "reflètent davantage" l'importance de chaque pays dans l'économie mondiale. Depuis plusieurs mois, les 188 Etats-membres du FMI sont engagés dans de laborieuses tractations sur le mode de calcul des quotes-parts qui sont attribués aux Etats-membres et déterminent notamment leurs droits de vote. Un premier bilan est attendu en janvier.