Le chef de département Emploi-préparation de l'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général major Zerad Chérif, a affirmé, hier , à Alger que la "place de leader" que l'Algérie occupe dans la région du Sahel lui conférait des "responsabilités particulières" pour soutenir les pays de la région face aux défis auxquels ils sont confrontés. Le responsable qui s'exprimait à l'ouverture du colloque national sur la région du Sahel et le Sahara a indiqué que "la place de leader que l'Algérie occupe à l'échelle régionale lui confère des responsabilités particulières pour soutenir les efforts des pays de la région face aux défis et menaces auxquels ils font face". Les mutations géostratégiques enregistrées de par le monde en général et dans le Sahel en particulier, constituent non seulement "une menace réelle" pour la sécurité et la stabilité mais aussi "une entrave aux efforts de développement et un terrain propice à l'ingérence étrangère dans la région", a-t-il averti. Pour lui, la bande sahélienne est marquée par une activité terroriste "intense et dangereuse" pour de nombreuses considérations notamment l'étendue de la région et la vulnérabilité et spécificité de ses populations, a-t-il soutenu, évoquant la faible densité de population et la couverture sécuritaire insuffisante. Les cercles de la contrebande et du trafic de drogue, la complicité de certaines tribus et l'accès facile aux armes sont autant de facteurs qui favorisent la survie des terroristes et leur permettent de s'adapter à la région, a-t-il encore estimé. Par ailleurs le général major Zérad a mis en avant l'importance de cette rencontre pour aider à "comprendre la crise multidimensionnelle que traverse la région". "Des problématiques d'une importance capitale peuvent être réglées", a insisté le responsable indiquant que les résultats de ce colloque constitueront un plus pour la mise à jour et l'enrichissement de la banque de données en vue d'une "définition concrète des mesures à prendre pour remédier à la situation désastreuse qui prévaut dans la région du Sahel". Il s'agit a-t-il ajouté "d'approfondir l'étude des facteurs qui sont à l'origine des fléaux qui frappent la région pour dégager les moyens à même de les éradiquer ou, du moins, en atténuer la gravité". Il convient à ce titre de mettre en exergue le rôle dévolu à l'Algérie en tant qu'"Etat pivot" dans la région, a-t-il dit invitant les participants à procéder à une analyse des mutations pouvant affecter la région dans tous les domaines. De son côté, le colonel Berkani Bachir, directeur de l'Institut militaire de documentation, d'évaluation et de prospective, relevant du ministère de la Défense nationale, a estimé que la région du Sahel, du fait de son étendue impossible à contrôler était devenue un "foyer d'insécurité" soulignant que la rencontre qui regroupe les meilleurs experts était susceptible "de dégager un diagnostic précis et détaillé de la situation qui y prévaut". Il a souligné la nécessité pour les pays de la région d'agir dans un cadre cohérent et intégré pour faire face à cette conjoncture. Le chef de département Emploi-préparation de l'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général major Zerad Chérif, a affirmé, hier , à Alger que la "place de leader" que l'Algérie occupe dans la région du Sahel lui conférait des "responsabilités particulières" pour soutenir les pays de la région face aux défis auxquels ils sont confrontés. Le responsable qui s'exprimait à l'ouverture du colloque national sur la région du Sahel et le Sahara a indiqué que "la place de leader que l'Algérie occupe à l'échelle régionale lui confère des responsabilités particulières pour soutenir les efforts des pays de la région face aux défis et menaces auxquels ils font face". Les mutations géostratégiques enregistrées de par le monde en général et dans le Sahel en particulier, constituent non seulement "une menace réelle" pour la sécurité et la stabilité mais aussi "une entrave aux efforts de développement et un terrain propice à l'ingérence étrangère dans la région", a-t-il averti. Pour lui, la bande sahélienne est marquée par une activité terroriste "intense et dangereuse" pour de nombreuses considérations notamment l'étendue de la région et la vulnérabilité et spécificité de ses populations, a-t-il soutenu, évoquant la faible densité de population et la couverture sécuritaire insuffisante. Les cercles de la contrebande et du trafic de drogue, la complicité de certaines tribus et l'accès facile aux armes sont autant de facteurs qui favorisent la survie des terroristes et leur permettent de s'adapter à la région, a-t-il encore estimé. Par ailleurs le général major Zérad a mis en avant l'importance de cette rencontre pour aider à "comprendre la crise multidimensionnelle que traverse la région". "Des problématiques d'une importance capitale peuvent être réglées", a insisté le responsable indiquant que les résultats de ce colloque constitueront un plus pour la mise à jour et l'enrichissement de la banque de données en vue d'une "définition concrète des mesures à prendre pour remédier à la situation désastreuse qui prévaut dans la région du Sahel". Il s'agit a-t-il ajouté "d'approfondir l'étude des facteurs qui sont à l'origine des fléaux qui frappent la région pour dégager les moyens à même de les éradiquer ou, du moins, en atténuer la gravité". Il convient à ce titre de mettre en exergue le rôle dévolu à l'Algérie en tant qu'"Etat pivot" dans la région, a-t-il dit invitant les participants à procéder à une analyse des mutations pouvant affecter la région dans tous les domaines. De son côté, le colonel Berkani Bachir, directeur de l'Institut militaire de documentation, d'évaluation et de prospective, relevant du ministère de la Défense nationale, a estimé que la région du Sahel, du fait de son étendue impossible à contrôler était devenue un "foyer d'insécurité" soulignant que la rencontre qui regroupe les meilleurs experts était susceptible "de dégager un diagnostic précis et détaillé de la situation qui y prévaut". Il a souligné la nécessité pour les pays de la région d'agir dans un cadre cohérent et intégré pour faire face à cette conjoncture.