Djahida Houadef sera à partir du 22 octobre prochain au musée Ahmed-Zabana d'Oran pour présenter ses nouvelles œuvres «N'gaoussiette». Djahida Houadef sera à partir du 22 octobre prochain au musée Ahmed-Zabana d'Oran pour présenter ses nouvelles œuvres «N'gaoussiette». «N'gaoussiette est une exposition en hommage à la femme qui m'a mise au monde, aux femmes de ma région natale, à l'image de la chahida Meriem Bouatoura, qui sont mes premiers exemples de femmes. Et enfin, aux femmes de mon pays qui ont formé l'Algérien. Avec leurs mains, elles ont nourri, elles ont cousu, elles ont soigné, elles ont cultivé la terre pour nourrir les hommes, elles ont porté les rames aux cotés de leurs compatriotes et ont même sacrifié leurs vies pour construire l'Algérie libre et rayonnante », annonce l'artiste à travers le catalogue de l'exposition. Née le 1er avril 1963 à N'gaous, elle est diplômée de l'Ecole nationale des beaux-arts d'Alger. Depuis ses premières expositions collectives en 1986 à la salle Ibn-Khaldoun et au Centre culturel soviétique à Alger, Djahida Houadef ne cesse de sillonner plusieurs espaces culturels et faire des ses œuvres un moyen de rencontres et de convivialité culturelles. Force est de constater que la peinture de Haouadef est largement empreinte de couleurs vives et chatoyantes qui nous font voyager dans son monde plein de vie et gaieté. Enormément de couleurs qui nous plongent dans son enfance marquée par la verdure, les arbres, les fleurs et les animaux. Elle dira d'ailleurs à ce sujet à travers son site officiel «Une enfance heureuse ou une enfance malheureuse peu importe... l'essentiel se retrouve entre les parois gravés de notre mémoire qui risquent de devenir des murs en pierres s'ils ne sont pas rafraîchis et transcrits. Je porte personnellement un regard aussi grand et réel qu'il soit sur les souvenirs de mon enfance. A N'gaous où je vivais : animaux, verdure, arbres, fleurs étaient la couverture panoramique de cette terre. Une terre que j'ai appris à regarder, elle a effleuré, puis pénétré ma chair pour exhaler son odeur fraîche et agréablement parfumée.» D'une grande sensibilité l'artiste transmet à travers ses gravures l'image d'une innocence et d'une existence qui vaut la peine d'être vécue. Haoudef, contrairement à d'autres artistes, a le talent et la faculté de mettre des mots sur chacun de ses dessins. Elle joint la parole à l'image et raconte un univers qui se rapproche de la féerie. Pour elle tout est beauté et bonté. Nous lle constatons à chacune de ses expositions. Nous comprenons ainsi que c'est une artiste qui puise son inspiration de l'humain et de ce qu'il a de bien. «Naissance, Famille, Nature, Ciel, Terre, Rêves, ces premiers contacts ont fait naître en moi au fil du temps de nouvelles visions et certaines sensibilités. Connaître toutes ces choses de la vie, les voir quotidiennement, les revoir profondément et d'une manière passionnée m'ont ouvert un vaste champ d'apprentissage. A la découverte de ces éléments de la vie, ma réaction ne pouvait être une réaction de consommation sans plus. Je ne pouvais me sentir bien qu'en me fondant et me confondant avec mes fantasmes dans cette matière offerte. Un besoin de s'exprimer devait se faire à tout prix !», dira-t-elle pour peindre sa personnalité et des liens qu'elle préserve avec sa société. Enfin, la couleur verte est prédominante dans ces œuvres. Elle est le reflet de sa sensibilité artistique qui coule dans son sang : « Je l'ai mangé dans les melons et concombres cueillis dans les potagers de mes oncles. Je l'ai grimpé jusqu'aux fines branches des abricotiers et des amandiers de ma ville natale.» Distinctions 1992 : 2e prix au Salon de la femme peintre. Alger 1995 : 3e prix au Salon des arts modernes. Alger 1997 : 3e prix au Salon de la peinture féminine. Alger 1999 : 3e prix au Grand Prix de la peinture algérienne. Alger. 2002 : 2e prix à l'hommage de Aïcha Haddad. Arts et Culture. Alger. «N'gaoussiette est une exposition en hommage à la femme qui m'a mise au monde, aux femmes de ma région natale, à l'image de la chahida Meriem Bouatoura, qui sont mes premiers exemples de femmes. Et enfin, aux femmes de mon pays qui ont formé l'Algérien. Avec leurs mains, elles ont nourri, elles ont cousu, elles ont soigné, elles ont cultivé la terre pour nourrir les hommes, elles ont porté les rames aux cotés de leurs compatriotes et ont même sacrifié leurs vies pour construire l'Algérie libre et rayonnante », annonce l'artiste à travers le catalogue de l'exposition. Née le 1er avril 1963 à N'gaous, elle est diplômée de l'Ecole nationale des beaux-arts d'Alger. Depuis ses premières expositions collectives en 1986 à la salle Ibn-Khaldoun et au Centre culturel soviétique à Alger, Djahida Houadef ne cesse de sillonner plusieurs espaces culturels et faire des ses œuvres un moyen de rencontres et de convivialité culturelles. Force est de constater que la peinture de Haouadef est largement empreinte de couleurs vives et chatoyantes qui nous font voyager dans son monde plein de vie et gaieté. Enormément de couleurs qui nous plongent dans son enfance marquée par la verdure, les arbres, les fleurs et les animaux. Elle dira d'ailleurs à ce sujet à travers son site officiel «Une enfance heureuse ou une enfance malheureuse peu importe... l'essentiel se retrouve entre les parois gravés de notre mémoire qui risquent de devenir des murs en pierres s'ils ne sont pas rafraîchis et transcrits. Je porte personnellement un regard aussi grand et réel qu'il soit sur les souvenirs de mon enfance. A N'gaous où je vivais : animaux, verdure, arbres, fleurs étaient la couverture panoramique de cette terre. Une terre que j'ai appris à regarder, elle a effleuré, puis pénétré ma chair pour exhaler son odeur fraîche et agréablement parfumée.» D'une grande sensibilité l'artiste transmet à travers ses gravures l'image d'une innocence et d'une existence qui vaut la peine d'être vécue. Haoudef, contrairement à d'autres artistes, a le talent et la faculté de mettre des mots sur chacun de ses dessins. Elle joint la parole à l'image et raconte un univers qui se rapproche de la féerie. Pour elle tout est beauté et bonté. Nous lle constatons à chacune de ses expositions. Nous comprenons ainsi que c'est une artiste qui puise son inspiration de l'humain et de ce qu'il a de bien. «Naissance, Famille, Nature, Ciel, Terre, Rêves, ces premiers contacts ont fait naître en moi au fil du temps de nouvelles visions et certaines sensibilités. Connaître toutes ces choses de la vie, les voir quotidiennement, les revoir profondément et d'une manière passionnée m'ont ouvert un vaste champ d'apprentissage. A la découverte de ces éléments de la vie, ma réaction ne pouvait être une réaction de consommation sans plus. Je ne pouvais me sentir bien qu'en me fondant et me confondant avec mes fantasmes dans cette matière offerte. Un besoin de s'exprimer devait se faire à tout prix !», dira-t-elle pour peindre sa personnalité et des liens qu'elle préserve avec sa société. Enfin, la couleur verte est prédominante dans ces œuvres. Elle est le reflet de sa sensibilité artistique qui coule dans son sang : « Je l'ai mangé dans les melons et concombres cueillis dans les potagers de mes oncles. Je l'ai grimpé jusqu'aux fines branches des abricotiers et des amandiers de ma ville natale.» Distinctions 1992 : 2e prix au Salon de la femme peintre. Alger 1995 : 3e prix au Salon des arts modernes. Alger 1997 : 3e prix au Salon de la peinture féminine. Alger 1999 : 3e prix au Grand Prix de la peinture algérienne. Alger. 2002 : 2e prix à l'hommage de Aïcha Haddad. Arts et Culture. Alger.