Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à réitéré à Bamako où s'est tenue, hier, la réunion du Comité de soutien et de suivi sur la situation au Mali, la position de l'Algérie quant à une intervention militaire au nord du Mali. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à réitéré à Bamako où s'est tenue, hier, la réunion du Comité de soutien et de suivi sur la situation au Mali, la position de l'Algérie quant à une intervention militaire au nord du Mali. Dans la crise malienne, les intentions de l'Algérie se précisent. Oui, pour une intervention armée pour lutter contre le terrorisme, sans pour autant oublier de refaire l'unité du pays et mobiliser l'ensemble des acteurs maliens pour construire le Mali de demain. L'intervention militaire au nord du Mali se précise de plus en plus. Il ne reste que les «détails» techniques et logistiques à régler. Cependant, deux «visions», s'affrontent. L'une pragmatique, défendue par l'Algérie, qui consiste à séparer les Touaregs des groupes armés qui occupent le Nord- Mali et celle prônée par la France qui est emballée pour faire le ménage dans toute la région sans faire de distinction entre les groupes armés et la rébellion touareg. L'Algérie vient encore une fois de préciser son approche pour la solution de la crise au Mali et dans la région du Sahel. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui s'est exprimé, jeudi à Bamako, à la veille de cette réunion, a indiqué que si l'intervention (militaire) au nord du Mali a pour objectif la lutte contre le terrorisme, cela «est important» et l'Algérie a l'intention de persévérer «par tous les moyens» dans cette lutte. Dans sa déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens avec son homologue malien, Tieman Hubert Coulibaly, le chef de la diplomatie algérienne a tenu à préciser que «si l'intervention (militaire) au nord du Mali a pour objectif la lutte contre le terrorisme, l'Algérie s'est déjà exprimée sur ce sujet ; elle a exprimé, et je le confirme aujourd'hui, non pas seulement son intention, mais sa volonté de persévérer dans la lutte, par tous les moyens, contre le terrorisme". Il considère que pour l'Algérie, «cela comme un objectif important qui ne doit pas, en revanche, nous faire oublier que pour bien lutter contre le terrorisme, il faudra également refaire l'unité nationale du Mali autour de la fraternité, de la réconciliation et mobiliser l'ensemble des acteurs maliens pour construire le Mali de demain». Il est à rappeler que la Commission de l'Union africaine a organisé, hier, à Bamako une réunion ministérielle du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali. Selon le communiqué du gouvernement malien qui a annoncé cette rencontre, la réunion vise à permettre des échanges de vues sur l'évolution de la crise malienne et d'identifier les solutions pouvant venir à bout des activités des groupes armés et mettre fin à la situation d'occupation du nord du Mali. Les représentants de tous les pays voisins du Mali - Burkina Faso, Niger, Côte-d'Ivoire, Algérie, Mauritanie, Sénégal, Guinée - ainsi que le Nigeria, le Tchad, la Libye, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nation unies, l'Espagne, l'Allemagne, le Japon, l'Union africaine, la CEDEAO, l'Union européenne et l'Organisation internationale de la Francophonie prendront part à la rencontre. De sa rencontre avec le ministre malien des Affaires étrangères, Mourad Medelci a dit avoir évoqué, de manière «responsable et fraternelle» avec son homologue malien, la situation dans la région du Sahel, ainsi que les «liens de fraternité liant nos deux pays», ajoutant que ces liens «sont aujourd'hui mis à l'épreuve par une crise qui n'est pas seulement la vôtre, mais qui est également la nôtre». Développer un dialogue entre les frères maliens et lutter contre le terrorisme Le chef de la diplomatie algérienne a saisi cette occasion pour évoquer avec son homologue «la meilleure manière de traiter cette crise» et de préciser l'approche algérienne qui consiste à "la traiter (la crise) dans la solidarité, au plan bilatéral, au plan des pays du champ en tenant compte de ce que les pays limitrophes qui nous entourent et les pays de la CEDEAO, peuvent apporter comme contribution positive". Le ministre des Affaires étrangères a fait remarquer, en outre, que «nous sommes aujourd'hui dans la nécessité d'en appeler également à la communauté internationale, parce que nous sommes tous convaincus que la lutte contre le terrorisme, est une lutte qui interpelle l'ensemble de la communauté internationale, et celle-ci doit apporter une contribution déterminante dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé». Mourad Medelci est confiant qu' «on peut développer, à la fois, un dialogue entre les frères maliens et mener la lutte contre le terrorisme». Selon lui, ces deux facteurs «constituent des éléments de rapprochement et de convergence des positions que nous allons défendre à l'occasion de la réunion qui va regrouper autour de l'Union africaine, la CEDEAO et l'ONU, un certain nombre d'acteurs qui considèrent qu'ils devaient se mobiliser pour une contribution décisive à la crise du Mali et du Sahel et apporter, ainsi, des solutions concrètes et efficaces, non pas seulement dans la lutte contre le terrorisme, mais également dans le cadre de la mobilisation des moyens de prévention contre ce phénomène». Pour Mourad Medelci, «il est certain que le moyen de prévention le plus puissant contre le terrorisme est la lutte contre le sous-développement», rappelant que l'Algérie, est en train de développer une action dans trois directions qui sont «toutes complémentaires». Il y a d'abord, souligne-t-il «une action humanitaire, une action politique et une action de partage dans la lutte contre le terrorisme». Ces trois actions doivent, a-t-il dit, "être prises en charge avec une nécessité avérée et les rendre plus cohérentes», relevant que «nous ne pouvons pas les rendre plus cohérentes en dehors d'une volonté exprimée par les pays qui sont directement concernés par la crise du Mali». Dans la crise malienne, les intentions de l'Algérie se précisent. Oui, pour une intervention armée pour lutter contre le terrorisme, sans pour autant oublier de refaire l'unité du pays et mobiliser l'ensemble des acteurs maliens pour construire le Mali de demain. L'intervention militaire au nord du Mali se précise de plus en plus. Il ne reste que les «détails» techniques et logistiques à régler. Cependant, deux «visions», s'affrontent. L'une pragmatique, défendue par l'Algérie, qui consiste à séparer les Touaregs des groupes armés qui occupent le Nord- Mali et celle prônée par la France qui est emballée pour faire le ménage dans toute la région sans faire de distinction entre les groupes armés et la rébellion touareg. L'Algérie vient encore une fois de préciser son approche pour la solution de la crise au Mali et dans la région du Sahel. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui s'est exprimé, jeudi à Bamako, à la veille de cette réunion, a indiqué que si l'intervention (militaire) au nord du Mali a pour objectif la lutte contre le terrorisme, cela «est important» et l'Algérie a l'intention de persévérer «par tous les moyens» dans cette lutte. Dans sa déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens avec son homologue malien, Tieman Hubert Coulibaly, le chef de la diplomatie algérienne a tenu à préciser que «si l'intervention (militaire) au nord du Mali a pour objectif la lutte contre le terrorisme, l'Algérie s'est déjà exprimée sur ce sujet ; elle a exprimé, et je le confirme aujourd'hui, non pas seulement son intention, mais sa volonté de persévérer dans la lutte, par tous les moyens, contre le terrorisme". Il considère que pour l'Algérie, «cela comme un objectif important qui ne doit pas, en revanche, nous faire oublier que pour bien lutter contre le terrorisme, il faudra également refaire l'unité nationale du Mali autour de la fraternité, de la réconciliation et mobiliser l'ensemble des acteurs maliens pour construire le Mali de demain». Il est à rappeler que la Commission de l'Union africaine a organisé, hier, à Bamako une réunion ministérielle du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali. Selon le communiqué du gouvernement malien qui a annoncé cette rencontre, la réunion vise à permettre des échanges de vues sur l'évolution de la crise malienne et d'identifier les solutions pouvant venir à bout des activités des groupes armés et mettre fin à la situation d'occupation du nord du Mali. Les représentants de tous les pays voisins du Mali - Burkina Faso, Niger, Côte-d'Ivoire, Algérie, Mauritanie, Sénégal, Guinée - ainsi que le Nigeria, le Tchad, la Libye, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nation unies, l'Espagne, l'Allemagne, le Japon, l'Union africaine, la CEDEAO, l'Union européenne et l'Organisation internationale de la Francophonie prendront part à la rencontre. De sa rencontre avec le ministre malien des Affaires étrangères, Mourad Medelci a dit avoir évoqué, de manière «responsable et fraternelle» avec son homologue malien, la situation dans la région du Sahel, ainsi que les «liens de fraternité liant nos deux pays», ajoutant que ces liens «sont aujourd'hui mis à l'épreuve par une crise qui n'est pas seulement la vôtre, mais qui est également la nôtre». Développer un dialogue entre les frères maliens et lutter contre le terrorisme Le chef de la diplomatie algérienne a saisi cette occasion pour évoquer avec son homologue «la meilleure manière de traiter cette crise» et de préciser l'approche algérienne qui consiste à "la traiter (la crise) dans la solidarité, au plan bilatéral, au plan des pays du champ en tenant compte de ce que les pays limitrophes qui nous entourent et les pays de la CEDEAO, peuvent apporter comme contribution positive". Le ministre des Affaires étrangères a fait remarquer, en outre, que «nous sommes aujourd'hui dans la nécessité d'en appeler également à la communauté internationale, parce que nous sommes tous convaincus que la lutte contre le terrorisme, est une lutte qui interpelle l'ensemble de la communauté internationale, et celle-ci doit apporter une contribution déterminante dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé». Mourad Medelci est confiant qu' «on peut développer, à la fois, un dialogue entre les frères maliens et mener la lutte contre le terrorisme». Selon lui, ces deux facteurs «constituent des éléments de rapprochement et de convergence des positions que nous allons défendre à l'occasion de la réunion qui va regrouper autour de l'Union africaine, la CEDEAO et l'ONU, un certain nombre d'acteurs qui considèrent qu'ils devaient se mobiliser pour une contribution décisive à la crise du Mali et du Sahel et apporter, ainsi, des solutions concrètes et efficaces, non pas seulement dans la lutte contre le terrorisme, mais également dans le cadre de la mobilisation des moyens de prévention contre ce phénomène». Pour Mourad Medelci, «il est certain que le moyen de prévention le plus puissant contre le terrorisme est la lutte contre le sous-développement», rappelant que l'Algérie, est en train de développer une action dans trois directions qui sont «toutes complémentaires». Il y a d'abord, souligne-t-il «une action humanitaire, une action politique et une action de partage dans la lutte contre le terrorisme». Ces trois actions doivent, a-t-il dit, "être prises en charge avec une nécessité avérée et les rendre plus cohérentes», relevant que «nous ne pouvons pas les rendre plus cohérentes en dehors d'une volonté exprimée par les pays qui sont directement concernés par la crise du Mali».