Le renforcement des rangs des terroristes et le refus des pays occidentaux de s'impliquer militairement augurent d'un conflit qui pourrait durer des années. Au moment où la ministre américaine des Affaires étrangères, Hillary Clinton, est en visite depuis hier à Alger pour parler de la situation malienne et d'une éventuelle intervention militaire étrangère, la France, quant à elle, a renforcé brusquament sa présence au Niger, l'autre pays oublié du Sahel. Les autorités françaises sont en train de tirer des ficelles au Niger, au moment où tous les regards sont braqués sur le Mali où la situation sécuritaire pose de sérieux problèmes. En effet au Nord du Niger la société Areva, spécialisée dans les gisements d'uranium, a prolongé son contrat de dix nouvelles années afin de mieux pomper l'uranium nigérien. En face, l'Aqmi et le Mujao affûtent, chacun, leurs armes en vue d'une guerre qui s'annonce longue. Alger a pris ses précautions en renforçant la sécurité et la surveillance de ses frontières, face à des lendemains incertains. En attendant ces lendemains, Hillary Clinton a été reçue par le Président Bouteflika avec au menu du jour le Mali. Un pays déchiré par une guerre lancée en février dernier par les rebelles du MNLA. Un pays déchiré par des groupes terroristes affiliés à différentes factions. Ces guerres intestines ont fait du Mali un pays déstabilisé tant sur les plans, politique, sécuritaire, économique que social. Un Mali au bord de la guerre civile. En face, les pays de la région, ceux de la Cédéao et autres pays du champ ont, certes, manifesté leurs intentions d'apporter un soutien permettant au Mali de récupérer son union, mais la tâche est loin d'être aisée avec la présence des groupes terroristes qui contrôler tout le nord du Mali. De nombreux médias, citant Les témoignages d'habitants de cette région ont rapporté l'arrivée de centaines de nouveaux terroristes. Ces djihadistes se seraient déplacés en nombre pour aider leurs «frères» en prévision d'une éventuelle attaque. Ils seraient entre 100 et 150 Soudanais, Libyens, Somaliens, Nigériens et Nigérians, lourdement armés, qui seraient arrivés vendredi et samedi à bord de véhicules 4 X 4. Des sources sécuritaires affirment qu'ils auraient reçu un entraînement dans le sud de la Tunisie et au nord de la Libye. Habib Ould Issouf, l'un des dirigeants du Mujao à Gao a confirmé l'arrivée de nouveaux combattants. Des armes lourdes auraient également été retirées de Gao pour être cachées. Les mêmes sources sécuritaires affirment aussi qu'entre 50 et 60 véhicules transportant des terroristes seraient arrivés au Nord- Mali en provenance de Libye en fin de la semaine dernière. Il semblerait donc que le rapt de plusieurs employés d'une ONG, le 14 octobre dernier à Dakoro dans le sud du Niger par le Mujao, n'ait été qu'une manœuvre de diversion pour permettre aux convois de djihadistes d'arriver à bon port. Le renforcement des rangs terroristes et le refus des pays occidentaux de s'impliquer militairement augurent d'un conflit qui pourrait durer, d'où la nécessité de stabiliser, en priorité, le sud du Mali et renforcer les institutions avant de se lancer dans la reconquête du Nord. Le renforcement des rangs des terroristes et le refus des pays occidentaux de s'impliquer militairement augurent d'un conflit qui pourrait durer des années. Au moment où la ministre américaine des Affaires étrangères, Hillary Clinton, est en visite depuis hier à Alger pour parler de la situation malienne et d'une éventuelle intervention militaire étrangère, la France, quant à elle, a renforcé brusquament sa présence au Niger, l'autre pays oublié du Sahel. Les autorités françaises sont en train de tirer des ficelles au Niger, au moment où tous les regards sont braqués sur le Mali où la situation sécuritaire pose de sérieux problèmes. En effet au Nord du Niger la société Areva, spécialisée dans les gisements d'uranium, a prolongé son contrat de dix nouvelles années afin de mieux pomper l'uranium nigérien. En face, l'Aqmi et le Mujao affûtent, chacun, leurs armes en vue d'une guerre qui s'annonce longue. Alger a pris ses précautions en renforçant la sécurité et la surveillance de ses frontières, face à des lendemains incertains. En attendant ces lendemains, Hillary Clinton a été reçue par le Président Bouteflika avec au menu du jour le Mali. Un pays déchiré par une guerre lancée en février dernier par les rebelles du MNLA. Un pays déchiré par des groupes terroristes affiliés à différentes factions. Ces guerres intestines ont fait du Mali un pays déstabilisé tant sur les plans, politique, sécuritaire, économique que social. Un Mali au bord de la guerre civile. En face, les pays de la région, ceux de la Cédéao et autres pays du champ ont, certes, manifesté leurs intentions d'apporter un soutien permettant au Mali de récupérer son union, mais la tâche est loin d'être aisée avec la présence des groupes terroristes qui contrôler tout le nord du Mali. De nombreux médias, citant Les témoignages d'habitants de cette région ont rapporté l'arrivée de centaines de nouveaux terroristes. Ces djihadistes se seraient déplacés en nombre pour aider leurs «frères» en prévision d'une éventuelle attaque. Ils seraient entre 100 et 150 Soudanais, Libyens, Somaliens, Nigériens et Nigérians, lourdement armés, qui seraient arrivés vendredi et samedi à bord de véhicules 4 X 4. Des sources sécuritaires affirment qu'ils auraient reçu un entraînement dans le sud de la Tunisie et au nord de la Libye. Habib Ould Issouf, l'un des dirigeants du Mujao à Gao a confirmé l'arrivée de nouveaux combattants. Des armes lourdes auraient également été retirées de Gao pour être cachées. Les mêmes sources sécuritaires affirment aussi qu'entre 50 et 60 véhicules transportant des terroristes seraient arrivés au Nord- Mali en provenance de Libye en fin de la semaine dernière. Il semblerait donc que le rapt de plusieurs employés d'une ONG, le 14 octobre dernier à Dakoro dans le sud du Niger par le Mujao, n'ait été qu'une manœuvre de diversion pour permettre aux convois de djihadistes d'arriver à bon port. Le renforcement des rangs terroristes et le refus des pays occidentaux de s'impliquer militairement augurent d'un conflit qui pourrait durer, d'où la nécessité de stabiliser, en priorité, le sud du Mali et renforcer les institutions avant de se lancer dans la reconquête du Nord.